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lundi 31 juillet 2017

UN LIVRE POUR VOS VACANCES : LES MAINS AU CINEMA DE SANDRINE MARQUES

Si Quentin Tarantino fait une fixation sur les pieds, d'autres réalisateurs sont nettement plus portés sur les mains. Et beaucoup plus qu'on ne le croit au premier abord. Il y a bien sûr Charles Laughton et les phalanges tatouées de Robert Mitchum dans La Nuit du chasseur ou le Pickpocket de Robert Bresson, qui ont tous deux une place de choix dans le livre de Sandrine Marques (la couverture et une partie de l'introduction pour l'un et un chapitre entier pour l'autre). Et il sont bien entourés.
C'est ainsi que Le Voleur de bicyclette et Gilda sont réunis par l'affiche du film avec Rita Hayworth et ses célèbres gants, que Freddy Krueger et Edward aux mains d'argent combinent des griffes et la présence de Johnny Depp au casting, ou que les cinémas d'Alfred Hitchcock, Claude Chabrol et Fritz Lang se rejoignent comme les doigts de la main dans leur rapport au crime. Citons également la perversité de Lolita, ou les parallèles manuels de Heat, parmi les chapitres de ce livre qui nous offre un autre point de vue sur des longs métrages que certains connaissent par coeur.
Illustré par les photogrammes issus des scènes évoquées dans le livre, "Les Mains au cinéma" se compose de quinze (courts) chapitres brassant aussi bien le néoréalisme italien et les super-héros que l'horreur ou le cinéma de Martin Scorsese, qui apparaît comme le plus fétichiste des réalisateurs avec quatre longs métrages évoqués. Des oeuvres que vous aurez sans doute envie, au même titre que les autres, de revoir afin d'approfondir votre lecture d'un ouvrage à mettre entre les vôtres de mains.
"Les Mains au cinéma" de Sandrine Marques - Edité chez Aedon - Disponible depuis le 12 juillet - 19 euros

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