Synopsis : Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?
Avec une incroyable campagne de publicité d'affichage avec le "Nouveau Slumdog Millionnaire" on est parti sur des bases élevés pour sortir ces mouchoirs (un ne suffit pas) et suivre cette histoire même si elle est vrai et bouleversante, mais la manière de nous y emmenez est quand même trop.
Le film se déroule sur deux périodes qui s'entrecroisent à l'écran, avec cette parti en Inde, magnifique pratiquement sans dialogues, qui montrent la misère de ces habitants et surtout de ces enfants abandonnés à leurs sorts de pauvreté et tristesse au quotidien. Cette partie ce serait suffit à elle même , pleine d'humanité et de montrer l'inimaginable à notre époque comme dans le magnifique Nocturne Indien d'Alain Corneau.
Mais voilà on nous inflige, la machine à pleurer dans la partie en Australie ou des parents vont adopter deux enfants, un qui va réussir (Dev Patel) et l'autre refusé cette nouvelle vie (Nawazuddin Siddiqui) avec une Nicole Kidman qui en fait des tonnes dans le rôle de cette maman adoptive.
Et comme je suis loin d'être un fan de Dev Patel ou le succès lui est monté à la tête, ici il se la joue "mois je" qui m'énerve à chaque plan ou il apparaît.
Et pourtant cette histoire de frères qui se cherchent pendant des années (enfin un) entre Saroo et Guddu est superbement filmés et amenés avec cette fin lumineuse, malgré la noirceur du pays et du monde où ils vivent.
Donc entre deux histoires qui s'entrecroisent, celle d'un pays immense, qui ignore ses enfants perdus, abandonnés ou mendiants et celle de l'adoption ou chacun se cherche, je préfère nettement la première partie, et je regrette que l'on souhaite que l'on pleure trop, en mettant du cliquant sur les affiches, sans trouver des solutions à ce qui se passe là-bas en Inde.
On pleure la misère et on remet 6 Nominations aux Oscars, mais tant que c'est loin on s'en fout.
NOTE : 13.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Garth Davis
Scénariste ; Luke Davies
D'après l'Oeuvre de : Saroo Brierley
Musique ; Hauschka et Dustin O'Halloran
Production : Ian Canning, Emile Sherman, Angie Fielder
Maquillage : Zeljka Stanin
Coach ; Miranda Harcourt
Monteur Son ; Robert Mackenzie
Son ; Robert Mackenzie
Costumes Cappi Ireland
Casting : Kirsty McGregor
Décor : Chris Kennedy IV
Montage ; Alexandre de Franceshi
Photographie ; Greig Fraser
DISTRIBUTION
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire