Première collaboration pour Luc Besson et Alexandre Desplat
Le compositeur qui a été nommé à huit reprises aux Oscars, et qui a reçu la statuette de la meilleure musique pour The Grand Budapest Hotel, en 2015, travaille pour la première fois sur un film de SF. Ainsi qu'avec Besson, qui faisait régulièrement appel jusqu’ici à Eric Serra. C’est seulement la troisième fois après Angela-A et Malavita que le réalisateur ne travaille pas avec son compositeur fétiche.
Le compositeur qui a été nommé à huit reprises aux Oscars, et qui a reçu la statuette de la meilleure musique pour The Grand Budapest Hotel, en 2015, travaille pour la première fois sur un film de SF. Ainsi qu'avec Besson, qui faisait régulièrement appel jusqu’ici à Eric Serra. C’est seulement la troisième fois après Angela-A et Malavita que le réalisateur ne travaille pas avec son compositeur fétiche.
Alexandre s’est "adapté à l’univers de Valérian", explique l’article avant de citer l’artiste : "J’apprécie l’humour et la légèreté (de cet univers, ndlr). Ce n’est pas le drame wagnérien de Star Wars. Il n’y a pas de problème psychanalytique et il ne va pas coucher avec sa sœur ni tuer son père !" Avant de rejoindre Valérian, Alexandre Desplat avait pourtant été rattaché à la création de la BO d’un épisode de La Guerre des Etoiles : Rogue One. Mais il a laissé tomber le projet peu de temps avant sa sortie, et Michael Giacchino (les nouveaux Star Trek, Doctor Strange…) l’a remplacé au pied levé.
La musique de film revient (enfin) à Radio France
L’article précise que c’est la première fois depuis 22 ans qu’une bande originale de film est enregistrée par l’ONF. La dernière fois, c’est Jean-Paul Rappeneau qui avait engagé Jean-Claude Petit pour orchestrer Le Hussard sur le toit, en 1995. Le Monde détaille alors que ce n'était pas gagné d'avance pour la musique de Valérian car "par habitude autant que par choix", Alexandre Desplat "se serait naturellement tourné vers le London Symphony Orchestra (LSO)". Michel Orier, directeur de la musique et de la création culturelle à Radio France, ajoute que ce projet ambitieux doit servir d'exemple aux studios de cinéma et que son groupe "doit prouver qu’il peut rivaliser avec la Rolls européenne de la musique de film". Alexandre Mahout, à la tête de la branche musicale d’EuropaCorp, laisse lui aussi clairement entendre qu'il a fallu négocier : "Dans l’équipe de Besson, on a tiqué devant ces temps de pause démentiels prévus par les conventions collectives. A ce rythme, l’enregistrement aurait pris trois semaines". Il a finalement été enregistré en six jours, à raison de 20 minutes de partition mises en boîte par jour. "Quand il y a un projet de cette ampleur, c’est facile de s’adapter, considère Orier. Il nous faut être présents sur cette gamme d’œuvres, ne pas les laisser filer au moment où ferment les studios Davout, le dernier grand studio français de prise de son."
L’article précise que c’est la première fois depuis 22 ans qu’une bande originale de film est enregistrée par l’ONF. La dernière fois, c’est Jean-Paul Rappeneau qui avait engagé Jean-Claude Petit pour orchestrer Le Hussard sur le toit, en 1995. Le Monde détaille alors que ce n'était pas gagné d'avance pour la musique de Valérian car "par habitude autant que par choix", Alexandre Desplat "se serait naturellement tourné vers le London Symphony Orchestra (LSO)". Michel Orier, directeur de la musique et de la création culturelle à Radio France, ajoute que ce projet ambitieux doit servir d'exemple aux studios de cinéma et que son groupe "doit prouver qu’il peut rivaliser avec la Rolls européenne de la musique de film". Alexandre Mahout, à la tête de la branche musicale d’EuropaCorp, laisse lui aussi clairement entendre qu'il a fallu négocier : "Dans l’équipe de Besson, on a tiqué devant ces temps de pause démentiels prévus par les conventions collectives. A ce rythme, l’enregistrement aurait pris trois semaines". Il a finalement été enregistré en six jours, à raison de 20 minutes de partition mises en boîte par jour. "Quand il y a un projet de cette ampleur, c’est facile de s’adapter, considère Orier. Il nous faut être présents sur cette gamme d’œuvres, ne pas les laisser filer au moment où ferment les studios Davout, le dernier grand studio français de prise de son."
Quel type de musique rythmera Valérian ?
"J’ai apporté une partition assez virtuose", promet Alexandre Desplat. Mais encore ? Le compositeur a demandé à l’équipe de projeter des images de Valérian pendant l’enregistrement, afin que tout le monde soit plongé dans l’univers imaginé par le scénariste Pierre Christin et le dessinateur Jean-Claude Mézières. Il précise s’être beaucoup inspiré de Claude Debussy et Maurice Ravel pour leurs "touches de couleurs avec beaucoup de passages soli". Ses conseils aux artistes ? Il répétait sans cesse les adjectifs "étalé" et "feutré" aux musiciens. "J’ai développé ce lyrisme contenu dans les films d’Audiard, depuis Sur mes lèvres. Solrey (son épouse et directrice artistique, ndlr) m’a fait comprendre qu’on pouvait utiliser le violon sans être romantique. »
"J’ai apporté une partition assez virtuose", promet Alexandre Desplat. Mais encore ? Le compositeur a demandé à l’équipe de projeter des images de Valérian pendant l’enregistrement, afin que tout le monde soit plongé dans l’univers imaginé par le scénariste Pierre Christin et le dessinateur Jean-Claude Mézières. Il précise s’être beaucoup inspiré de Claude Debussy et Maurice Ravel pour leurs "touches de couleurs avec beaucoup de passages soli". Ses conseils aux artistes ? Il répétait sans cesse les adjectifs "étalé" et "feutré" aux musiciens. "J’ai développé ce lyrisme contenu dans les films d’Audiard, depuis Sur mes lèvres. Solrey (son épouse et directrice artistique, ndlr) m’a fait comprendre qu’on pouvait utiliser le violon sans être romantique. »
On sait aussi que la chanteuse de RnB Rihanna et le claviériste de jazz Herbie Hanckock ont participé à Valérian. Ce dernier a même composé un morceau-hommage "avec une basse funky, de l’électronique, de la batterie et un violoncelle électrique" intitulé "Big Market". Alexandre Desplat conclut : "Cette partition est un mélange de mon héritage français et de ma culture américaine". Il faudra patienter jusqu’au 26 juillet pour découvrir le résultat
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire