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dimanche 22 février 2015

QUE C'EST DURE DE DEVENIR VIEUX ET SENILE !!!!!

Si la guerre n'a pas eu lieu entre les deux "Saint Laurent" lors de la cérémonie des César (Timbukturemportant tous les trophées), Pierre Bergé n'a pu s'empêcher de descendre le film de Bertrand Bonello au terme de la soirée.
On le savait depuis le début des deux projets, Pierre Bergé, l'ancienne éminence grise de la maison Saint Laurent, soutenait depuis le premier jour le biopic de Jalil Lespert avec Pierre Niney et Guillaume Gallienne, ayant été un consultant de choix dans l'élaboration du film, et ayant ouvert toutes les portes de l'empire Saint Laurent pour faciliter la réalisation de cette production.
Pierre Bergé alla même jusqu'à essayer de faire interdire l'autre film - Saint Laurent, de Bertrand Bonello, avec Gaspard Ulliel -, en vain. Si ce dernier remporta une première victoire de prestige en étant sélectionné au dernier Festival de Cannes et en s'offrant une médiatisation glamour, le box-office avait largement parlé en faveur du premier : Yves Saint Laurent de Jalil Lespert engrangea 1,6 million d'entrées lors de son exploitation, lorsque le Saint Laurent de Bertrand Bonello peinait à dépasser les 300 000 spectateurs.
Hier, l'ultime "épreuve" de la guéguerre a eu lieu et le champ de bataille fut la cérémonie des César. Pas au vu du palmarès, étant donné que l'affrontement n'a pas eu lieu, les votants préférant le film de Abderrahmane Sissako, ne laissant que des miettes aux deux biopics, soit un César chacun : un des costumes pour le Bonello, et un, plus prestigieux, du meilleur acteur pour Pierre Niney. Non, ce n'est pas au nombre de statuettes et durant la soirée que l'affrontement a eu lieu. Mais plus tard, sur Twitter.
Pierre Bergé a tout d'abord tweeté son bonheur de voir Pierre Niney couronné :"Fou de joie, Pierre Niney César du meilleur acteur pour son interprétation d'Yves Saint Laurent. Ce n'est que justice, il a été génial."


Avant d'aller sur un terrain un peu plus glissant et de prendre directement Bertrand Bonello à parti : "YSL Bonello. César du costume. Os à ronger. César de complaisance qu'il ne mérite même pas. Film méchant, homophobe, où seul Ulliel existe."


Parfois, il faut juste que ça sorte...

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