Synopsis : Depuis toute petite, Lila veut devenir danseuse, n’en déplaise à son père.
Elle débarque à Paris pour réaliser son rêve…
Mais de galères en désillusions, elle découvre la réalité d’un monde qui n’est pas prêt à lui ouvrir ses portes.
A force d’y croire, Lila se lance dans une carrière d’humoriste.
Elle n’a plus qu’une idée en tête : voir son nom en haut de l’affiche, et surtout retrouver la fierté de son père.
Le film a les défauts de ses qualités, c'est à dire au
niveau de la qualité, c'est l'énergie qu'il déploie et notamment son
actrice/réalisatrice Nawell Madani, ce qui est déjà bien en soi, mais cette
énergie cache justement que le scénario n'a rien à dire.
Je suis pas du tout fan de stand-up qui ne me font pas rire
du tout, jouant sur scène la façon qu'il voit à la télé, et ici je déteste de
voir au cinéma des acteurs ou comiques se mettre derrière la caméra à leurs
premiers pas pour raconter leur vie, alors qu'ils ont à peine 30 ans, c'est de
l'ego qui me laisse bouche bée.
Cette humoriste belge qui a été révélée par la Jamel Comédy Club,
aux défauts de ce spectacle ou on ne comprend pas grand-chose dans leurs
discours ou leurs humours, mais on au moins l'avantage de faire rire leur
auditoire.
Le film va rester dans les annales, en ayant obtenu l'une
des notes les plus élevées de Allo Ciné (4.6) avec plus de 90% de 5 étoiles,
oui plus que Citizen Kane ou Autant en Emporte le Vent, ce qui démontre la
limite de ce site.
Et pourtant quand le film se détache de son héroïne à la
recherche de la gloire à travers ses spectacles (toujours l'ego) pour aller
vers les relations familiales Nawell Madani nous livre un joli portrait de
famille avec les relations avec son père plutôt rigoriste (relation qui n'est
pas sans rappeler Billy Elliot quand même) le film prend une autre dimension
grâce à l'acteur qui joue son père Mimoun Benabderrahmane (qui est un vrai
chauffeur de taxi dans la vie) qui amène beaucoup de tendresse au film, a noter
qu'on ne voit jamais la mère de l'héroïne pour des raisons très personnelles à
qui elle rendra hommage à la fin du film;
Sinon cela crie beaucoup, cela bouge beaucoup mais c'est
sans effet et François Berléand est sans saveur. On va être indulgent car le
tournage a été compliqué par le fait qu'un producteur a laissé une ardoise de
150 000 €.
NOTE : 8.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Nawell Madani et Jérôme Corbeau-Justin
Scénario : Nawell Madani, Ali Bougheraba, Matt Alexander et Kamel Guemra
Musique ; Masta
Production ; Sylvain Goldbergn Serge de Poucques, Cyril Colbeau-Justin, Jean-Baptiste Dupont et Arnaud Borges
Coiffeur : Arnaud Guelle
Maquillage : Melissa Lecorcier
Son : Antoine Deflandre
Scripte : Dominique Roisin
Costumes ; Charlotte Betaillole
1er Assistant Réalisateur ; Bonnie Pirès
Directeur de Production ; Antonio Rodrigues
Casting : Mohamed Belhamar
Décors : Daniel Ravaz
Montage : Jeanne Kef
Photographie ; Thomas Lerebour
DISTRIBUTION
Walid Afkir
Artus
Tareek
Jo Brami
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