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dimanche 9 juin 2019

*17.20 - MON AVIS SUR PARASITE DE BONG JOON-HO (Palme d'Or Cannes 2019)

PARASITE de Bong Joon-ho est un Thriller Coréen du Sud

Parasite est donc la Palme d'Or du Festival de Cannes 2019, si le reste du palmarès a de quoi nous laissez coït, on peut considérer par rapport au premier film que l'on a vu jusqu'ici plus que mérité, pour la qualité du film impeccable sur ma forme et jouissif sur le fond.

Et pour la carrière de son réalisateur qui m'a toujours emballé de Mémories of Murder, Snowpiercer, Sea Fog ou même Okja.





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Si je préfère souvent le fond sur la forme, mais comme pour les dernières Palme d'Or de The Square ou Une Affaire de Famille, les réalisateurs de ces films y ont ajoutés une forme aussi ambitieuse qui peut certes agacés les puristes mais on admire ce travail de milli métrage pour chaque plan , et ce déplacement des personnages dans ce cadre parfait que ce soit devant la caméra ou en fond de scène, comme un ballet chorégraphié, difficile de faire mieux honnêtement, comme la photographie est également du beauté solaire (malgré la pluie omniprésente) , on regarde ce travail comme devant un tableau dans un musée , ou dans sa cuisine si on est très riche

Le film est presque un double huis-clos entre les deux lieux de vies ceux de la famille de Ki-taek famille pauvre est débrouillarde qui regarde la vie du dehors à travers la fenêtre et les grilles donnant sur la rue et ses aléas comme se pochtron qui urine devant chez eux, ou cette famille plus qu'aisée les Park ou chaque chose est rangée à sa place surtout grâce à leur bonne qui fait tout ce qui faut et qui eux font l'amour et dorment devant leur grande baie vitrée pour surveiller leur fils qui s’est réfugié dans son tipi.

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Toute la famille de Ki-taek (Song Kang-ho) Ki-woo son fils, Ki-jung sa fille et Chung-sook sa femme sont au chômage, ils survivent en pliant des boîtes de pizza cartonnées. Ils habitent dans un appartement en sous-sol petit et sombre sans accès wi-fi (important pour la suite). Un jour ils reçoivent la visite d'un étudiant qui ne veut pas laisser son poste de professeur d'anglais d'une jeune fille de la famille Park et va le remplacer et la famille ont décidé pour occuper leur temps de s'intéresser fortement au train de vie de la richissime famille Park, le père (Lee Sun-kyun) et Yeon-kyo sa femme qui ont deux enfants un garçon et une fille. Chacun va alors tout faire avec débrouille de trouver un emploi dans la même maison tout en faisant mine de ne pas se connaître personnellement. C'est le début d'un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortir véritablement indemne.

Car ces deux familles c'est cachoteries et ambiguïté entre surnaturel et possession on est tellement attiré par ses extrêmes qu'on ne fait pas attention aux petites choses comme les Ki-Taek qui obnubilé de se plaire dans le confort des Park, oublie leur propre sécurité, car le fait d'avoir écarté de la famille, la bonne fidèle va leur coûter très cher.

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Ça va partir en couilles comme on dit à partir du moment où les Park ont fait entrer la famille de Ki-taek dans leur cercle et chacun va démonter sa faculté de nuisance, au plus profond de la maison.

Il est vrai, que si le réalisateur prend son temps avant l'explosion de violence, il met dans sa première partie une jouissance de montrer la rencontre de deux mondes très différents de classe sociale, où en général un seul élément est au service et maltraité par ses maîtres, mais là toutes les deux familles vont se côtoyer, se rapprocher, se détester comme deux aimants contraires.

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Un monde où les inégalités sont criantes mais où on rajoute l'humiliation permanente et quotidienne de ceux qui ont de l'argent dans les mêmes principes où les esclaves noirs servaient leur maître blanc.


Donc l'alliance de la forme sur cette perfection visuelle et cette histoire complètement folle auxquels on ajoute le jeu des acteurs tous parfaits de Song Kanh-ho (son fidèle acteur), Lee Sun-kyun, Cho Yeo-jeong, Choi Woo-sik, Park So-dam et Lee Jeong-eun amène encore un plus à ce très bon thriller qui passe par une satire sociale pour finir par un film d'horreur dans une occasion de différence de classe.

NOTE : 17.20




FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Bong Joon-ho
Scénario : Bong Joon-ho et Han Jin-won
Musique : Jaeil Jung
Production : Kwak Sin-ae, Moon Yang-kwon, Jang Young-hwan et Miky Lee
Effets Visuels : Jeong Ho-hong
Son : Tae Younh-choi
Costumes : Choi Se-yeon
Décors : Lee Ha-jun
Montage : Jin Mo-yang
Photographie ; Hong Kyung-pyo
Maquillage : Kim Seo-young

DISTRIBUTION



   

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