Je vais certainement donner des boutons à mes lecteurs, mais
désolé je me suis ennuyé ferme sur ce film, soit peut-être que je suis trop
urbain, que le cinéaste a oublié de nous intéresser à son personnage, ou tout
simplement que le personnage a peu d'intérêt sauf pour la création de l'œuvre
qu'il a laissé dans le temps avec son Palais qu'il a construit de ses mains à
Hauterives dans la Drôme au centre de la France.
Nils Tavernier fils du grand Bertrand Tavernier avait
l'habitude dans ses films de franchir le périphérique et de parler des sans grades,
mais ici il va voyager beaucoup dans le cœur de notre pays pour aller nous
raconter l'histoire de Joseph Ferdinand Cheval né en 1836 et mort à l'âge de 88
ans.
De son connait de Cheval c'est son Palais qu'il a construit,
mais à aucun moment Tavernier nous en donne les raisons ni réelle , ni romancé
, ce qui fait après 25 minutes pour nous montrer le ventre de Laetitia Casta et
le sein donné par elle à son bébé, il ne se passe rien, même les froideurs du temps
nous semble loin de notre intérêt , et quand on passe à la construction de son
Palais à l'aide des pierres improbables, on ne voit pas grand-chose et en 15
minutes tout est construit et finalement bâclé , alors qu'il a passé 33 ans
pour construire son œuvre.
Si la vie, les idées, de Joseph Cheval n'ont pas beaucoup d’intérêt,
pourquoi alors passé si peu de temps sur son œuvre et essayé d'en connaître le
but, on passera plus de temps sur les malheurs de sa vie et les enterrements
longs qui vont avec de la mort de sa femme, à la mort de sa fille.
On va faire simple, ou on suit Joseph Cheval (Jacques
Gamblin), simple facteur qui parcourt chaque jour la Drôme, de village en
village. Solitaire, il est bouleversé quand il rencontre la femme de sa vie,
Philomène (Laetitia Casta). De leur union naît Alice (Zélie Rixhon). Pour cette
enfant qu'il aime plus que tout, Cheval se jette alors dans un pari fou : lui
construire de ses propres mains, un incroyable Palais. Jamais épargné par les
épreuves de la vie, cet homme ordinaire n'abandonnera pas et consacrera 33 ans
à bâtir une œuvre extraordinaire "Le Palais idéal".
Alors oui on va voir des marais, des montagnes, des levers
et coucher de soleil, des pierres, du ciment pour meubler une histoire finalement
sans grand intérêt à partir du moment qu'on oublie essentiel.
Jacques Gamblin fait le Taff, sans exploit, car il suffit
d'être taiseux et ne rien dire pour jouer le rôle, le maquillage faisant le
reste. L’autre surtout second rôle c'est très compliqué, sauf Bernard Le Coq
mais un rôle pas essentiel.
Dommage qu’on n’est pas essayer de m'intéresser au
personnage et à sa folie, car passer 33 ans à construire ce type d'œuvre c'est
singulier.
NOTE : 9.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Nils Tavernier
Scénario : Fanny Desmarès, Nils Tavernier et Laurent Bertoni
Musique : Baptiste et Pierre Colleu
Production : Alexandra Fechner, franck Milcent, Philippe Logie et Michael Priem
Costumes : Thierry Delettre
1er Assistant Réalisateur : Amandine Escoffier
Directeur de Production : Véronique Lamarche
Casting : Martin Rougier
Décors : Jérémie Duchier
Montage : Marion Monestier
Photographie ; Vincent Gallot
Casting enfants ; Emmanuel Thomas II
Effets Visuels : Thibault Martegani
Montage Son : Alexandre Fleurant
Son : Thomas Pietrucci et Fabien Devillers
Coiffure : Aude Thomas II
Maquillage : Marie-Anne Hum
DISTRIBUTION
Alice ChevalZélie Rixhon
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