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mardi 9 décembre 2014

LES 12 SALOPARDS de ROBERT ALDRICH + Plein d'anecdotes et la fiche complète

Lorsqu'il est publié  en 1965, le romande E.M Nathanson,Les Douze Salopards provoque immédiatement l'intérêt du cinéaste Robert Aldrich. Mais il n'obtient pas les droits qui sont achetés par la MGM,laquelle fait écrire une adaptation par Nunnaly Johnson. Le Scénariste des Raisins de la colère. Robert Aldrich finalement engagé pour réaliser le film n'est pas enthousiasmé par la lecture du script "parfait pour un film de guerre de 1945,mais pas pour un film de guerre de 1967. Il convainc alors le producteur Kenneth Hyman de faire appel à Lukas Heller, qui a écrit son dernier film,Le vol du Phoenix. "Ce que Nunnaly Johnson avait écrit était un authentique film de guerre, qui devait être pris parfaitement au sérieux, se souvient Heller. Il y avait même une sous-intrigue reprise du livre qui concernait une aristocrate anglaise dont le domaine servait de base d'entraînement et avec qui Lee Marvin pensait avoir une aventure; on découvrait qu'elle avait un amant qui était un général SS ou quelque chose d'aussi ridicule. Le scénariste apporte au projet un ton anti-militariste qui plaît particulièrement à Robert Aldrich et ajoute pas mal d'humour (on lui doit notamment la scène ou Donald Sutherland se fait passer pour un général et celle ou Charles Bronson répond aux questions du Psychiatre.

Voilà donc la genèse du film de Robert Aldrich " Les 12 salopards" avec une pléiade de stars connus ou encore inconnu comme Charles Bronson. Aujourd'hui encore on peut considérer ce film comme un traité anti-militariste, et pas comme un film fasciste comme certains l'on fait croire à l'époque.

SYNOPSIS



Pendant la seconde guerre mondiale , quelque temps avant le débarquement en Normandie, Douze Criminels tous condamnés à mort,aux travaux forcés ou à une peine de prison, se voient proposer une mission suicide en échange d'une amnistie : attaquer un château en France où se sont installés un trentaine de généraux nazis et en massacrer le plus possible.

De l'entrainement loufoque,à la préparation de la mission sous les ordres du Commandant John Reisman (Lee Marvin) , les réfractaires à tout sortes d'ordres, vont se muer en véritable soldat.

FICHE TECHNIQUE



Réalisation : Robert Aldrich
Scénario :Nunnaly Johnson et Lukas Heller d'après E.M Nathanson
Musique : Frank de Vol
Production :Kenneth Hyman
Photographie : Edward Scaife
Montage : Michael Luciano
Société de Production : M.G.M

Durée : 143 minutes

DISTRIBUTION



Lee Marvin : Commandant John Reisman
Ernest Borgnine : Général Sam Worden
Charles Bronson : Joseph T. Wladislaw
Jim Brown : Robert T.Jefferson
John Cassavetes : Victor P.Franko
Richard Jaeckel : Sergent Clyde Bowren
George Kennedy : Major Max Armbruster
Trini Lopez : Pedro Jimenez
Ralph Meeker : Capitaine Stuart Kinder
Robert Ryan : Colonel Everette Dasher-Breed
Telly Savalas: Arthur J.Maggott
Donald Sutherland ;Vernon L.Pinkley
Clint Walker : Samson Posey
Robert Webber : Général Denton
Tom Busby :Milo Vladek
Ben Caruthers : Glenn Pilpin
Stuart Cooper : Roscoe Lever
Colin Maitland : Seth K.Sawyer
Al Mancini : Tassot R.Bravos
Robert Philipps : Caporal Carl Morgan
Georges Roubicek : Arthur James Gardner
Thick Wilson: Aide de camp du Général Worden
Dora Freisser : Femme d'officier allemand

AUTOUR DU FILM


La MGM souhaite que John Wayne interprète le rôle du Major Reisman, chargé de parachuter un commando de condamnés à mort en France occupée.Mais Robert Aldrich a en tête Lee Marvin (qu'il a dirigé dans Attaque) et lui rend visite en plein désert californien avec Kenneth Hyman sur le plateau des Professionnels. L'acteur accepte rapidement le projet et le cinéaste complète le reste du casting.

Jack Palance refuse le rôle de Maggot, le violeur illuminé qui va à Telly Savalas. "Je me devais d'ajouter une autre dimension au personnage. Jouer le stéréotype du fanatique religieux n'aurait mené à rien, mais si le gars se montre charmant et à l'air logique, excepté dans les moments où il faut suggérer sa psychose. Il devient effrayant parce qu'il peut être n'importe qui".

Sur les rangs pour le rôle de Pinkley mais encore peu connu, Donald Sutherland demande à Roger Moore d'envoyer aux producteurs à Los Angelès l'épisode du Saint qu'il vient de tourner avec lui, mais qui n'a pas encore été diffusé.

Sa prestation de prisonnier se faisant la belle avec Simon Templar lui permet de rejoindre la distribution. Pour John Cassavetes la situation est très différente, voire à l'opposé. Il a signé en 1966,un contrat d'un an avec Universal en tant qu'acteur afin de pouvoir financer une partie de la production de son film FACES. Lorsque la firme le prête à la MGM pour les 12 Salopards , Cassavetes refuse net de jouer dans un film aussi violent, qui plus est en Grande-Bretagne. Il faut le menacer d'un procès pour qu'il se décide.

Le Footballeur Jim Brown star de l'équipe des Cleveland Browns, n'a qu'un film derrière lui (Rio Conchos de Gordon Douglas) mais son charisme lui vaut d'être engagé (il annoncera au cours du tournage qu'il arrête définitivement sa carrière sportive pour se consacrer au cinéma. Aldric fait encore appel à des acteurs qu'il connaît bien, comme Ernest Borgnine, Robert Ryan, Ralph Meeler, Richard Jaekel et surtout Charles Bronson qu'il avait dirigé du temps où il s'appelait encore Buchinsky (dans Bronco Apache et Vera Cruz).

Les acteurs signent leurs contrats sans avoir jamais eu entre les mains la version de Lukas Heller et n'en connaîtront la teneur qu'une fois arrivés à Londres. Aldrich organise une semaine de lecture autour d'une table. Un jour, il leur annonce qu'ils devront arriver le lendemain avec leur coupe de cheveux militaire, Lee Marvin s'exécute mais, se souvient-il "Certains de ces gars avaient des coupes de cheveux plutôt originales. Mais ils se sont contentés d'aplatir les extrémités. Il les alors regardés et leur a dit : Bon, je vais vous dire une fois encore : "Je veux que vous alliez vous faire couper les cheveux." : Voilà ce qui va se passer : ou vous arrivez demain avec votre coupe ou vous appelez vos avocats. Lorsque Cassavetes se présente avec le crane rasé, Aldrich éclate de rire et tous les autres s'exécutent de bonne grâce. "Il avait cette manière de faire, explique Marvin. Il se jouait de vous, vous titillait, vous mettait en porte à faux avec les autres acteurs, ce que je trouvais pas mal.

Le cinéaste va appliquer cette méthode pour le tout premier jour de tournage. Dans la cour de la Ashridge Business School, censée représenter une prison militaire, les douze détenus se mettent en rang devant le major Reisman. Aldrich appelle les acteurs les uns après les autres et Broson se retrouve entre Donald Sutherland (2m) et Ralph Meeker (2m07). En réalisant que ses collègues le dépassent d'au moins une tête. Il va voir Aldrich pour lui dire "Et merde" le réalisateur en rit pendant dix bonnes minutes. "Cela apportait beaucoup au film, dit Marvin. Ca obligeait les gens à jouer le jeu en se jouant des autres. Il savait au moins en nous manipulant ainsi que s'il y avait une scène ou Charlie se tenait debout à côté de ces gars cela allait provoquer quelque chose, et ce serait en faveur de Charlie.

Robert Philips,un ancien policier devenu acteur (et auteur d'un livre, "60 manières de tuer un homme à mains nues"). est engagé par la production pour jouer un des soldats qui encadrent les prisonniers. En réalité ,il est surtout là pour servir de garde du corps à Lee Marvin dans sa tournée des pubs Londoniens. Porté sur l'alcool et ses conséquences (Bagarres, scandales...) la star de doit d'être sur le plateau chaque matin et non en prison ou devant untribunal et de plus, un visage tuméfié serait difficile à rattraper au maquillage. Mais c'est le producteur Kenneth Hyman qui empêche un soir ... Sean Connery de corriger Marvin, qui vient de manquer de respect à sa tante (je parie que votre minet est encore soyeux lui a t-il dit ivre). Ernest Borgnine se souvient également d'un écart dû à la boisson mais cette fois sur le plateau.

"Nous étions en train de répéter et après en avoir fini avec ma partie. Aldrich a demandé à ce que Jim Brown soit appelé au plateau. Lee a qui "Ouais, amenez le nègre". Un long silence s'en est suivi, puis Aldrich à demandé à Lee. "Pourrais-tu venir dans mon bureau quelques instants ? " Lee se sentait de bonne humeur et il a dit "Bien sûr". Ils sont entrés tout les deux dans le petit bureau de la production et en sont ressortis dix minutes plus tard. Lee était complètement sobre et l'est resté par la suite". Mais Borgnine n'a sans doute pas assité au tournage de la dernière séquence....

Aux Studios de Borehamwood , 250 personnes travaillé pendant quatre mois à la construction du décor du château français occupé par les nazis, sous la direction de William Hutchison (Lord Jim). Un incendie criminel endommage une partie du set (on soupçonne un acte de malveillance des gens du voisinage, une mésaventure déjà arrivée sur le plateau de Dr Doolittle,mais cela ne perturbe pas le tournage, qui s'étale sur un mois. Le décor sera en grande partie détruit pour les besoins de la scène finale. Après cela Marvin et Bronson doivent traverser un pont dans un camion chargé d'armes "Seulement, à l'heure convenue, se souvient Hyman, Lee n'était pas là. J'ai couru à Londres et je l'ai trouvé dans son pub favori saoul comme une grive. Or c'était lui qui devait conduire l'énorme camion sur un pont étroit et assez branlant. Je l'ai traîné jusqu'à ma voiture, et je lui ai fait boire un plein thermos de café. Il chantait, racontait des histoires graveleuses,un vrai gosse. Tout cela aurait été charmant, si nou n'avions pas eu cette diable de scène à tourner. Nous sommes arrivés au studio, Bronson était debout à son poste, il attendait. Nous avons sorti Lee  de la voiture. Il s'est écroulé. Alors Bronson s'est approché :
- Marvin, a-t-il dit, je vais te casser la gueule ...
Alors une fois de plus, j'ai implore
- Pas la gueule , Charles .... j'en ai encore besoin

Eh bien, Lee a conduit le camion sans une embardée. Il arrivait toujours à se ressaisir au dernier moment. Parfois, il était tellement ivre, qu'il n'aurait pu se rappeler son nom, mais quand il entrait en action, personne n'aurait pu s'en douter. Il écoutait ce qu'on lui disait, affrontait la caméra,hésitait où fonçait et il était formidable.

A la vision du premier montage, la MGM affirma à Aldrich qu'il pourrait obtenir l'Oscar du meilleur réalisateur s'il supprimait la scène ou Jim Brown sprinte à travers la cour du château laissant tomber des grenades dans les systèmes de ventilation aspergées d'essence. Il refuse, car elle est essentielle à ses yeux, "J'ai essayé de dire là que ce ne sont pas les allemands qui commettent des actions particulièrement atroces et que les américains et d'autres agissent de même. La guerre est déshumanisante : il n'y a pas de guerre propre. Quand quelqu'un est impliqué dans une guerre, il l'est bel et bien,point final ".

Robert Aldrich ne sera effectivement pas nominé à l'Oscar.

ANECDOTES



La MGM voulait John Wayne pour le rôle principal. Devant la volonté d'Aldrich d'engager Lee Marvin, le "Duke" céda sa place.

Charles Bronson était très mécontent de tourner ce film. Il ne parla presque pas à ses collègues durant le tournage.

George Kennedy devait, lors de la préparation du film, jouer le rôle d'Arthur Maggot,le mémorable psychopathe interprété par Telly Savalas.

Le film, bien qu'antimilitariste a été à l'époque taxé de film raciste. On retrouve pourtant des thèmes virulents dénonçant l'armée américaine: Le personnage de Bronson est très près de Jack Pallance dans Attach du même Aldrich en 1956. ON entend le major Reisman lancer l'ordre d'exécuter des prisonniers allemands désarmés. Puis au, moment de s'échapper,il ordonne de brûler vifs les ennemis militaires et civils réfugiés dans ces caves. : "Vous voulez de l'essence  .... vous êtes sûr ? lance un de ses coéquipiers.  "Pensez à vos camarades, " répond-t-il en substance. Pendant l'entraînement du commando,on assiste à un échange entre le psychiatre et Reisman portant sur la cohésion croissante du groupe des recrues devenant petit à petit des machines à tuer. "Vous êtes solidaires !" : Reisman fabrique une esprit de corps selon la vieille technique du bouc émissaire : Franko, l'incurable individualiste , fait un temps les frais de sa manipulation, bientôt ce seront les allemands.... De même, la sélection de criminels a pu choquer. De tout temps, les délinquants militaires sont versés aux bataillons disciplinaires promis aux missions suicidaires. Le chemin de la rédemption est miné. On remarque d'ailleurs la même idée, moins politique, plus intériorisée dans La Horde Sauvage de Sam Peckinpah : Dans ce western d'anthologie, les héros n'ont aucune raison de vivre,il fallait leur donner une raison de mourir. Le mythe de la rédemption revisité par le 7ème art américain très imprégné de religiosité.

Ernest Borgnine (acteur fétiche d'Aldrich) incarne un général américain cynique et finalement ignoble. Il apparaît aussi dans la première scène d'exécution du film. Non crédité, il joue le rôle du bourreau.

Le film est considéré comme un véritable monument du film de guerre américain, mais est également un remake du film "L'invasion secrète" de Roger Corman sorti en 1964. Il donnera aussi lieu à de piètres remakes.

LE PLAN D'ATTAQUE

Le commandant Reisman présente son plan d'attaque à ses recrues et le leur fait réciter dans une célèbre séquence.Il tient en 16 points :

1 - Arrivée au barrage routier au moment opportun
2 - On liquide les gardes Chleus
3 - Le commando va pique-niquer dans la joie
4 - Le commandant et Wladislaw se présentent au théâtre
5 - Pinkley attend dehors : s'il dit un mot il trinque
6 - Le commandant arrime la corde lisse
7 - Wladislaw lance le crochet sur le faîte
8 - Jimenez connaît la suite
9 - On grimpe à la corde couverts par le sous-off
10 - Sawyer et Gilby sont de service
11 - Posey garde le point 3 en attendant les bombes
12 - Wladislaw et le commandant rejoignent la partouze
13 - Au sommet du poteau , Franko ramène sa fraise
14- L'heure H, Jimenez détruit la sirène, Franko coupe le téléphone
15 - Franko vole un camion de chez Mercedes-Benz
16 - On tire dans le tas et on file à l'anglaise

DISTINCTIONS

- Oscar 1968 des meilleurs effets sonores

NOMINATIONS

- Oscar 1968 pour John Cassavetes en meilleur second rôle
- Oscar 1968 pour Michael Luciano (Meilleur Montage)
- Golden Globes 1968 pour John Cassavetes

SUITE ET DERIVES

Le film connaîtra 3 suites :

- Les 12 Salopards 2 avec Lee Marvin, Ernest Borgnine et Richard Jaeckel
- Les 12 Salopards - Mission Suicide avec Telly Savalas, Ernest Borgnine et Bo Swenson
- The Dirty Dozen : The Fatal Mission avec Telly Savalas et Ernest Borgnine

Et une série télévisée qui ne dura qu'un avec Ben Murphy, John d'Aquino, Frank Marh, John Slattery et Jon Tenney

QUE SONT T-ILS DEVENUS ?

On va pas faire l'ingrat en demandant ce que sont devenus Charles Bronson, Lee Marvin et John Cassavetes, mais on va s'attarder à quelques acteurs moins connus.

Ralph Meeker (qui joue le rôle de Capitaine Stuart Kinder est né le 21 Novembre 1920 à Minnéapolis et mort le 5 août 1988 à Woodland Hills.

Il a débuté sa carrière en 1951 dans Quatre dans une Jeep, il a joué dans beaucoup de série dont "Au nom de la loi" et près d'une quarantaine de films, dont déjà avec Robert Aldrich (En 4ème vitesse) et après les 12 Salopards on a pu le voir dans "Le Détective" en 1968, Le Dossier Anderson (1971), Brannigan (1975), Soudain les Monstres (1976) , My Boys are Good Boys (1978) qu'il a également produit, Riders (1978) son dernier film fut Terreur Extra-Terrestre en 1980.

Jim Brown , "James Nathaniel Brown né le 17 février 1936 à Saint Simons est un ancien joueur professionnel de Football Américain évoluant au poste de Fullback. Puis après les 12 salopards il quitta le monde sportif pour se consacrer à sa nouvelle carrière.
Après les 12 Salopards, on a pu le voir dans Le Dernier Traindu Katanga (1968), Destination Zebra (1968), Les 100 fusiles (1969), El Condor (1970), Le pénitencier(1973), La chevauchée Terrible d'Antonio Margheriti (1975) , Mélodie pour un tueur (1978), Running Man (1987), Mars Attack (1996),L'enfer du dimanche (1999) et son dernier film à ce jour est Animal de David J.Burke en 2005.




Richard Jaeckel est un acteur américain né le 10 octobre 1926 à Long Beach est décédé le 14 Juin 1997à Woodland Hills. Drôle de coïncidence, Jaeckerl est mort au même endroit que Ralph Meeker, son collègue des 12 salopards.

Il a commencé sa carrière en 1943 dans Guadalcanal, avant Les 12 Salopards on a peu le voir dans Jungle Patrol (1948) The Shangai Story (1954) Attaque ! (1956), 3h10 pour Yuma (1957), après les 12 Salopards on a pu le voir dans Chisum (1970), Pat Garret et Billy le Kid (1973) La Toile d'Araignée (1975), La folle cavale (1977) La Coccinelle à Mexico (1980) Y a t-il enfin un pilote dans l'avion (1982), Starman (1984) Delta Force 2 (1990) son dernier film d'une longue carrière sera Martial Outlaw (1993), on a pu le voir aussi dans des épisodes de La petite maison de la prairie.

Telly Savalas : Aristote Savalas est un acteur américain né le 21 Janvier 1922 à Garden City et mort le 12 Janvier 1994 à Universal City. Savalas était d'origine grecque. Dans les années 70, il est surtout connu pour avoir interprété le rôle principal dans la série Kojak , ainsi que le rôle de Ernst Stavro Blofeld dans le Bond "Au service secret de sa majesté". Avant sa carrière d'acteur, il a été soldat durant la seconde guerre mondiale et journaliste pour ABC News.

Il a débuté sa carrière en 1961 dans Mad Dog, et après Les 12 Salopards on le verra dans Assassinats en tout genre (1969), L'or de MacKenna (1969) Les Brutes dans la ville (1971), Pancho Villa (1972), Terreur dans le Shangai Express (1973) Killer Force (1976), Bons Baisers d'Athènes (1979) jusqu'à son dernier film en 1982 à Banco à Las Vegas.












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