Le célèbre Bâtiment des Forces Motrices à Genève accueillait la cérémonie et Ma vie de Courgette de Claude Barras a reçu la distinction de Meilleur film de fiction – et non d'animation, il n'y a pas de coquille !
Le film a valu également le prix de la Meilleure musique de film à l'excellente Sophie Hunger et le Prix spécial de l'Académie à Marie-Eve Hildbrand, pour le casting et la direction d'acteurs, ce qui est évidemment unique pour une animation en volumes.
Du côté des courts, l'égalité ayant récemment donné deux vainqueurs ex aequo aux César s'est aussi produite ici, avec le même nombre de voix au sein de l'Académie helvétique pour La femme et le TGV de Timo von Gunten et Bon voyage de Marc Raymond Wilkins (photo).
Sélectionné notamment aux derniers festivals Paris Court devant et de Clermont-Ferrand, celui-ci est encore visible en ligne sur notre site, pour nos abonnés et jusqu'au 11 avril prochain.
La 20e édition du Prix du cinéma suisse a vu deux longs métrages récompensés dans trois catégories. Le réalisateur Claude Barras a reçu la distinction de « Meilleur film de fiction » pour « Ma vie de Courgette ». Le film a valu également le prix de « Meilleure musique de film » à Sophie Hunger et le Prix spécial de l'Académie à Marie-Eve Hildbrand, pour le casting et la direction d'acteurs. Le long métrage « Die göttliche Ordnung », de Petra Volpe, a été récompensé dans les catégories « Meilleur scénario » (Petra Volpe), « Meilleure interprétation féminine » (Marie Leuenberger) et « Meilleure interprétation dans un second rôle » (Rachel Braunschweig). Le documentaire « Cahier africain », d’Heidi Specogna, a reçu le trophée du « Meilleur documentaire » et a valu le prix du « Meilleur montage » à Kaya Inan. « Un Juif pour l'exemple », de Jacob Berger, et « Aloys », de Tobias Nölle, reçoivent chacun un trophée, celui de « Meilleure interprétation masculine » pour le premier (Bruno Ganz) et celui de « Meilleure photographie » pour le second (Simon Guy Fässler).
Les courts métrages « Bon voyage », de Marc Raymond Wilkins, et « La femme et le TGV », de Timo von Gunten, ont eux aussi reçu une distinction chacun. Récompenser deux films dans une même catégorie tient de l'exception. Les deux films ayant bénéficié du même nombre de voix de la part des membres de l'Académie du cinéma suisse, l'Office fédéral de la culture a décidé de les récompenser les deux. Le trophée du « Meilleur film d'animation » a été attribué à « Au revoir Balthazar », de Rafael Sommerhalder, et celui de « Meilleur film de diplôme » à « Digital Immigrants », de Norbert Kottmann et Dennis Stauffer.
Bruno Ganz a été non seulement récompensé pour sa prestation dans « Un Juif pour l'exemple », il a aussi reçu le Prix d'honneur pour l'ensemble de son œuvre. « Promeneur dans les mondes de ce monde, il a créé une grande œuvre. C’est ce que nous saluons aujourd’hui chez Bruno Ganz », a souligné le conseiller fédéral Alain Berset, dans le discours qu’il a tenu à son propos.
Cette reconnaissance officielle donnée à la création cinématographique suisse est un engagement de l’Office fédéral de la culture. La cérémonie est réalisée en partenariat avec la SRG SSR et l’Association « Quartz » Genève Zürich et en collaboration avec SWISS FILMS, l’Académie du Cinéma Suisse et les Journées de Soleure. Elle est organisée par la Confédération depuis 2012.
Le prochain Prix du cinéma suisse aura lieu le vendredi 23 mars 2018 à Zurich.
Choix des lauréatsLe Département fédéral de l'intérieur désigne les lauréats parmi les films nominés par la commission de nomination, qui se base sur les recommandations des 350 membres de l'Académie du cinéma suisse. Les lauréats des différentes catégories du Prix du cinéma suisse ne sont pas récompensés par une somme d’argent additionnelle.
« Meilleur film de fiction » et « Meilleur film d'animation »Les longs métrages d'animation (minimum 60 minutes) ne peuvent concourir que dans la catégorie « Meilleur film de fiction » et les courts métrages d'animation (moins de 60 minutes) que dans la catégorie « Meilleur film d'animation ». La politique des prix est ainsi cohérente avec la politique d'encouragement de l'Office fédéral de la culture.
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