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vendredi 2 avril 2021

FILMS DU PASSE : LE DRAME DE SHANGAI DE GEORG WILHELM PABST (1938)

Vu (Découverte) Le Drame de Shangaï de Georg Wilhelm Pabst (1938) avec Louis Jouvet Valéry Inkijinoff Raymond Rouleau Elina Labourdette Christl Mardayn Dorville Suzanne Desprès Mila Parély Gabriell Dorziat Robert Manuel Fou-Sen Ky Duyen Pierre Louis

Dans une Chine à la recherche de son unité, Tcheng s'annonce comme le chef de l'avenir. Les membres de la secte du Serpent noir tentent de l'assassiner avec l'aide de la chanteuse Kay Murphy. L'attentat échoue à cause de l'intervention d'un journaliste français qui recueille ensuite la fille de la chanteuse.

Adapté du roman  d'Oscar-Paul Gilbert : Shanghaï, Chambard et Cie sur les dialogues d'Henri Jeanson qui ont leurs importances.

J'ai profité de l'occasion d'une mise au norme sonore et photographie grâce à l'éditeur Lobster, moi je suis ébahi et admiratif par ceux qui font que le patrimoine des films anciens puisse être vu dans de bonnes conditions avec le changement de technologie qui pour des anciens films non restaurés sont une souffrance.

Sorti avant la guerre de 40, on voit encore le colonialisme dans tous sa souffrance et encore plus important quand le réalisateur est Autrichien, de Pabst on lui doit le fameux Loulou et Salonique nid d'espions déjà avec Jouvet.

Sous couvert d'histoire d'espionnage , ce film très exotique qu'on ne  pourrait plus faire aujourd'hui pour des raisons géopolitique, l'histoire qui tient pas sur plus d'une page, reste pour moi un peu brouillon , mais les décors de  André AndrejewGuy de Gastyne donne une envie folle de rentrer sur l'écran, , tellement c'est inventif , mais il est vrai que la fluidité et la force de la réalisation de Pabst y est pour beaucoup, qui sauve le film du ronron, et je pense aussi que la restauration est pour beaucoup quand un film 83 ans après est très beau a regardé dans de bonnes occasions;

Pas très attiré ici par les rôles féminins que je trouve surjoué (Mardayn, Parély ou Labourdette) heureusement la délicieuse Gabrielle Dorziat comme toujours nous amène du bonheur, et puis il y a Louis Jouvet on regarde et on admire, quel talent, quelle présence même dans un rôle moins cliquant.

Et comme je l'ai dit au début, il y a les dialogues de Henri Jeanson qui claque comme un coup de fouet comme : « J'étais élégant moralement, je le suis resté vestimentairement ! »

Un film à voir pour sa belle restauration, sa mise en scène, ses dialogues et Jouvet.

NOTE : 11.70

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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