Synopsis : Touko Laaksonen, officier héroïque de la Seconde Guerre mondiale, est de retour en Finlande. Mais la vie à Helsinki n’est pas de tout repos. La persécution contre les homosexuels est insidieuse les contraignant le plus souvent à se marier et avoir des enfants. Touko trouve alors refuge dans l’art dessinant dans le plus grand secret des hommes musclés, désinhibés et fiers d’être gays.
Il est intéressant de savoir que dans l'imaginaire des uns et des autres comme les dessins de Laaksonen , que je connaissais sans vraiment savoir ce que cela représentait, il y avait une histoire, un homme , l'histoire d'une nation et une légende pour les personnes qu'ils représentent.
C'est de mémoire mon premier film finlandais que je regarde, et celui-là a mis 25 ans a ce faire, c'est dire le rythme des films dans ce pays.
Même si Tom of Finland le nom sous lequel est connu Karukovski à travers ces oeuvres a très influencé le monde de la mode Tom Ford, Jean Paul Gautier mais surtout la musique car le look de ces chanteurs se rapprochent beaucoup ces dessins, comme Frankie Goes To Holluwood, Freddie Mercury et surtout les Village People condensé plus féminin de l'imaginaire masculin des dessins de Tom.
Intéressant de voir, comment les hommes vivaient leurs homosexualité dans un pays aux moeurs soviétiques ou ceux-ci se retrouvaient plus dans un univers proche de Querelle de Brest. Pas facile dans ce pays de vivre ce qu'on le ressent à trop vouloir se cacher pour éviter d'allez en prison ou de finir dans l'indignation des couvertures de journaux.
On s'aperçoit aussi le traumatisme de la seconde guerre, pour Tom qui l'a toujours poursuivi tout au long de sa vie, même s'il vit plus facilement ce qu'il est aux Etats-Unis avec ce monde virevoltant pour lui et libéré de toutes contraintes, il a quand même laissez l'amour de sa vie en Finlande, ami entrain de mourir du Sida.
Finalement j'ai trouvé la partie Finlandaise plus intéressante humainement et socialement que la partie américaine un peu fouillis.
Hasard ou pas on a appris que le réalisateur allait raconté la jeunesse de J.R Tolkien avec Nichoals Hoult.
NOTE : 12.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Dome Karukovski
Scénariste ; Aleksi Bardy
Musique ; Hildur Guonadottir
Production ; Aleksi Bardy, Mila Haavisto et Annika Sucksdorff
Son : Niklas Skarp et Christian Holm
Costumes ; Anna Vilppunen
Décors : Christian Olander
Montage Harri Yionen
Photographie ; Lasse Frank Johannessen
DISTRIBUTION
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