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jeudi 9 juin 2016

MON AVIS SUR LE FILM "LE LENDEMAIN" DE MAGNUS VON HORN (La pilule de la rédemption)

LE LENDEMAIN de Magnus Von Horn est un drame Suédois.

Le cinéma Européen commence à prendre de plus de place dans la qualité cinématographie mondiale, faisant même de l'ombre au Cinéma Asiatique qui a du mal à franchir leurs frontières, et notamment les films venant des pays du froid (Suède, Norvège, Islande, Finlande et Danemark).

Pays qui nous démontre film après film, notre méconnaissance de leurs moeurs et politique sociale, qui semblait de loin être idéal, et bien c'est pays aussi souffre de ce qu'on peut appeler "l'isolement social".

Le Lendemain : Photo Ulrik Munther

"John, encore adolescent, rentre chez son père après avoir purgé sa peine de prison et aspire à un nouveau départ. Mais la communauté locale n’a ni oublié, ni pardonné son crime. Sa présence attise les pires pulsions chez chacun, l’atmosphère devient menaçante, proche du lynchage. Rejeté par ses anciens amis et abandonné par ses proches, John perd espoir et la violence qui l’a conduit en prison refait peu à peu surface. Dans l’impossibilité d’effacer le passé, il décide d’y faire face."

Le Lendemain : Photo Ulrik Munther

Ulrich Munther (John) l'acteur principale du film est une idole dans son pays la Suède, étant un chanteur reconnu qui avaient interprété à 18 ans une chanson "Soldiers" dont les paroles répétaient "We're soldiers,We're soldiers" évoquant des soldats sur le champ de guerre, mais en Suède , les jeunes de 18 ans n'ont pas connu les champs de bataille heureusement pour et c'est cela tout le paradoxe.


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Munther (John) dans le film est un jeune homme qui a un très lourd passé et qui rentre chez son père après une peine de prison, mais dans un petit pays comme la Suède, et dans un village aussi peu peuplé que Marly Gomont, difficile de ne pas croiser habitants et jeunes de son âge, qu'ils l'ont connues avant son excès de violence.

Le Lendemain : Photo Ulrik Munther

Peut-on ou veut-on qu'une personne qui a fait de la prison, peut-il se réinsérer dans une société qui le regarde différemment maintenant.

Autant par ceux qu'ils ne l'ont même pas connus et qui vivent sur les on-dits, que ce qui doivent revivre avec lui son père, son grand-père où ses profs, pas facile de faire semblant.

Le Lendemain : Photo Ulrik Munther

John le héros fait comme il ne sait rien passer auparavant, il fait profil bas, mais la bouilloire de son cerveau est prête à exploser à tout moment, tout au début il se laisse faire, il ne réagit pas quand on e gifle, fait profil-bas quant les élèves du lycée le meutrisse et l'humilie à chaque regard ou croisement, avec une envie de meurtre indélébile s'ils le pouvaient.

Seule une ado Malin (Loa Ek) semble fascinée par le personnage, ou peut-être le fait qu'il soit un meurtrier, le syndrome Stockholm est si bien utilisée dans ce film suédois.

Le Lendemain : Photo

John devrai aussi faire face à sa famille, Martin (Mats Blomgren) père rigide dans sa communication, qui laisse qu'un petit espace entre lui et son fils dans la rédemption, mais le défendant quand même quand la situation  le demande.

Le Grand-Père (Wieslaw Komasa) dans un état lymphatique mais qui a encore une violence exacerbée envers tout ce qui est autour de lui, ayant un conflit avec son propre fils.

Le Lendemain : Photo Ulrik Munther

Et il y a aussi Filip (Alexander Nordgren) , le seul espoir de la famille, posant des questions irréalistes à son frère sur son séjour en prison, mais devant subir moralement les violences de la famille, servant de boulier pour compter les poings.

Le réalisateur ne donne aucun jugement de sa part sur les personnages du film, ne justifiant ou dénonçant aucune violence, le film me fait penser au film danois "La Chasse" avec l'effet de meute dans un petit village comme celui-là, et donnant plus un avis sur la société suédoise pas si idyllique que cela.

Le Lendemain : Photo

Un film très intéressant sur le fond (pas de nouveauté sur l'écriture cinématographique) qui fait monter la pression seconde après seconde, pour arriver à l'inéluctable, quand on connait ce que le John a dans la tête.

Le film avait été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2015, et son réalisateur dont c'est son premier film n'à que 36 ans.

Le Lendemain : Photo Mats Blomgren

Ulrich Munter (star aussi au Japon) à passé un mois en milieu rural avec de taureaux pour avoir l'esprit du jeune héros du film.

Note : 14.20

Le Lendemain : Photo

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Magnus Von Horn
Scénario : Magnus Von Horn
Production ; Mariusz Wlodarski et Madeleine Ekman
Maquillage : Sari Nuttunen
Cascades : Martin Zetterlund
Son : Michal Robczewski et Jean Guy Vréna
Costumes ; Anna Karin-Cameron
1er Assistant réalisateur ; Toni Savela
Directeur de Production ; Ronny Fritshe, Haszka Bukowska et Agnieska Wasiak
Décor ; Jagna Dobesz et Henrik Rylhander
Montage : Agnieszka Glinska
Photographie ; Lukasz Zal

DISTRIBUTION



Ulrik Munther

Ulrik Munther
Rôle : John

Mats Blomgren

Mats Blomgren
Rôle : Martin

Alexander Nordgren

Alexander Nordgren
Rôle : Filip

Wieslaw Komasa

Wieslaw Komasa
Rôle : Grand-père

Loa Ek

Loa Ek
Rôle : Malin

Ellen Jelinek

Ellen Jelinek
Rôle : Bea

Inger Nilsson

Inger Nilsson
Rôle : Professeur principal

Oliver Heilmann

Oliver Heilmann
Rôle : Kim

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