ELECTION OR NOT ERECTION

Érigeons nous en Électeur en ce Dimanche pour voter pour nos films préférés, à Gauche avec le film Sud-Africain "Skin" sur l'Apartheid, A droite avec le capitaliste, libéral producteur Luc Besson avec 3 Days to Kill, ou à l'Extrême avec le porno qui porte pas son nom "The Canyons" un film pas riquiqui.

Comme on est également au début du printemps, on doit faire le ménage dans nos greniers à films, avant Cannes, et la sortie des gros Blockbusters à partir de la semaine prochaine.

Pour Commencer un film d'Anthony Fabian "Skin" avec Sophie Okonedo, Sam Neil, Alice Krige, Ben Botha, et Ruan Book.

Bien sûr, rien avec la série sexy "Skin", ni un film sur le nazisme, quoi que, raconte l'histoire d'un couple blanc sud-africain qui font partie pendant l'Arpatheid, du parti nationaliste au pouvoir, vont avoir contre toute attente une enfant métisse.

La fibre parentale est là, malgré la différence de couleur, et vont élever leur fille, au détriment de toutes les lois de l'Apertheid, qui empêche les enfants de noirs de prendre des cours dans une école blanche, et d'habiter sous le même toit que des blancs.

Une famille respectable, jusqu'au jour ou leur fille adolescente, va tomber amoureux d'un copain black, qui vite dans les Towships. A partir de là on comprend que les parents élevaient leurs filles comme une blanche, et vont la rejeter jusqu'à la mort du père et les 1ères élections livres en Afrique du Sud.

Un film fort, qui nous rappelle l'histoire blanche et noire de ce pays.

Note : 15.20

On continue à droite, dans les rues de Paris, avec le film de McG "Taken 3", non plutôt "3 Days to Kill", Kevin Costner remplaçant Liam Neeson, dans le même type de rôle et aussi Amber Head, Hallie Steinfield, Connie Nielsen, Tomas Lemarquis, Richard Sammel, Jonas Bloquet et Marc Andréani.

Même si le film commence bien, avec la poursuite de l'Albinos, la suite ou Ethan Renner un agent de la CIA au lieu de se focaliser sur la poursuite des méchants, doit faire face à une maladie incurable et faire une dernière mission pour obtenir un remède miracle, tout en revoyant sa fille et son ex-femme , des scènes pathétiques au demeurant, et trop longue , très longue, entrecoupé et c'est pourquoi je parle de capitaliste libéral, de marque de moto, vélo, voiture, montre et marque de magasin de luxe.

On attend rien de McG (Target) mais le pauvre Kevin nous fait pitié depuis son sommet avec "Danse avec les loups", à Waterlod l'a vraiment coulé.

Par contre belle surprise avec Marc Andréani, un méchant qui colle comme un sparadrap comme dans Tintin.

Maintenant passons à l'extrême de la semaine avec "The Canyons" de Paul Schrader (Américan Gigolo et Féline) avec Lindsay Lohan (qui produit le film), James Deen (un acteur porno hétéro quoi que), Nolan Gérard Funk (une des stars de Glee, de Spectacular et vu dans Roddick).

On retrouve aussi dans le film Gus Van Sant en tant que médecin qui soigne la "Psychose" de Deen, après une partouze arrosée.

Le film dont son scénario est signé Bret Easton Ellis (Américan Psycho, Neige sur Beverly Hills, Luna Park et Les lois de l'attraction, ou Christian, jeune producteur de films ambitieux, est amoureux fou de Tara, une actrice qu’il abrite sous son toit. Obsédé par l’idée qu’elle le trompe, Christian fait suivre Tara et découvre qu’elle entretient effectivement une liaison. Sa jalousie se fait d’autant plus grande que l’amant de Tara n’est autre que Ryan, ex petit-ami de cette dernière qu’elle a imposé sur le futur projet cinématographique de Christian.
Le producteur décide alors de les piéger tous les deux, sacrifiant au passage ce qui lui reste d’humanité dans des jeux pervers et violents…

Le film est produit par Lindsay Lohan ex-star de Disney (27 ans) qui en fait 10 de plus minimum dans le film, ou s'y on regarde de près on y voit bleu, écorchure et graisse à tous les étages, une mise en abîmes en quelque sorte.

Comme dans toutes les histoires d'Ellis, les hommes sont super beaux et dominateurs, et les femmes mis au second rang, finissant découper souvent en morceaux, faudra faire de la psychanalyse.

Un film très sexe, cul cul, ou le kiki de chez kiki de James est loin d'être riquiqui, mon dieu mon dieu (en forme pour ce prochain rôle "Dumbo") , mais mal mis en scène, il est vrai que Schrader n'a jamais été un réalisateur, mais garde ses obsessions , dans des scènes en huit-clos, comme dans les chambres qui est une habitude, et le parcours dans Los Angelès en voiture, possession de l'homme.

Il faut savoir que James Deen (rien à voir avec le vrai) faux airs de Franco et Gordon Lewiit, et un acteur porno américain à la tête de 1000 films, que je ne vais pas énumérer ici. Il a cet avantage d'être d'un autre stéréotype que les autres acteurs bodybuldés comme d'ancienne star de Boysbands français, comme d'autres dans le vrai cinéma (Radcliffe, E.Wood ou Jamie Bell) qui n'ont rien à voir avec la mode actuelle (Cooper, Pitt, Reynolds).

Finalement James Deen ne s'en sort pas si mal, car il joue de ce qu'il est dans la vie, avec son corps, sa démarche et son regard de tueur (ne pas rester seul avec lui), ou même à 4 (deux filles, deux garçons, vous aurez droit à une partouze avec 6 possibilités.

Heureusement, on a du vrai Ellis vers la fin, quand il ne faut pas couper au téléphone !!!

Je ne comprend pas l'interdiction au moins de 12 ans, il y a beaucoup de sexe masculin, deux trois seins, une partouze, des strip-tease , et des propos très sexe et en plus assez violent.

Note : 12.10

Lindsay Lohan

Lindsay Lohan et Jame Deen

Nolan Gérard Funk