* MILLE FILMS DE MA VIE : LE CAPORAL EPINGLE DE JEAN RENOIR

Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie , je vous propose Le Caporal Epinglé de Jean Renoir avec  Jean Pierre Casse, Claude Brasseur,  Guy Bedos, Claude Rich, Jean Carmet , Jacques Jouannau, Philippe Castelli et Mario David

En 1940, dans un camp de prisonniers, un caporal n'a qu'une idée : s'évader. C'est à la septième tentative qu'il y parvient, en compagnie de son fidèle Pater.

Pourquoi ce film : Tout d'abord souvenir de mes années de patronage, où il a fait partie de cette liste de films que j'ai découvert à cette occasion, et qui m'avait déjà emballé par ses personnages hors du commun pour vivre leur vie quitte à prendre des risques.

Ce que je ne savais pas à l'époque , est que le réalisateur Jean Renoir sera un de mes réalisateurs préférés français voir plus et que je découvrais dans ma force de l'âge de jeune ado, des comédiens que je ne connaissais et qui allait partager la vie du cinéma français pendant de longues années (Rich, Cassel, Brasseur, Bedos) et même des surprises à la révision de voir des personnages comme Philippe Castelli, ou Mario David (avec des rôles marquant);

Avec le recul, pour l'un des derniers films de Jean Renoir, ce film sur l'amitié où on retrouve deux des acteurs des films de Yves Robert, est un des plus beaux films sur l'histoire des camps de prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale, avec ces petits moments doux amer et des dialogues ciselés qui sonnent juste dans la bouche de ses jeunes comédiens déjà à l'époque à l'aise avec le verbe.

Le film est adapté du roman éponyme de Jacques Perret qui explorait une partie de ses aventures si on peut dire dans les Stalags en Allemagne, c'est Jean Pierre Cassel qui joue son personnage de roman.

Une jeune m'avait marqué ce sont les mots d'Adieu de Ballochet (Rich) a ses copains de galère, tout en sachant qu'il va se suicider, c'est fort cela marque un ado en pleine quête de certitude.

Le Trio d'acteurs démontre un savoir-faire appris au conservatoire ou école x ou y et donne un plaisir certains à les suivre, tout en ayant peur pour eux et à juste titre, même principe que La Grande Evasion, Cassel c'est un peu le Steve McQueen dans ce film.

Un film léger voir même des scènes de comédie mais sous couvert d'un drame en perpétuel mouvement;

Comme la mise en scène de Jean Renoir et fluide et précise, mais comment en être autrement, j'ai toujours le souvenir d'un très grand film, et un des meilleurs films sur la deuxième guerre mondiale côté français. 

DISTRIBUTION

• Jean-Pierre Cassel : Caporal
• Claude Brasseur : Papa
• Claude Rich : Ballochet
• Jean Carmet : Guillaume
• Jacques Jouanneau : Penche-à-gauche
• Cornelia Froboess : Erika Schmidt
• Mario David : Caruso
• O. E. Hasse : le voyageur ivre dans le train
• Guy Bedos : le bègue
• Raymond Jourdan : Hippolyte Dupieu
• Philippe Castelli : le prisonnier électricien
• Gérard Darrieu : le louchard
• Sacha Briquet : l'évadé travesti
• Lucien Raimbourg : l'employé de la gare
• François Darbon : un paysan
• Billy Kearns : un garde
• Elisabeth Stiepl : la serveuse du buffet de la gare
• Raoul Retzer: l'officier du camp disciplinaire
• Herbert Fux : l'arpenteur du stalag
• Helmut Janatsch (de) : Otto, le commandant du stalag
• Sepp Löwinger (de): l'homme annonçant le déjeuner des prisonniers
• Elisabeth Marcus : Dr Ursula Schmidt

SYNOPSIS

Juin 1940 - Dans un stalag en France, se trouve réunie une équipe de prisonniers particulièrement pittoresques : Caruso, l'électricien, Emile, Ballochet, Pater et ... le Caporal. Dès les premiers jours de sa captivité, le Caporal manifeste déjà un trait essentiel de son caractère. C'est un maniaque de l'évasion. Une première tentative, à laquelle participe à ses côtés Ballochet et Pater, ne parvient même pas à dépasser le mur d'enceinte du camp. Ce premier échec ne décourage pas le Caporal et Pater qui referont un essai – toujours manqué…- dans le wagon qui les emporte vers l'Allemagne. Et les tentatives continuent ! Un essai de fuite de la fabrique de briques où ils travaillent se termine, pour Pater et le Caporal, aux pieds d'une sentinelle… Décidés d'opérer de façon plus « scientifique », les deux amis se préparent des costumes de ville, en teignant en noir des uniformes. L’opposition d'un adjudant les oblige à retarder leur projet et c’est avec Penche à gauche que le Caporal prend la fuite. Cette fois, ils parviennent à prendre le train, aidés par une voyageuse qui n’est autre qu’un prisonnier français déguisé. Cette évasion mènera le Caporal un peu plus loin que les précédentes… à la gare suivante, où il se fera encore arrêter. Après un séjour dans un camp disciplinaire, le Caporal persiste dans ses intentions et grâce à Erika, une jeune allemande, il parvient à se procurer des vêtements civils pour Pater et pour lui. Dans le train qui roule vers la France, l'espoir des deux évadés grandit d'instant en instant. Un bombardement providentiel les sauvera d'un mauvais pas. Les voici à la frontière, la France est en vue…