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dimanche 9 mars 2014

CHRONIQUE : PETITS ARRANGEMENTS AVEC L'HISTOIRE



Supercalidelapetitehistoiredeparis


Dans le film de René Clément "Paris-Brûle-t-il" dont le titre proviendrait de la phrase donné à Hitler vosciférant sur Von Choltitz, gouverneur de Paris nommé par lui, après l'attentat commis contre le chancelier allemand.

Mais on peut voir cette scène et en hommage à Alain Resnais qui vient de nous quitter à 91 ans, dans le 1er tableau de "On connait la chanson" où Von Choltitz après l'appel chante "J'ai 2 amours" de Joséphine Baker.

Si on considère que pour le film de Volker Schlondorff (Le tambour) "Diplomatie avec Niels Arestrup et André Dussolier, l'histoire réel s'écrit en pointillé, car la rencontre décrit ici comme dans la pièce de Cyril Gély n'a jamais eu lieu entre Dietrich Von Choltitz (Gouverneur de Paris) et le consul de Suède en France Raoul Nordling (André Dussolier), on peut penser que Nordling et la conscience de Von Choltitz qui ne c'est pas encore quel choix il doit prendre.

Von Choltitz avait été nommé pour détruite totalement Paris, comme il l'avait fait pour plusieurs ville, dont totalement la ville hollandaise de Rotterdam.

La débâcle était à son plein parmi les troupes, les alliés étant au Porte de Paris (Saint Cloud) et menaçait les dernières troupes allemandes fait de jeunes soldats.

Pendant ce temps, Von Choltitz demande à sa garde rapproché et à un ingénieur français de piégés tous les monuments de Paris , tous les ponts (pour ralentir les troupes), puis le Louvre, Notre Dame, La Tour Eiffel etc..

Cyril Gély auteur de la pièce et du scénario du film, ont imaginé une rencontre dans la dernière soirée décisive entre Von Choltitz et Nordling, qui par mots et maux interposés essaient chacun de convaincre l'autre de sa position et des idées.

Von Choltitz seul décidera finalement à ses risques et péril de ne pas mettre la menace à éxécution, et Paris, la ville lumière sera sauvée.

C'est un brillant playdoyer à la tolérance, c'est écrit comme si Patrick Buisson avait enregistré l'entretien, avec des dialogues savoureux, entre un Officier Allemand nerveux, doutant et antipathique (réputation de Arestrup, n'est-ce pas Myriam Bouyer) et un Ambassadeur plein d'empathie pour ses prochains (comme l'est André Dussolier), les 2 acteurs se donnent coup pour coup avec une préférence pour Arestrup (de plus en plus monstres sacrés).

Volker Schlondorff évite dans sa mise en scène, le côté trop théâtrale , en incluant vie extérieur de la chambre de l'hôtel Meurice (Rue de Rivoli) et des images d'archives, qui donnent une fluidité au récit.

Du grand art, bien écrit et de très bon comédien.

Note : 16.90

Supercaliexplosifthrillerpost11september


Non-Stop de Jaume Collet-Serra (Goal et Identité secrète déjà avec Neeson), avec Liam Neeson et Julianne Moore, démontre que les américains ne sont pas guéris du 11 septembre 2001.

En effet le TSA, décide que dans chaque avion partant des States, 2 agents (dont certains peut formés) censés pas se connaître, prennent comme n'importe quels passagers leurs places dans les avions, et surveiller tous mouvements suspects.

Évidemment, et n'y aurait pas d'histoire, un passager va menacer contre une somme de plus de 100 millions, de tuer un passager toutes les 20 minutes (3 morts le film dure 1h40, faîtes le calcul) et de faire sauter l'avion et le tout par SMS.

Notre agent (Neeson) va soupçonner tous les passagers (170), alors qu'on en montre que 20 tout au plus.

C'est du thriller classique, dans la lignée de Taken, mais faut pas être devin, pour deviner les coupables (il est dans les 20).

Bon en plus c'est pas dans ce film, qu'on aura des Oscars pour l'interprétation, Vol 93 était nettement meilleur dans le genre, cela les films catastrophes des années 70 du Style Airport.

Note : 12.70


Supercalitwodaysinparissexy


Imaginons que 2 Days in Paris de et avec Julie Delpy et Ethan Hawke, avait une suite dans 30 ans, mais cela donnerais "Un Week-end à Paris" de Roger Michell (The Mother, Coup de foudre à Nothing Hill) sur un scénario de son ami Hanif Kureshi (Intimité de Chéreau, Le don de Gabriel), qui transpose peut-être dans cette histoire de vieux couples, leurs intimités.

Dans ce film on retrouve Jim Broadbent (Another Year, La dame de Fer, Brazil) et Lindsay Duncan (Il était temps, City Hall et une voix dans Star Wars épisode 1).

Un vieux couple anglais fauchés Nick et Meg décident de venir fêter leur 2ème lune de miel à Paris ou tout à commencé.

Trouvant l'hôtel pas cher mais miteux, il décide de s'installer aux Royal Monceau avec vu su la Tour Eiffel, alors qu'ils ont en pas les moyens.

Nick et Meg, vont s'aimer, se déchirer, rompre quelques secondes et de nouveaux s'aimer, tout en courant tout le film de leur pingrerie involontaire.

Tant que le film s'attache aux 2 personnages de Nick et Meg, le film est magique portés par 2 acteurs fabuleux, mais hélas on va devoir rencontre des amis à Paris et avoir des discussions très Woody Allen assez ennuyeux qui casse le rythme, comme eux d'ailleurs dans ces scènes.

Malgré tout un bon moment de vieillesse.

Total : 15.40


Supercalifragilisticexpialidocious


Tiens cette fois le titre correspond au film suivant "Saving Mr.Banks" de John Lee Hancock avec Tom Hanks, Emma Watson, Paul Giamatti et Colin Farrel.

Comme on est dans un film produit par les Studios Disney, l'histoire ne s'est pas vraiment pas passé comme cela Travers étant moins pénible que dans le film, et Disney moins emphatique.

L'histoire raconte la rencontre entre Walt Disney, patron des studios du même nom, qui depuis 20 ans essaie d'avoir les droits de la romancière (P.L Travers) né Helen Goff qui a écrit des nouvelles sur une gouvernante du nom de "Mary Poppins".

Avant d'être le film, que tous les enfants connaissent avec Julie Andrews (futur Victor/Victoria) et Dick Van Dick, pendant 3 ans Disney et Travers vont se battre pour d'un côté faire le film qu'il souhaite correspondant à la tendance de son studio et de ses Parcs (coloriés, animés et musicals), de l'autre une romancière qui refuse toute adaptation musicale et personnage animé (les pingouins).

Hélas dans le film, ^même si cela répond à la méchanceté de Travers (plus proche de Super Nanny et Nanny McPhee) que de Mary Poppins, on revient sans cesse dans le passé de la romancière et sa relation avec son père banquier (comme Mr.Banks dans le film).

Le travail des scénaristes, des auteurs des chansons et de la romancière est très bien venu et vu, Disney étant peu présent, pour en arriver que l'histoire de Mary Poppins revèle qu'elle n'était pas là pour les enfants, mais pour le père, mal aimé de ses enfants, et le sauver de l'humiliation.

Un bon moment, avec la visité du Parc avec Disney en personne, et l'avant-première au Chinese Théater du film en présence difficile pour elle de la romancière.

Le film tient surtout pour Emma Thomson (antipathique à souhait) dans une grande performance d'actrice, et Tom Hanks bien dans son personnage.

Note : 15.00


Supercalifornication


A Cannes en 2013, les bobos intellectuels parisiens (Télérama) avait décrété 3 chefs-d'oeuvres (La vie d'adèle, L'inconnu du Lac et "Les rencontres d'après minuit", mais les deux premiers sont des oeuvres énormes à côté du dernier (non je rigole)

Gros coup de sang et de colère contre "Les rencontres d'après minuit" de Yann Gonzales (son 1er film et espère le dernier) avec Alain-Fabien Delon, Fabienne Babe, Eric Cantona, Béatrice Dalle, Niels Schneider et Nicolas Maury).

Comment des acteurs, même si certains sont plutôt has-been ou débutant peuvent de vautrer dans les toilettes publiques du cinéma, et encore il manque du papier pour s'essuyer et ne plus en avoir trace.

3 hommes (Schenider, Delon et Cantona et 3 femmes (Brémond, Dalle et Babe) et accuelli par un travelo (Maury) très tactile .se retrouvent dans une maison isolée (pourquoi sont-ils là ?).

Chacun va partager ses envies avec les autres (Sado maso, homo, bi et de temps en temps hétéro) toujours avec l'aide du Travelo (n'est ce pas Eric en arrière plan), le tout dans des dialogues (surjoués) et une mise en scène (minimaliste) indigne de présentation au cinéma (au total 10 830 entrées).

Totalement ringard.

Navrant, les sardines ne vont plus suivre le chalutier et les mouettes vont se suicider.

Note : 3.10 (pour Nicolas Maury).



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