Je suis fan depuis le début du cinéma de Bonnelo de Saint
Laurent (le meilleur des films sur YSL), du superbe et énigmatique Nocturama en
passant par Le Pornographe où L'Apollonide Souvenirs de la Maison Close, mais
cette fois je suis passé à côté pour deux raisons du jeu des jeunes actrices
héroïne de son film et le sujet le Vaudou qui m'a jamais intéressé dans le
passé et ce n’est pas avec cet œuvre que je vais changer d'avis, malgré la
belle photographie des paysages d'Haïti.
Notamment à cause aussi de va et vient entre deux lieux et
deux périodes qui nous perturbent beaucoup même sous acide ; On se trouve en
Haïti en 1962, un homme est ramené d'entre les morts pour être envoyé de force
dans l'enfer des plantations de canne à sucre. 55 ans plus tard, au prestigieux
pensionnat de la légion d'honneur à Paris, une adolescente haïtienne confie à
ses nouvelles amies le secret qui hante sa famille. Elle est loin de se douter
que ces mystères vont persuader l'une d'entre elles, en proie à un chagrin
d'amour, à commettre l'irréparable.
A l'arrivée on est plus prêt du Vaudou de Jacques Tourneur
que des films de George A. Romero d'où le fait qu'on doit ouvrir nos chakras
pour comprendre tant que soit peu quelques choses, alors oui cela va plaire au
bobos parisiens et intellectuel, mais le public lambda comme moi et moins intelligent
on est perdu sur les plages haïtiennes la tête dans le sable.
Les scènes du pensionnat à Paris existe vraiment il s'agit
de la Maison d'Education de la Légion d'Honneur et se trouve à Saint-Denis et
c'est la première qu'il est utilisé aussi profondément et précision de salles
en salles, de pièces en pièces.
Des moments plus intéressants quand on est sur Haïti et
beaucoup moins intéressant quand on arrive dans son pensionnat de jeune fille,
celle-ci étant fade totalement et sans saveur, c'est un projet personnel mais
qui ne parle pas à son public et de plus la fin qui rapproche les deux
histoires et somme tout incompréhensible.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation Bertrand Bonello
Scénario : Bertrand Bonello
Musique : Bertrand Bonello
Production : Olivier Père, Judth Lou Lévy, Bertrand Bonello et Eve Robin
Directeur de Production : Thomas Jaubert
Casting Marlène Serour
Décors : Katia Wyszkop
Montage : Yves Cape
Son : Nicolas Cantin, Nicolas Moreau et Jean Pierre Laforce
Costumes ; Pauline Jacquard
1er Assistant Réalisateur : Barbara Canale
Maquillage : Raphaëlle Thiercelin
DISTRIBUTION
- Wislanda Louimat : Mélissa
- Louise Labeque : Fanny
- Sayyid El Alami : Pablo
- Saadia Bentaïeb : la surintendante
- Mathilde Riu : Adèle
- Mackenson Bijou : Clairvius
- Ninon François : Romy
- Adilé David : Salomé
- Néhémy Pierre-Dahomey : le baron Samedi
- Patrick Boucheron : le professeur d'Histoire
- Ginite Popote : Francina
- Katiana Milfort : Mambo Katy
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