Quand un tournage rencontre des difficultés, les commentateurs et investigateurs s’en repaissent. Et tout indique que Bond 25 traverse ce type de turbulences.
Genèse mouvementée, premier réalisateur congédié, comédien blessé dès le début du tournage, décor endommagé par une explosion, technicien blessé… Rien ne va plus sur le tournage du dernier épisode de l’ère Daniel Craig. Signe que la situation est explosive et commence à générer beaucoup trop d’attention, la presse people vient d’entrer dans la danse.
C’est un fait bien connu, les automobilistes ont tendance à ralentir sur les lieux d’un accident. Comportement pointé du doigt et pourtant sévèrement répandu, cette fascination du pire touche également le cinéma. Preuve en est avec le curieux et surréaliste article publié parThe Sun il y a quelques heures à peine et faisant état d’une mutinerie en cours sur le plateau de Bond 25.
À en croire la publication britannique, le tournage serait en proie à de très vives tensions, conséquences d’une chaotique partie de jeu vidéo.
À en croire le tabloïd (loin d’être toujours fiable), les techniciens de Bond 25 se seraient rebellés après que le réalisateur Cary Fukunaga se soit pointé avec plusieurs heures de retard,retenu dans sa loge par une intense partie de jeux vidéo. Une situation qui aurait amené la production à demander aux équipes d’effectuer des heures supplémentaires, ce que les techniciens étaient déjà peu enclins à accorder, les précédents incidents ayant déjà poussé l’équipe à se surcharger.
Les équipes auraient notamment refusé de sacrifier le jour de la fête des Pères, que comptait réquisitionner la production. L’article du Sun, en l’état, paraît difficilement crédible. Fukunagan’ayant pas particulièrement la réputation d’être difficile, et une absence pour cause d’orgie de PlayStation étant pour le moins surprenante, on se dit que l’existence même de ce papier vient témoigner de l’exceptionnelle tension qui préside à ce Bond 25.
Toujours annoncée chez nous le 8 avril 2020, cette prochaine aventure de 007 s’annonce comme un sacré défi en termes de fabrication. Rappelons que le précédent volet, Spectre, avait lui aussi souffert d’un beau chaos en coulisses, le piratage de Sony ayant mené à la publication, en pleine production, de l’intégralité de son synopsis, entraînant une réécriture sauvage, à l’origine de nombreux soucis du produit fini.
Source : Ecran Large
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