Synopsis ; Interdit aux moins de 16 ans
Australie, été 1987. Un soir, alors que la jeune Vicki Maloney se rend à une soirée, elle est abordée dans la rue par Evelyn et John White, deux trentenaires qui l’invitent chez eux. Sur place, elle comprend qu’elle est tombée dans un piège. Séquestrée, sa seule chance de survie sera d’exploiter les failles du couple…
Love Hunters n'est pas sans nous rappeler des affaires comme celle de Natasha Kampush ou plus près de nous avec l'affaire Fourniret, ou dans ce dernier cas, un couple dont la femme était sous influence, kidnappait des jeunes filles pour leur besoin sexuel.
Le film marque vraiment ces lignes avec l'homme lié au sexe, et la femme amoureuse, dans une grande épopée amoureuse mais sanglante et sans limite.
Le film me fait pense aussi à Kampush, par le fait que dans les deux cas, le(s) kidnappeur(s) habitait et détenait leur otage dans une banlieue aisée résidentielle, et vivait donc en plein milieu d'autres habitants, sans que personne ne sache ce qui se passait entre ses murs, chez le ravisseur de Natasha Kampush, sa maison avait été inspecté par la Police sans rien y trouver.
Pour rendre crédible le fait que Vicki (Ashley Cummings) puisse monter dans la voiture de ses futurs tortionnaires il fallait que ce soit crédible, c'est pour cela que le réalisateur a choisi l'acteur de comédie populaire en Australie "Stephen Curry" pour jouer John White. Tout comme d'ailleurs sa complice mi femme, mi maîtresse Evelyn (Emma Booth qui est mannequin dans la vie), oui tout les meurtriers n'ont pas la tête de Jigsaw.
Va commencer dans cette maison un jeu malsain entre Evelyn et son mari d'une mart et de John avec Vicki, l'une étant jalouse évidemment de l'autre, car voyant son homme prendre un peu plus son pied avec son otage, qu'avec sa femme.
Même leur chien qui pouvait être un lien docile entre eux, va être le jouet de la haine de la part de John , pour montrer qu'il y a que lui qui décide, et on s'aperçoit vite que sa femme finalement est aussi otage de cet homme, même quand il faut participer aux parties orgiaques et faire souffrir la jeune Vickie, elle n'est pas la dernière.
Evidemment les scènes les plus violentes sont suggérés, car ce n'est pas vraiment le but du réalisateur, se préoccupant plus de la vie quotidienne de ces ravisseurs que de nous montrer du sordide, même si certaines sont pénibles par le résultat (comme celle du chien).
De l'autre côté, le point de vue de la jeune Vicki n'est pas l'essentiel de l'histoire, la seule chose pour elle d'important s'est de s'échapper et de profiter de chaque instant de la brouille entre mari et femme, pour entrer dans la tête d'Evelyn et de la faire douter du bien fondé de tout cela.
Malgré des lenteurs prévisibles dans ce type de film la tension monte au fur et à mesure que les parents se rapproche de leur fille, avec quand même la scène de fin qui s'étire avec des ralentis pur agrémenter le tout.
Finalement un bon polar bien ficelée malgré ces lenteurs avec un trio de comédien parfait.
NOTE : 14.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Ben Young
Scénario : Ben Young
Musique ; Dan Luscombe
Production : Melissa Kelly
Costumes ; Terri Lamea
1er Assistant Réalisateur : Andrew Power
Casting : Anousha Zarkesh
Décors : Clayton Jauncey
Directeur Artistique : Louise Brady
Montage : Merlin Eden
Photographie Michael McDermott
DISTRIBUTION
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