El Marginal c'est une sorte de Prison Break mais d'où tu sort pas même pas avec les plans de la prison sur ton corps, ou Oz mais un tantinet (mais vraiment pas beaucoup) moins sexe. On pourrait le comparer surtout à Orange is New Black dans un univers masculin ou presque.
Synopsis : Buenos Aires. Luna, la fille du juge Lunatti, un fonctionnaire haut placé, est kidnappée en pleine rue, malgré la présence de gardes du corps. Le juge souhaite opérer dans le plus grand secret et de manière totalement officieuse. Il fait pour cela appel à Miguel Dimarco, un ex-policier incarcéré dans le pénitencier de Rio Azul, en Patagonie. Lunatti soupçonne l’existence de liens entre l’enlèvement de sa fille et la prison de San Onofre où il souhaite envoyer Miguel. L’ex-flic sera incarcéré sous une fausse identité – Osvaldo « Pastor » Peña – avec pour mission d’infiltrer une bande de détenus, soupçonnés d’être impliqués dans le kidnapping.
ATTENTION SPOILERS
L'histoire de Miguel devenu Pastor (Juan Minujin) pour sa couverture, mais intégré au quotidien, la vie, les vicissitudes, la violence, le racket, les viols, la drogue et surtout la corruption à tous les niveaux, car Pastor et ses co-locataires sont pas pires que ceux qui les gardent ou qui les mettent en Prison.
Même si Pastor est un petit délinquant et qui vas essayer avec cette mission de retrouver la fille du magistrat kidnappée, on est déjà dans l'irréel car comment imaginer que cette fille que tout le monde cherche se trouve quelque part dans cette prison dans une cellule non pas enfermée par la justice, mais kidnappée par ceux qui sont en prison avec lui ou avec elle, la bouffe et la surveillance étant faite pas les détenus eux-mêmes en cachette du directeur de la prison lui-même, mais vous inquiétez pas ce Directeur est aussi pourri que ceux qu'il gardent.
On est dans une prison Argentine avec tout le folklore que cela représente , car à l'intérieur c'est carrément la zone, comme les favelas célèbres dans l'Amérique du Sud, à l'intérieur , il y a les nantis avec des cellules individuelles, tout le matos indispensable en prison surtout dans cette région, télévision, téléphone, ventilateur (pas la clim faut pas exagérer) et même des femmes, des prostituées mais pas que.
Cela n'empêche les viols entre mecs sale habitude des prisons, mais également des bromances, même en dehors du quartier des "filles" comme les appelle les autres.
Ce qui est intéressant dans cette série, c'est le côté social comme dans le Film Baiser de la femme araignée d'Hector Babenco, avec ses relations de tensions quotidiennes, qui passent d'un camp à l'autre comme un simple baiser de la mort.
On est en surpopulation comme dans une boite de sardines, et c'est un vrai problème dans ces prisons d'Amérique du Sud, retrouvant en un seul endroit tous les problèmes de la société en dehors.
Malgré le contexte social de la série, qui a fait grand bruit en Argentine, l'autre qualité de la série c'est son humour noir, très noire sans limites, ou n'hésite pas à griller ses ennemis à l'intérieur, mais qui permet aussi à certains détenus commandés par Borges (Claudio Rissi) incroyable mafieux prêt à tout , même avec ses meilleurs amis ou son frère, de pouvoir sortir à l'insu de la Direction ou avec sa complicité (why not) et effectuer des braquages de banque ou effectuer des éliminations sordides.
Le directeur de la Prison (Gerardo Romano) mène toutes ses petites troupes avec vices et violences pour arriver à ses fins, même quand un de ses clients meurt dans les bras d'une prostituée.
Pour Pastor tout irais bien à la moitié de la série quand il arrive à délivrer la pauvre petite, mais on se dit tiens il reste quand même 5 épisodes, et là c'est que le génie marche car Pastor est trahi, et doit rester en prison et comme personne ne sait pourquoi il est là et ne le connait, la seule solution sera de tenter de s'évader.
Tous les personnages du film sont extraordinaire d'intensité et de réalisme, mais un domine toute la série car à chaque scène ou il figure, il explose tout le monde par sa personnalité plus qu'ambigu et au niveau de ses amitiés un de sa sexualité (attention Pastor ne te retourne pas ou ne bois pas n'importe quoi) il s'agit de Diosito le frère de Borgese, joué avec talent par Nicolas Furtado avec un look a faire fuir même les alligators dans un étang. Surtout que l'acteur dans la réalité est plutôt beau gosse. Bon par contre il faut pas faire confiance à ce Diosito qui même quand il apprend qui est Pastor , préfère tués tout ce qui le dérange dans sa relation avec Pastor son amour.
Toute la série est de ce type, avec un scénario diabolique qui ne repend personne maintenant vu la fin plutôt sanglante de la série, je suis curieux comment ils vont rebondir pour retrouver les personnages dans la saison 2 qui est en cours de tournage.
Cette série diffusée en ce moment sur Canal Plus, a remporté le Grand Prix du Jury au MIPTV, et a surtout marquer les esprits dans son pays d'origine.
Le film a été tourné dans une ancienne prison désaffectée après 80 ans d'utilisation, sur que les murs parlaient encore de ce qui se passait dans cette prison.
En tous cas l'Enfer est pas au ciel, mais ici en Prison et Prison Beak a a côté c'es Disneyland
NOTE : 16.20
DISTRIBUTION
- Juan Minujín - Miguel Palacios / Osvaldo "Pastor" Peña
- Gerardo Romano - Antín
- Martina Gusmán - Emma Molinari
- Claudio Rissi - Mario Borges
- Maite Lanata - Luna Lunati
- Mariano Argento - Cayetano Lunati
- Abel Ayala - Cesar
- Carlos Portaluppi - Morcilla
- Nicolás Furtado - Juan Pablo "Diosito" Borges
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