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lundi 13 juillet 2020

* MILLE FILMS DE MA VIE : THE MAJESTIC DE FRANK DARABONT

Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie, je vous propose The Majestic de Frank Darabont (2001) avec Jim Carrey, Martin Landau, Laurie Holden, Allen Garfield, Bruce Campbell, Bob Balaban et Matt Damon (voix)
1951, Peter Appleton (Jim Carrey) jeune scénariste jubile en allant voir en salles "Les pirates du Sahara" son premier film. Tout irait pour le mieux si nous n'étions pas en pleine "chasse aux sorcières". Appleton est accusé de sympathies communistes et écarté d'Hollywood. Effondré il noie son chagrin dans l'alcool, part au volant de sa voiture et tombe dans la mer en ratant une manœuvre. Retrouvé le lendemain étendu sur une plage, il se découvre amnésique.
Pourquoi ce film : Un film du réalisateur de La Ligne Verte et Les Evadés, on ne réfléchit pas on fonce !!
The Majestic est un film hommage autant qu’un joli conte. Il célèbre en même temps la gloire du cinéma romantique des années 50 et les valeurs immortelles de la nation américaine. Ici, une page particulièrement sombre de l'histoire du cinéma d'Hollywood (la chasse aux sorcières) semble réécrite dans un style réducteur et naïf, à destination d'un public plus jeune.
Mais le héros malgré lui que joue avec son talent habituel Jim Carrey (parfaitement adapté à l'image du brave fils rêvé par tout bon père américain) fait si bien vibrer en nous la corde sensible, que nous plongeons avec plaisir dans ce charmant mélo. Le film soigne sa reconstitution des 50's jusque dans un beau casting de "vétérans" (Martin Landau, James Whitmore ou Gerry Black). Le village au bord de mer, la rue principale, les petits commerçants honnêtes et travailleurs, les couchers de soleil : tout est à sa place, même le rouge à lèvre de la blonde platine amoureuse de Jim. Ce monde idéalisé peut alors faire penser à celui de Capra, mais on n'en retrouvera ni la fraîcheur ni la finesse. Et on pensera donc davantage au monde aseptisé et publicitaire mis en scène dans Truman Show.
Frank Darabont nous offre néanmoins 2h32 de cinéma sur le cinéma plutôt plaisant. Cette histoire (gentiment fleur bleue) d'identité perdue et retrouvée parviendra même à nous faire régresser de bon cœur, Mais attention toutefois aux contre-vérités historiques ; le maccarthysme n'était pas aussi léger et la liste noire n'était pas un outil de promotion pour les scénaristes.
En grand amateur de Classique du cinéma comme dans ses précédents films, il nous présentera trois extraits de films célèbres "Le jour où la terre s'arrêtera", "Un américain à Paris" et "Un tramway nommé Désir".
Autour d'un Jim Carrey toujours en roue libre avec un talent sans bornes et ses vieilles gloires d'Hollywood on passe un joli moment rêvé qu'on est dans une salle de cinéma.
Voir toutes les photos du film The Majestic et affiches ...Fonds d'écran du film The Majestic - Wallpapers CinémaThe Majestic (2001) - Ninth Symphony Films ReviewThe Majestic Film High Resolution Stock Photography and Images - Alamyhttp://www.premiere.fr/sites/default/files/styles/scale_crop_480x270/public/2018-04/the_majestic_2001_9.jpgmajestic 1855 movie - slubne-suknie.infoLE MAJESTIC (2001) - Film - Cinoche.comAchat The Majestic en DVD - AlloCinéThe Majestic Affiche du film Poster Movie Le majestueux (27 x 40 ...Fonds d'écran du film The Majestic - Wallpapers Cinéma
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SYNOPSIS

En 1951, le scénariste Peter Appleton a rejoint les grands noms de Hollywood. Son script, Les Pirates des sables du Sahara, vient d'être porté à l'écran et il se réjouit du résultat.
Cependant, Peter est accusé d'être communiste. Celui-ci n'a rien à se reprocher et ne comprend pas les accusations portées contre lui. Pour se changer les idées, Peter part faire un tour d'auto et aboutit à un petit bar de troisième ordre où il décide de noyer sa peine. Il veut ensuite poursuivre sa route mais, sur un pont de bois, en tentant d'éviter un opossum, son auto plonge dans une rivière au fort courant et, tentant de surnager, se cogne violemment la tête. Il échoue sur la plage d'une petite bourgade de bord de mer nommée Lawson où un vieil homme l'accueille et lui fait voir le docteur pour recevoir les premiers soins.
Harry Trimble, un habitant de Lawson, le voit et croit reconnaître son fils Luke, parti à la guerre quelques années plus tôt. Peter n'a aucun souvenir de Harry. Peter a perdu la mémoire.
Les habitants de la petite ville finissent par l'accepter en tant que Luke Trimble, un des jeunes hommes partis à la guerre et disparu il y a de cela 9 ans 1/2. Luke devient un symbole d'espoir. « Luke » est hésitant à assumer cette nouvelle vie mais se laisse lentement ramener à « son ancienne vie » et, avec l'aide de son « père », Harry (Martin Landau) et sa « promise » Adèle (Laurie Holden), entreprend, avec son père et les anciens employés, la restauration du cinéma familial le Majestic, tombé en décrépitude en ces temps difficiles d'après-guerre.
Pendant ce temps, à Washington, D.C., un membre du Comité du Congrès, Elvin Clyde (Bob Balaban) est convaincu que la disparition d'Appleton est la preuve qu'il est un élément important du Parti Communiste. Personne, à Hollywood, n'est au courant de l'accident d'Appleton, puisqu'il vit seul et retiré du monde. Clyde envoie deux agents Fédéraux aux trousses d'Appleton. De retour à Lawson, ce n'est pas tout le monde qui est convaincu du retour prodigue de « Luke ». Bob Leffert, un soldat qui a perdu une main au combat et qui ne pouvait supporter le véritable Luke est non seulement convaincu d'une supercherie mais redoute que le faux Luke déçoive les habitants de la petite ville.
Quelques jours plus tard, les habitants organisent une fête en l'honneur du retour de « Luke » et lui demandent de jouer du piano, ce qu'il faisait, plus jeune. Au lieu d'interpréter un air classique qui lui avait été enseigné, il se met à jouer un boogie-woogie endiablé, au grand désespoir de l'institutrice de musique. Après la fête, en route vers chez lui, « Luke » croise Bob, qui confronte « Luke » et lui fait part de ses soupçons et va même jusqu'à asséner à « Luke » un coup de poing lorsque ce dernier fait un commentaire sur le fait que la Guerre a changé Bob.
Plus tard, « Luke » lance l'initiative de restaurer le vieux cinéma Majestic avec la participation de tous les habitants. Dans la même lancée, « Luke » convainc les habitants d'installer le Monument aux Morts que le Président Franklin D. Roosevelt avait remis à la petite ville pour les lourdes pertes en vies humaines subies par la petite ville, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Le vieux cinéma reprend vie et la programmation quotidienne redémarre. Tous les succès de l'époque y défilent. Un soir, pendant le visionnement d'un film intitulé Les Pirates du Sahara, Peter retrouve la mémoire. Au même moment, Harry est terrassé par une crise cardiaque. À son chevet, Peter ne lui révèle pas qu'il n'est pas son fils. Peter pleure tout de même la mort de Harry. Immédiatement après les funérailles, Peter confie à Adèle qu'il n'est pas Luke. Adèle lui dit alors qu'elle en avait le sentiment. Pour ajouter au malheur, tous les habitants découvrent le pot aux roses lorsque les agents Fédéraux débarquent à Lawson et confrontent Peter en pleine rue. Ils le somment à comparaître devant le Comité du Congrès sur les activités communistes en territoire américain.
Ce soir-là, au Majestic, l'avocat de Peter lui conseille de « se confesser » et dénoncer ses anciens contacts avec le Parti Communiste au moyen d'une liste préparée d'avance, mais Peter n'en reconnaît aucun des noms. L'avocat fait valoir à Peter que le geste est sans conséquence grave puisqu'il s'agit d'un simple bout de papier, comme la Constitution Américaine, un simple contrat, que l'on peut modifier, plus tard.
Initialement, Peter accepte avec hésitation mais une confrontation avec Adèle et un profond respect pour le véritable Luke inspirent Peter de plutôt confronter le Comité. À l'audience, Peter fait un discours passionné au sujet des idéaux fondateurs de l'Amérique ce qui a pour effet de le rendre sympathique auprès de la foule présente. Craignant une réaction politique négative, les avocats libèrent Peter qui retourne à Lawson, soucieux d'être mal reçu mais animé par le désir de tout de même revoir Adèle. À sa grande surprise, Peter est reçu en héros par tous les habitants qui ont pris Peter en respect, surtout en regard de sa position devant le Comité.
Dans l'épilogue, Peter s'installe à Lawson, se marie avec Adèle et un fils naît de cette union.

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