CINEPHAGEMANIAC: * MON AVIS SUR LA SERIE GODLESS DE NETFLIX DE SCOTT FRANCK AVEC JACK O'CONNEL

dimanche 24 décembre 2017

* MON AVIS SUR LA SERIE GODLESS DE NETFLIX DE SCOTT FRANCK AVEC JACK O'CONNEL

GODLESS est une Série Western de Scott Franck sur Netflix

Synopsis : Frank Griffin est un hors-la-loi. Il part à la recherche de son ancien protégé, Roy Goode, qui l'a trahi. Tout se complique pour Frank Griffin quand il découvre que Roy se cache dans une ville nommée La Belle, où les femmes règnent en maître. Elles vont tout faire pour se protéger de Griffin.

Proposé un western sur Netflix en mini-série de 7 épisodes d'une heure était un pari assez couillu de la part de la plate-forme, Western qui n'est plus vraiment à la mode depuis quelques années à part quelques sorties bien ciblées, mais le faire en série et nous donner la sensation de vivre une aventure épique dans les contrées du far-West n'était pas évident et bien on peut dire que Scott Franck a réussi son pari au-delà des espérances.

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Car oui Godilles est un film épique, lyrique ou les femmes sont au centre des préoccupations de cette petite bourgade de l’ouest, une épopée ou on sent la poussière que laisse les chevaux derrière eux et ou on sent aussi l'odeur de la poudre.

Westworld avait donné déjà un avant-goût du néo-western mais c'était de l'utopie, ici on voit un Ouest plus probable, ou les indiens ne sont pas tous mauvais et où les femmes savent magner le colt ou la Winchester avec force et virtuosité. Le film rappelle l'excellent série qu'était Deadwood avec le même éclat et la même fureur.

Pas de charge de cavalerie, mais les yeux posés de ces femmes, sur ce jeune cow-boy plus voyou que sa belle gueule fait apparaître, une sorte de Billy The Kid la jeunesse compris joué sans exagération par l'excellent Jack O'Connel qui confirme film après film qu'il va devenir un des acteurs sur lequel compté dans les années à venir.

On sent la sueur sur ces personnages de mâles qui ne domine plus le monde et qui doivent prouver leur place dans ce monde de femme qui savent ce qu'elles veulent, la série prend son temps puis d'un seul coup-là, meute est lâchée avec des méchants dont le charismatique Franck Griffin (Jeff Daniels) qui montre qu’une série de ce type fonctionne bien quand le méchant est une bonne ordure sans limite.

Là au bout- du monde vont se régler à coup de poing, de pistolet une impitoyable guerre des nerfs ou les femmes ne sont pas les dernières à imposées leurs lois, modernités obligent on aura une histoire d'amour entre deux femmes compliquées entre une qui assume et l'autre se cache aux yeux des autres pourtant dans un village ou tout se sait.

Tous les comédiens sont à mettre en exergue avec donc en tête bien sur Jack O'Connel et Jeff Daniels, mais j'aime beaucoup les actrices qui jouent ses chefs de clans comme Merrit Wever ou Michelle Dockery, j'adore aussi son côté bad boys à belle gueule de Thomas Brodie-Sangster qu'on imagine peu dans les profonds de l'ouest avec son physique mais qui s'en tire plus que bien ou Tantoo Cardinal formidable femme indienne.

Mais bien sur ce sont les paysages sublimes, ces décors qui donnent vraiment l'impression qu'on y est, des décors qui ne sont pas de carton-pâte comme dans Westworld (et pour cause), une photographie qui vous fait admirer les levers et coucher de soleil avec splendeur, et la musique Carlos Rafael Riveira donne le ton dans ces paysages typiques de l'ouest, notamment dans l'excellent générique

Laissez-vous embarquez dans cette série, et vous allez en sortir avec les étoiles dans les yeux avec la poussière que ne penne pas à ménager tout ce beau monde.

Netflix démontre avec cette série et bien d'autres qu'ils savent alliez qualité et ambition de plus en plus et dans des différents genres.

NOTE : 17.80

FICHE TECHNIQUE

Show Runner : Scott Frank
Réalisation : Scott Frank
Production : Steven Soderbergh, Scott Frank et Casey Silver pour Netflix
Musique ; Carlos Rafael Rivera
Directeur Artistique : Mark Garner
Photographie : Steven Meizler
Montage : Michelle Tesoro
Casting : Jo Edna Boldin et Rene Haynes et Ellen Lewis
Décors : Carla Curry
Costumes ; Betsy Helmann
Directeur Artistique ; Adam Davis

DISTRIBUTION