Synopsis : Ferdinand est un taureau au grand cœur. Victime de son imposante apparence, il se retrouve malencontreusement capturé et arraché à son village d’origine. Bien déterminé à retrouver sa famille et ses racines, il se lance alors dans une incroyable aventure à travers l’Espagne, accompagné de la plus déjantée des équipes !
Hasard du calendrier, Ferdinand concurrente direct à Coco des Studios Disney baigne dans l'ambiance hispanique avec cette fois le monde de la corrida mais pas que.
Ferdinand n'est pas un scénario original des Studios Blue
Sky car adapté d'un livre pour enfant Ferdinand le Taureau dont les Studios
Disney avait déjà adapté l'histoire en 1938 dans un court-métrage qui avait à
l'époque reçu un Oscar.
Ferdinand c'est un film sur la tolérance et en cette époque
de Noel, il est important à montrer aux enfants (pour les adultes c'est trop
tard) que les animaux ne sont pas nés pour être des machines à viande ou des
jeux pour arènes.
Je sais que le film ou mes propos vont choquer les
traditionalistes de la corrida, mais montrer se faire massacrer dans une arène
(comme pour les combats de chiens) pour le plaisir de mecs en rut, ce n’est pas
mon truc du tout, j'en ai jamais vu et je n'en verrais jamais, les animaux
remplaçants aux yeux des humains les jeux du cirque entre humains des temps
anciens.
Outre le côté tolérant du film, il y a aussi un côté très
écologique, montrant qu'on peut se passer de viandes aussi en tous cas abattus
dans des conditions normales ou l'animal ne souffre pas, on est pas dans la
jungle.
Alors avec ce Ferdinand qui aime les fleurs en faisant tout
de ne pas marcher dessus, d'aider ses copains de galère pour ne pas allez à l'abattoir
ou à l'arène, et de rendre hommage à son père, Ferdinand a tout du film Disney,
ce qui est intéressant d'avoir un autre point de vue, que notre cher Oncle.
Petit défaut, mais mince, Ferdinand à trop de corrélation
avec L'Age de Glace, les personnages se rassemblement dans leurs comportements,
la chèvre Lupe remplaçant Scrat, mais le tout se ressemble, mais cela au moins
l'avantage de savoir où on est. Lupe est petit à petit le personnage central en
tous cas celui qui attire l’œil, elle qui est là pour calmer les taureaux mais
qui est plus exciter qu'une puce, sautant partout, même contre les murs et ne
tenant pas en place et n'arrêtant pas de parler (pardon de bêler), avec aussi
un trio de chevaux sortis tout droits du Ballet Theater avec une chorégraphie
digne de West Side Story, garde les barrières barbelées aussi efficacement que
la 7ème compagnie garde leurs arrières sur le front.
Film sympa avec beaucoup d'abattage (mais pas d'animaux)
avec un rythme visuel endiablé et des dialogues à pas piquer des hannetons sans
sa faucille.
Et comme en plus c'est bien film filmée comme tous les films
Blue Sky, il n'est pas surprenant qu'il fasse partie des films sélectionnés
dans les récompenses de fin d'année, même si Coco va gagner les principales
récompenses.
Un bon moment et il faudra expliquer aux enfants ce qu'ils
viennent de voir sur les abattoirs et la tolérance, comme pour la corrida
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Carlos Saldhana
Scénario ! Robert L.Baird, Brad Copeland
D'après l'Oeuvre de : Munro Leaf
Musique : John Powell
Productuin : Bruce Anderson et John C.Donkin pour Blues Sky
Effets Visuels : Kirk Garfield
Son : Jeremy Bowker
Directeur de Production ; Sean M.Murphy
Casting : Christian Kaplan
Directeur Artistique : Thomas Cardone
Montage : Harry Hitner
Photographie ; Renato Falcao
DISTRIBUTION
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