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vendredi 28 juin 2019

* 13.10 - MON AVIS SUR LE DAIM DE QUENTIN DUPIEUX AVEC JEAN DUJAR"DAIM

LE DAIM de Quentin Dupieux est une Comédie Française

Le Film a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes 2019

Le cinéma de Dupieux a toujours provoqué des questions sur son utilité parfois et l'état cérébral du garçon, mais quand on c'est qu'il s'éclate sous le nom Mr Oizo dans la musique électronique, on pensera plus que le garçon même s'il a des idées barges, il a beaucoup idées souvent bonnes et quelquefois inutiles, mais au moins il fait parler de lui.

Après avoir fait d'une roue d'un tueur et de Éric Judor un comédien et nous avoir bien faire rire avec Au Poste, il a imaginé ici un personnage Georges 44 ans (lui il a 45) joué par Jean Dujardaim qui est pour moi son reflet voire son avatar, même look et dégaine, même façon de parler, et peut-être même marginalité.

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Tout va bien, Georges doit être quelqu'un de bien, mais voilà non, Georges a des obsessions, et pas des obsessions qu'on voit au détour d'une rue, et sa principale obsession c'est de souffrir un blouson 100% daim qu'il va enfin trouver au fin fond de la campagne française contre 4500 € enfin presque qu'il va acheter à Monsieur B. (Le Génial Albert Delpy) qui il ne le sait pas s'en sort bien.

Car à partir de là, Georges va refuser que quelqu'un porte un blouson même s'il n'est pas en daim, pas de respect, il va déshabiller les autochtones du coin et leur demander de mettre leurs blousons dans son coffre.

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Mais la rébellion va se faire sentir et Georges ne voit pas d'autres solutions de dégager de cette terre tous ceux qui s'opposent à lui, par tous les moyens du bord, dont surtout les pales d'un ventilateur, dont une scène mythique où il s'approche d'une voiture ou une femme hurle et pour la faire taire va la trancher par le haut du capot, direct et sans discours.

Bien sûr comme tous les films de Dupieux c'est trash, violent et sans concession, mais si on accepte son absurdité on se marre bien, malgré quelques lenteurs entre deux saccages notamment les scènes avec Denise (Adèle Haenel qui ne me convainc pas), par contre amusant les scènes avec Nicolas (Pierre Gommé qui porte bien son nom) cet ado sera le seul à échapper au carnage et Georges après avoir brulé les blousons comme un sortilège va payer le fruit de ses excès.

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Jean Dujardin montre une fois de plus que sa palette de jeu peut-être bien supérieur à certains des films qu'on lui propose, un Dujardin habité des obsessions de Dupieux.

Un film à voir, mais attention mais pas réservé aux âmes sensibles et délicates


Aucun Daim n'a été tué pour le besoin du tournage

NOTE : 13.10




FICHE TECHNIQUE

Réalisaton  Quentin Dupieux
Scénario : Quentin Dupieux
Musique / Martin Caraux
Production : Cedric Iland, Sylvain Goldberg, Consuelo Frauenfelder, Serge de Poucques, Jamal Zeinal Zade, Olivier Père, Adrian Politowski et Nadia Khamlichi
Montage : Quentin Dupieux
Photographie ; Quentin Dupieux
Etalonneur ; Fabien Napoli
Castng : Laurent Nogueira et Marine Albert
Directeur de Production : Arnaud Touraire
Décors : Joan Le Boru et Samantha Gordowski
Costumes ; Isabelle Pannetier
1er Assistant Réalisateur : Catherine Olaya Salazar
Monteur Son : Alexis Place
Bruiteur : Gadou Naudin
Son : Guillaume Le Braz et Cyril Holtz
Coiffure : Jane Brizard
Effets Visuels ; Aurélie Lajoux
Effets Spéciauxx : Olivier Afonso
Maquillage : Sophie Bénaïche

DISTRIBUTION


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