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lundi 20 avril 2015

CHRONIQUE DE LA SEMAINE : LA GUERRE DES ETOILES DE CANNES EST DECLAREE

Cette semaine a été marqué assurément par l'annonce de la Sélection Officielle du Festival de Cannes 2015, en attendant celle de la semaine de la critique et de la Quinzaine des réalisateurs Lundi et Mardi.

Mais un autre événement tout aussi planétaire à fait de l'ombre, tant soit peu à la sélection, la Bande Annonce de Star Wars épisode 7.

Malgré tout , pour la première fois j'ai suivie en direct et en entier une conférence de presse du Festival, et on peut dire qu'il y a un monde entre le Président (Lescure) et son Délégué Général (Fremeaux) l'un  posé et diplomate, l'autre dingue de cinéma, prêt à mettre des coups de boules à qui le veut ou le mérite.

Un peu comme les Oscars, la sélection pourtant secrète révèle peu de surprises (à 2 ou 3 prêt).

D'un premier abord, la sélection a pris un coup de jeune avec beaucoup de 2ème ou Troisième film (mais un seul premier ) et deux films réalisés par des femmes (Maiwen et Donzelli, qui leurs laissent peu de chance, vu qu'il y a eu qu'une seule palme d'or en 70 éditions) et deux anciennes palmes d'or (Van Sant et Moretti) pour un doublé très rare.

La France qui héberge le festival aura 4 films, alors que les américains en auront 2, sauf si on considère le film de Denis Villeneuve comme américain.

Ma première lecture de la liste, me donne beaucoup d'espoir que je mettrais sur Sea of Threes de Gus Van Sant, The Assassin de Hou Hsoun Hien, La Giovanniza de Paolo Sorrentino, Carol de Todd Haynes, Louder than Bombs de Joachim Trier, et surtout The Lobster de Yorgos Lanthinos, dont le pitch est assez excitant.

Il faudra bien , les films du Festival de Cannes, pour se remettre de cette semaine, qui nous a proposé coup sur coup deux films soi-disant comiques (Les Gorilles et Robin de Bois) qui fait désespérer du cinéma comique français ou ce qu'il en reste.

Enfant 44 (Child 44)  est un thriller américano-britannico-tchèque de Daniel Espinosa.

Même si le film est adapté d'un roman de Tom Rob Smith, qui est l'une des aventures de Leo Demidov dont deux romans on connu une suite The Secret Speech en 2009 et Agent 6 en 2011, le film fait surtout référence aux crimes de Andrei Chikatilo aussi connu sous le nom d'éventreur de Rostov qui fut condamné et exécuté pour 52 personnes en Union Soviétique, dans le roman de Tom Rob Smith on ne fait référence qu'à 44 meurtres d'enfants.

Chikatilo était impuissant et ne pouvait pas assouvir de satisfaction sexuelle, c'est pour cela qu'il torturait les enfants qu'il enlevait en les mutilait et consommant leurs chairs, il tua 21 garçons de 8 à 16 ans, 14 fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes. Un fait avait marqué sa jeunesse, son grand frère avait été enlevé et mangé (cannibalisé) durant la grande famine en Ukraine dans les années 30.

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Il est considéré comme un des plus grands criminels du siècle : tueur, violeur, anthropophage, il fut condamné à mort en 1992 et exécuté le 14 février 1994.

Il est important de rappeler le fond de l'histoire, car le film de Daniel Espinosa a pris le parti (comme pour Zodiac de David Fincher) de suivre les à côtés de l'enquête, et non de suivre les crimes du criminel dans le film. Ce qui déjà augure d'un bon signe.

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Car qu'est ce qui est le plus important dans cette histoire, c'est comment un pays comme la Russie, ne pouvait supporter que leur pays, pouvait avoir les mêmes défauts que les pays capitalistes (dont surtout les Usa, qui polluaient de sérials-killers, la Russie était un Paradis, donc au Paradis il n'y avait pas de crimes, surtout pas un même homme capable de ces méfaits, vous allez me dire en France aussi on refusait qu'on puisse avoir ce type de criminels (et on est pas communiste pour autant) sauf qu'on oubliait (Gilles de Rais, Landru ou Petiot) avant l'émergence dans les années de sérials killers qui sévissent chez nous comme ailleurs.

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Autre point de vue aussi abordé ici, le fait que on est pas héros à vie au paradis , car si on vous soupçonne de collaboration avec l'ennemi qui tapit dans l'ombre (le pendant du Mccarthysme) le fait que vous soyez un héros ne tient plus beaucoup.

C'est ici que commence le film avec Léo Demidov (Tom Hardy) jeune héros de guerre sur le front Russe contre les allemands (et par ailleurs orphelin) qui va monter les grades dans l'armée assez vite, mais aussi les dégringoler à cause d'un homme Nikitin, qui est persuadé qu'il est espion, ou en tout cas ne joue pas le jeu de la patrie (avec quand même une vengeance personnelle de jalousie, Demidov ayant épousé pour le bien pour le pire Raisa.

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Léo Demidov est dégradé et envoyé dans la ville de Rostov , point central des crimes , mais qu'il a déjà eu connaissance à Moscou, car un de ses amis Andreyev a vu son fils tué dans les mêmes conditions (Farès Farès vu dans les deux films du Département V).Il emmènera avec lui Raisa, pas si emballé que cela, et découvrir cette enquête qui va détailler comme un profiler sous les ordres du Général Nestorov (Gary Oldman) vieux Général de province, qui n'aime pas trop qu'on viennent lui montrer ce qu'il a pas vu.

Pas de bol, pour les méthodes de Demidov, qui va utiliser les premiers tests ADN, le tueur a la particularité de qu'on groupe sanguin et différent de celui de son sperme, ce qui fait qu'il sont passer plusieurs fois à côté.

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Cette façon de voir, cette Russie en déliquescence, ce communisme de basse zone (cela aurait fait plaisir à McCarthy) est de bon aloi, surtout à notre époque , et rend le film beaucoup plus intéressant par le prisme de cette histoire, que si on voyait les crimes, et si on suivait le jeu de Cluedo avec les flics.

C'est poussiéreux, boueux, et remplis de sang, comme on aime ce type de films.

Côté acteur, Jason Clarke (30 secondes dans le film, mais qui justifie la fin du film) et Vincent Cassel (au moins une minute à l'écran , mais qui sert d'alibi au publicitaire français, rôle qui était prévu pour Philip Seymour Hoffman avant son décès) ne servent à rien faut en convenir.

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Par contre les autres acteurs de Paddy Condidine, Gary Oldman et Noomi Rapace sont excellents notamment cette dernière, mais le vrai héros et acteur du film c'est Tom Hardy qui effleure son talent de tout le film, sans jamais en faire trop (comme dans Les Hommes sans loi) , mais qui pourraient encore douter qu'il est l'un des meilleurs acteurs de sa génération, et le mois de Mai avec Mad Max Fury Road, va le faire entrer dans une autre dimension planétaire.

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Un très bon thriller d'ambiance, et avec un scénario bien exploité, et pas condescendant.

Ce n'est qu'une coincidence , mais la première séance à Paris, le film a fait en 10 salles, 440 entrées, soit une moyenne de 44 (mais pas des enfants).

Note : 16.50

Lost River est un film post-apocalyptique de Ryan Gosling, qu'il faut pas oublier ex-star de Disney.

Beaucoup sont tombés sur Ryan Gosling pour avoir fait un film, parce qu'il avait du succès en tant qu'acteur , mais au vu de son film, même si il est très inégal, il faut reconnaître un point de vue sur la société actuelle, sur ce monde décharné de sentiments et d'espoir.

Dès le début du film, avec de grand travelling on est sur du lieu où on se trouve "Détroit", ville mis à l'abandon et ou tout tourne de la voiture, dont celui de la racaille qui a fait d'une vieille voiture abandonnée sa maison à lui où son trône.


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Au début du film, on voit Bones, un jeune adolescent traverser la ville et l'écran voler du cuivre dans les endroits abandonnés de la ville, pour faire vivre sa famille et plus si affinités (drogues).  Jusqu'au jour ou il va découvrir un passage pour se rendre dans un monde fantastique sombre et inquiétant dont la route secrète mène à une mystérieuse ville sous marine.

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C'est à partir de là qu'on perd le fil de l'histoire du film, au début on suit la misère de cette ville de Détroit abandonnée ou on survit à qui mieux mieux, après malgré l'excellente musique et bande originale comme si la pilule qu'on nous nous donne commence à faire effet au bout de 45 minutes.

C'est dommage, mais je suis pas pessimiste pour le réalisateur Ryan Gosling, car même si me film est difficile d'accès , il y a des points de vues de réalisation qui ne sont pas inintéressant ; A suivre donc ....

Note : 13.00

Cendrillon de Kenneth Branagh, malgré le réalisateur on est loin de Shakespeare.

Cendrillon pour ses 20 ans s'est offert un lifting en live, après être figé en Dessin animé, est la plus jolie des enfants (charmante Lily James, mais pas bonne comédienne) , son bel amant le prince charmant (Richard Madden qu'il reste prince, car il n'est pas fait pour être acteur) , la prend sur son cheval blanc (en tout bien tout honneur) , elle oublie le temps dans son palais d'argent (sans son papa et sa maman morts trop tôt , sniif, snif les enfants, vous voyez que les importants sont importants, il faut être sage.

Cendrillon a près s'être changé en Citrouille (non son carrosse) pour allez chez André changez de chaussures, et quel gourde perdre une chaussure , au prix de Burlati, faut pas avoir un cerveau, pour y retrouver son prince charmant, qui la reconnait pas, comme quoi l'habit fait pas la princesse.

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D'accord les costumes et les effets spéciaux sont de bonne composition, mais rien à voir avec Maléfique, largement au-dessus.

On a tout les souris, le chat lucifer la citrouille, le carrosse et la grenouille et la fée jouez par une Héléna Bonham Carter déconnectée de Tim Burton.

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Cendrillon pour ses trente ans , est la plus triste des mamans, son prince charmant a foutu le camp avec La belle au bois dormant , ou Blanche Neige, ou le prince de la Belle au bois dormant (époque oblige), non en réalité le prince est parti car il en pouvait plus du jeu de la belle-mère jouée par Cate Blanchett et ses deux pétasses de filles (Anastasie et Javotte).

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Bon, à l'arrivée un film pour les petites filles qui croient au Prince Charmant, moi je ne suis plus une petite fille, depuis mon opération, mais de beaux décors et costumes.

"Lors des premières scènes on découvre la jeune Ella, la future Cendrillon, entourée de ses deux parents aimants, quoi que son père soit souvent absent pour son métier. Elle vit heureuse des années durant, jusqu'au jour où sa mère tombe subitement malade. Elle succombe en quelques jours sans pour autant de confier à Ella, un grand conseil de vie : être courageuse et bienveillante.

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A la suite d'une ellipse de plusieurs années, on découvre une jeune femme qui vit toujours avec son père. Ce dernier lui parle, un matin, de la veuve respectable d'un riche marchand qu'il avait rencontré lors d'un de ses voyages. Il souhaite la faire installer chez eux, donnant ainsi à Ella, deux demi-soeurs. Cependant Lady Tremaine et ses deux filles sont loin d'être respectables et rendent la vie dure à Ella, ne pensant qu'à leur confort. Un soir, le père d'Ella lui annonce qu'il doit repartir en voyage , et lui demande alors ce qu'elle souhaiterait qu'il lui ramène. Elle ne demande qu'à le voir revenir. Mais hélas son père meurt en route.

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Alors que tout semble aller de mal en pis, Ella s'enfuit dans la forêt où elle rencontre un beau jeune homme disant être un apprenti au château. Elle en tombe amoureuse ne cherchant qu'à le revoir.

Note : 9.80

Qu'est ce qu'on a fait à tous les dieux, pour mériter des films comme Robin des Bois, La véritable histoire , réalisé si ont peut dire par Anthony Marciano avec Max Boublil en autres naufragés de ce désastre.

Robin qui n'est pas encore de bois (Max Boublil) détrousse les pauvres , la veuve et l'orphelin pour se donner à lui même qui espère devenir riche (déjà au bout de ces 10 premières minutes je commençais en avoir marre, si si, c'était à ce point, surtout que je n'avais pas de préjugés, même si je n'avais pas aimé Les Gamins par le même duos).





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Robin des Bois et son ami Tuck (Malik Benthala, le seul à sauver du film) veulent devenir riche et racheter le bordel de Nottingham, pour se faire et pour bien comprendre parce qu'on est débile les vannes sont visités trois fois en quelques secondes du style (Tu m'aimes pas parce que je suis arabe, que je suis homo, que je suis juif) trois fois en trois scènes, et plusieurs comme cela, comme il avait compris qu'on ne riait pas dans la salle, mais la deuxième fois et la troisième c'est pas mieux.

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Au bout d'une demi-heure, j'avais des fourmis dans les jambes pour quitter la salle, tellement c'est affligeant, désolant et d'une nullité qui fait passer Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ? pour du Kubrick ou du Ken Loach.

Bien sûr je ne soulèverais pourquoi le film devrait plutôt s'appeler Rabin des Bois, que Robin des Bois, car on a une succession (sans être péjoratif) de tous les copains de sa communauté, qui aucun , je dis bien aucun, montre un quelconque sourire, si de dépit. En plus les copains de la télé, de tous ces gens nous font passer le film pour un chef-d'oeuvre , alors que c'est tout simplement en cinq lettres une D.A.U.B.E

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Je demande qu'on me rembourse et avec des indemnités, et on ira regarder le Robin des Bois de Mel Brooks un million de fois plus drôle.

Sans compter les blagues homophobes (répétés trois fois bien sur) qui fait passer Clavier pour un saint, lamentable.

Note : 2.80






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