Good Kill est un Thriller américain écrit, et réalisé par Andrew Niccol. Le film a été présenté en compétition officielle au Festival International du film de Venise en 2014.
Quand on entre dans la salle voir un film de Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca, Simon@ ou Lord of the War, on s'est qu'on ne sera pas dans un film tiède et on ne sera pas déçu. Et bien une nouvelle fois , c'est le cas, Niccol sait raconté des histoires avec peu, mais le peu devient beaucoup avec lui.
On est loin du Américan Sniper de Clint Eastwood, où le héros n'avait aucun doute dans sa mission, ici c'est tout le contraire il ne s'est pas si son obéissance est obligatoire, ou de douter est un droit et un devoir.
Dès le départ, Niccol nous met mal à l'aise, un homme est en train de visionner sur son écran , un village quelques parts dans le monde, ou pour lui figure des terroristes potentiels, mais sa mission n'est que de viser la cible principal.
Sauf que le héros (le major Thomas Eghan) n'est pas au bord d'un avion, mais dans un bungalow en métal sur une base militaire dans le sable du désert, à quelques kilomètres de Las Vegas et ses clinquants à la limite choquante, quand on voit les conditions des villages visés.
Mais aussi au lieu d'être sur le terrain, Eghan, doit entrer chez lui le soir s'engueuler avec sa femme et descendre sa bouteille de vodka.
C'est le contraste saisissant entre ceux qui sont sur le terrain et qui entre pulvérisé lors de leur après guerre et ceux qui sont chez eux et qui tuent dans la journée sans sentiments.
Et puis l'état major de l'Angley (CIA) décide que il suffit plus de tuer des cibles, mais de tuer tout le monde autour des terroristes (enfants, civils, femmes) pour ne pas laisser de trace et peut être éviter des descendants.
Lui et le lieutenant Vera Suarez (Zoe Kravitz) commence avoir des doutes sur leur mission, mais obéissent quand même aux ordres.
En gros ne créer pas-t-il plus de terroristes qu'ils en tuent.
Bien sur on a du mal ou est la mal, d'un côté ou de l'autre, avec des hommes avec des roquettes mais a des milliers de kilomètres des cibles américaines, ou des drône américains manipuler à distance qui vise sans état d'âmes.
Certains verraient le drône comme le doigt de Dieu, qui décide qui doit vivre et mourir, réducteur mais on est aux States.
Un film froid comme les frappes chirurgicales mais d'une efficacité effrayante sur la post-traumatique de la guerre et ses conséquences.
Tous les comédiens sont excellents de Ethan Hawke au proie aux doutes, de January Jones (sa femme) et Zoe Kravitz, Bruce Greenwood, Jake Abel, et Dylan Kenin c'est collègue de bunker.
Du grand et du bon Andrew Niccol, aux antipodes de Eastwood et celui là me plait.
Note : 16.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Andrew Niccol
Scénario : Andrew Niccol
Décors : Guy Barnes
Direction Artistique : Robert Scoville
Montage : Zach Staenberg
Musique : Christophe Beck
Production : Nicholas Chartier et Zev Forman
Durée : 104 minutes
DISTRIBUTION
ETHAN HAWKE / MAJOR THOMAS EGAN
JANUARY JONES / MOLLY EGAN
ZOE KARVITZ / VERA SUAREZ
JAKE ABEL / SIMMZE
BRUCE GREENWOOD / COLONEL JACK JOHNS
ALMA SISNEROS / EMILY JAMES
KRISTEN RAKES / IRIS
DYLAN KENIN / CAPITAINE ED CHRISTIE
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