Car comparer une comédie française bien lourde et pas drôle et un bijou de sensibilité et de drôlerie américaine, il y a un monde que j'aime franchir.
De plus, également Forminable, le cinéma UGC des Halles, car ce matin on aura eu le droit à 3 coupures du film de Boon, sans qu'on connaisse la fin , nous disant que le film était fini (peu-être) à cause des travaux (un dimanche) au dessus.
Formidable la performance d'Adèle Exachorpoulos et Forminable le peu d'intérêt du réalisateur pour les spectateurs lambda dans "La vie d'Adèle chapitre 1 & 2).
Commençons par "Supercondriaque" de Dany Boon, avec Kad Merad, Dany Boon et Alice Pol.
Le début du titre, va bien au film, car pourquoi changer de registre au milieu du film passant d'une comédie sur les affres de la maladie virtuelle, pour passer à un film sur les sans-papiers et visite dans les geôles dans un pays de l'est de l'Europe. On se perd en conjoncture et on a envie de prendre un aspirine pour soulager la douleur.
En restant sur le sujet du titre, on pouvait développer le rire, là on fait comme si le sketch avait ses limites, comme pratiquement tous les films des comiques de scène, c'est pas et mal écrit.
J'ai du sourire 2 fois, une fois en arrivant et une fois en partant (Je suis socialiste mais pas pratiquant).
Sans compter que Boon, ne s'entoure pas de second rôle, pour laisser l'affiche à lui seul et ses bouffonneries, c'est de temps en temps drôle, mais décevant sur l'ensemble , c'est quand bien même meilleur que Les 3 Frères, mais ce n'est pas du grand cinéma comique.
L'histoire est simple : Romain Faubert est un homme de 40 ans, dont la vie est criblé de problème de santé, mais uniquement imaginaire, étant hypercondriaque et son rythme de vie emmerde son entourage dont son médecin psychanalyste qui commence sérieusement à en devenir malade, puis il va devenir amoureux de la soeur de son médecin et obliquer vers l'humanitaire.
Note : 11.40
A t-il subi les controverses des techniciens qui sont le plus nombreux dans les votants, ou de Pathé, après avoir attaqué de front Léa Seydoux (fille de Jérome Seydoux président de Pathé), cela n'arrange pas les affaires.
Mais parlons du film et pas des polémiques.
Adèle est une jeune fille simple, elle n'a pas de problème de conscience, une fille sort avec un garçons, mais quand elle rencontre le regard d'Emma, une fille aux cheveux bleu ouvertement Homosexuelle , elle va petit à petit se rapprocher d'Emma et vivre une grande histoire d'amour.
Même si je dois reconnaître que la jeune Adèle est exceptionnelle , dans son expression du visage et son regard, le film lui m'à laissez froid car il ne s'y passe rien, pendant 3 heures.
Et je m'imagine pour parodier le sketch des Césars sur les Vacances de Kechiche, un dialogue entre Léa Seydoux et Le réalisateur pendant une scène :
- (Léa) Abdel j'en ai marre, cela fait 1 heure et demi que je suis entre les cuisses d'Adèle, je suis fatigué !
- (Abdel), mais ma chérie tu n'a pas tout donner !
- (Léa) je suis en train de n'asphyxier !
- (Abdel) mais non t'est pas encore toute rouge, continue
- (Abdel off) fait chier cette connasse, j'ai encore 750 heures de rush à faire
Et voilà, en résumé, ce que je voit du film, 3 heures de réalisation pour lui même et ses lubies, c'est du vide Gravital, mais sans effets spéciaux.
Et puis il oublie de donner un vrai rôle à ses acteurs Salim Kechiouche et Benjamin Sitsu, qui ne font que donner le change aux actrices.
Et puis comment se positionner sur le film, quand le réalisateur (qui filme une histoire d'amour féminine) fricote avec un élu UMP du midi, qui n'a pas été le dernier à soutenir "La manif pour tous", donc en même temps le diable et le diable (bizarre).
Pour Adèle et uniquement pour Adèle.
Note : 12.80
Formidable, le nouveau film deWes Anderson "Grand Budapest Hôtel" avec un générique de dingue (Bill Murray, Fred Murray Abraham, Edward Norton, Raplh Fiennes, Tilda Swinton, Tony Revolori, Jeff Goldblum , Adrian Brody, Harvey Keitel, Léa Seydoux et Jude Law.
Voilà un film intelligent, drôle et enlevé parsemée de grain de folie, qui fait du bien par les temps qui court, tous les acteurs sont au diapason du réalisateur, qui dans la folie n'est pas en reste, mais pas besoin de psychanalyse, on veut qu'il reste comme cela.
Pour les plus anciens, le film me fait penser à Helzappopin qui galopait tout le temps, ou un film des Marx Brothers et avec une teinte de Gondry.
On passe de chausse-trappe, en fenêtre trop étroite, de cabine de téléphérique en boite de conserve, et des décors en gâteau de chez Mulder, avec beaucoup de Chantilly et de cerises sur le gâteau.
L'histoire c'est comme des poupées russes, ou comme un grand gâteau à la crème, ou il en reste toujours un peu sur les doigts :
Un écrivain vieux raconte sa rencontre plus jeune (Jude Law) avec Zéro Mustafa (Fred Murray Abraham) qui a la fin de sa vie a racheté le Grand Hôtel pas loin de Budapest, et lui raconte son histoire quand plus jeune il était le Boy de l'Hôtel et de M.Gustave qui dirige cet hôtel de poigne ferme, mais qui couche avec toutes ses pensionnaires, si elles ont au moins 70 ans.
L'assassinat d'une vielle dame Madame D. (Encore extraordinaire maquillage pour Tilda Swinton) et un vol de tableau de Picasso, mais heurté la famille et mettre l'ire sur M.Gustav.
A l'aide de son boy Zéro (Tony Revelori), il va devoir se défendre et s'échapper d'une prison et affronter les chemises brunes qui envahissent le pays.
Si vous voulez passer un moment de folie, des acteurs tous épatants et des décors très Kitsch (on est chez Wes Anderson), c'est vraiment le film à voir.
NOTE : 17.20
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