Si vous suivez bien mon BLOG, vous suivez avec moi depuis quelques années les aventures cinématographiques de l'ami Matthieu et sa bande de copains tout aussi frapadingue, pouvant aussi bien raconter les aventures stupides de deux connards (qu'au cinéma) sur You Tube, mais également mettre le feu dans les relations entre la Corée du Sud et la France au niveau culturel tant soi-dit, allez à la recherche de la chambre perdue à Deauville de Will Ferrel (3 Days in Seoul et I Will Ferrel) , le réalisateur Matthieu Moerlen et ses amis Olivier et Joachim et sa bande de technicien nous avais proposé au début d'année la nouvelle arme de destruction massive "Aux Chiottes" tout un programme en passant.
En 2016 il nous avait proposé déjà "Les anciens l'appelaient Chaos" également comme les autres courts-métrages de ces sérial-filmeurs sur You Tube.
Il nous propose ici dans son nouvel opus une nouvelle vision du monde absurde dans lequel on vit, même si on ferme les yeux au passage de peur d’être infecté.
Et bien ce joli court-métrage traverse les festivals à travers non seulement la campagne française de Sète au autres belles régions de France et de ses festivals , de Montecatini , et une halte au Bucarest Short Film Festival ou nos amis ont reçu le Prix Spécial (le mot leur va bien) du Jury, comme quoi les roumains ont du goût.
Et bien vous allez me dire présenter nous ce chef d'oeuvre , et bien soyez patient, Aux Chiottes vous fera saliver d'attente car comme on dit plus le temps sera long, plus se sera bon de profiter de cette petite folie artistique.
Alors il faudra attendre la fin de l'année 2018 pour le voir , et oui Matthieu est Suisse faut pas le pousser , je rigole mais il va faire encore le tour des festivals avant les Oscars 2019 si si on rêve.
En attendant la Bande Annonce et le Making-Off de ce truc de folie mais qui montre toujours autant la folie et le talent de ces garçons, en attendant j'en suis sur un Long Métrage pourquoi pas en 2019 en face de Star Wars 9 pour couler ce dernier.
Aux Chiottes raconte l’histoire d' Alfred (Jack Servoz) artiste peintre constipé, en transit dans un aéroport parisien. Il est usé, il ne peint plus, au grand désarroi de son manager (Matthieu Moerlen) qui se ronge les ongles du manque d’implication de son poulain, pour qu’il peigne une nouvelle toile (l’appât du gain, plus que de l’œuvre en soi-même) et également de sa jeune copine qu’il trimballe comme un trophée (l’Ours et la Poupée). Ce trio ne va pas être invisible longtemps dans cet aéroport faisant le bonheur ou la stupeur des autres voyageurs en transit.
Alfred va alors se réfugier dans les toilettes, autant pour être tranquille que vouloir déféquer, d’où l’avantage d »’avoir des toilettes dans les aéroports (sinon imaginez-vous), ou coincer entre des rouleaux de papiers culs roses (pourquoi rose mystère, un signe politique ?) Alfred va avoir une vision qui va lui permettre de remettre la main à la pâte, mais quand on n’a pas de pinceaux on fait avec les moyens du bord.
Non Alfred, ne va pas utiliser son zizi comme Brent Ray Frazer, mais ses mains et son cerveau pour réaliser une œuvre plein de jets, de spasmes, de fulgurance artistique à l’aide de peu d’éléments en sa possession, comme des produits ménagers, du papier cul ou surtout du savon du distributeur, et va essayer si on l’emmerde pas de construire son œuvre.
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