Voici un blog qui va vous faire partager ma passion dévorante du cinéma, avec mes chroniques, mes hommages et une histoire des Oscars année par année de la nuit des temps à aujourd'hui et plus, si la vie nous le permet. Vive le 7ème art. N'hésitez pas de mettre des commentaires, pour donner votre avis pour alimenter le BLOG.
dimanche 16 mars 2014
CHRONIQUE : C.Q.F.D (Ce qui faut démontrer)
C'est pas cette semaine, qu'on va avoir droit à un coup de coeur, les films importants étant en Vacances en attentant Cannes, ou en sortie Alternée pour les numéros impairs et passe, en attendant les numéros pais.
La pollution cinématographique ayant envahit nos écrans, nous faisons avec, en attendant de jours meilleurs.
Le premier film de la semaine est "Fiston" de Pascal Bourdiaux (Le mac), qui pour son deuxième film met à l'affiche Kev Adams (Fanta, Coca), Franck Dubosc, Eléna Noguerra, Nora Amezeder et Valérie Benguigui.
Dire que Pascal Bourdiaux a fait ses classes chez Arte, il a du brûler son CV.
Pour ce qui attende un show de Kev et de Dubosc, devront passez leur chemin, mais on sourit un peu, ce n'est pas vraiment une comédie.
Donc on peut considérer que les 160 000 entrées France le 1er jour, vont vite disparaître, si on attend un film du style Profs.
"Fiston" fait partie en ce début d'année de ces films étonnants dans leur succès en province uniquement, alors qu'à Paris il ne fonctionne pas, comme le Boon, les 3 frères etc..
Il font entre 8 et 12 fois le score de Paris, alors qu'en générale un film qui a le même impact fait entre 5 et 6 fois le score Parisien.
A quoi cela tient, le choix en premier, à Paris on voit tous les films qui sortent, ce qui n'est pas le cas en Province, qui sont amateur de film populaires , ce qui manquait l'année dernière, le choix est donc limité.
Mais aujourd'hui on parle de succès au delà de 2 millions !!!! Et puis après les Oscars, les films américains populaires n'on pas encore envahi les écrans, ceux-ci expliquant cela.
Dans ce film "Fiston" raconte l'histoire d'Alex (Kev) qui a changé de coiffeur qui depuis son jeune âge d'une fille de l'école Sandra, n'y arrivant pas il va faire appel à un vieux séducteur Antoine, qui va l'aider à contre-coeur.
Kev Adams s'en sort plutôt bien, mais il n'a plus que 30 ans encore pour jouer les ados, reste Dubosc à contre-emploi mais toujours pas acteur, même comique.
Finalement cela passe, car quand même mieux que Les 3 Frères.
Note : 11.70
Déception avec mon deuxième film "Monuments Men" de George Clooney, avec lui même, Bob Balaban, Bill Murray, Matt Damon, John Dugarden, Cate Blanchett.
Déception, car je n'ai pas compris ce que voulait démontrer, en faisant d'une histoire tragique, un film léger dans la ligne de Océans Eleven, lui dont ces 2 premiers films dénonçait un système.
Il est vrai qu'il y a un budget de 70 Millions de Dollars qu'il faut assumer et donner un peu d'humour et de glamour à ces fans (What Else !!). On relira plutôt le livre de Robert M.Edsel.
L'histoire est celle d'un groupe de non-militaires qui vont récupérer des oeuvres d'arts volés par les Nazis pendant la guerre, et au lendemain de la victoire, de les retrouver coûte que coûte, afin qu'elle ne tombe pas dans d'autres mains (les russes en particulier).
Comme on est dans un film américain, nos héros vont redonner ces oeuvres à qui elles appartenaient, ce qui n'a pas été totalement le cas dans la réalité pour certains, étant soit des galliéristes, des marchands d'arts, ou commissionnaires dommage que Clooney à oublier ce point.
De plus sa mise en scène est fainéante, les scènes sont pas liées en elle, et on s'ennuie ferme, on est pas dans les 12 salopards loin de là.
John Dugarden est mauvais comme un Dubosc en comique, Matt et George cherchent leurs Fans ou un Expresso, seul Bob Balaban et Bill Murray nous servent un joli numéro.
Note : 13.40
RATTRAPAGE VIDEO/VOD
Comme la semaine à été un peu vide, on va se rattraper avec des chefs-d'oeuvres vu en Vidéo, non je rigole.
Une mode actuelle et qui va être de plus courante dans les années à venir, la sortie se fera directement en Vidéo (aux states par exemple l'assassinat de Lincoln de Robert ou Ma vie avec Liberace de Sodenbergh, pas quand même des réalisateurs de 2ème zone.
Et bien c'est le cas de cette semaine, avec la version filmée de la série "Véronica Mars" de Rob Thomas avec Kirsten Bell, Enrico Colantoni, Jerry O'Connel et l'inévitable James Franco dans son propre rôle.
Et bien que penser, mais que finalement on a vu un épisode supplémentaire de la série, avec des moyens de réalisation limitée, et un scénario faiblard à un point.
"Neuf ans après la fin de la série, Véronica Mars est devenu avocate à New York. Elle s'est également remise avec Piz depuis peu. Elle retourne cependant à Neptune et reprend son rôle de détective privée pour aider Logan Echolls. Elle en profite pour revoir ses amis Wallace et Mae (pas Grommit) et assiste à la réunion des 10 ans de la fin du lycée.
On oublie vite, le seul avantage c'est qu'on a pas usé, notre carte de fidélité à la borne.
Note : 7.50
Gérard Manset chantait 'Qu'il voyage en solitaire", au moins lui ne mentait pas, ce qui n'est pas le cas du film "En solitaire" de Christophe Offenstein (le photographe de Canet) avec François Cluzet, Guillaume Canet et Samyr Segir.
Car notre sombre héros de la mer, n'a pas sa course en Solitaire, non seulement il va sauver une congénère, mais se payer comme clandestin un adolescent pendant toute la durée du trajet, au lieu de la débarquer.
Le film aurait pu s'appeler "La solitaire" (le nom de la course) ce qui aurait plus vrai, mais là on s'ennuie vraiment, Cluzet (même si c'est rare en fait des tonnes), mais il n'y a pas les caméras de Canal + pour le filmer, et le pire c'est pourquoi donner un accent à couper au couteau au pauvre Samyr et d'un pays en dehors de ses origines, ce qui le ridiculise encore plus.
Je comprends pourquoi le film n'a pas trouvé son public moins de 700 000 entrés pour un budget de 17 millions d'euros (ou sont les vagues).
Pour notre plaisir, on reverra les 40èmes Rugissants de Christian de Challonge.
Note : 8.40
Pour finir un film directement en VOD, le trash ou le Troma "Bad Milo" de Jacob Vaughan avec Peter Stomare, Mary Kay Place et Patrick Warburton.
En effet Milo, est une petite merde, qui se fait chier dans la vie, et pour emmerder son monde, il habite le fondement de Duncan qui est loin d'être heureux, coincé entre un boulot qui l'ennuie et sa famille qui le brime.
Sa vie tourne carrément au cauchemar lorsqu'il est pris de douleurs intestinales aiguës. Il s'avère bientôt qu'une bestiole immonde (Milo) et ultra-violente est à l'origine de ses maux.
Bien sur cela ne vole pas haut, cela même tendance à descendre vers le bas!!! mais on se marre bien comme dans des films du gente (Bad Daste, ou Teeth auxquels il me fait penser).
Manque que James Franco en Guet-Star.
Un bon moment de délire, avec une cigarette et un cognac frôlâtes, puis direct petit coin, pour se débarrasser de Milo, what else.
Note : 12.90
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