Déjà en préambule,
Robert Zemeckis est un génie et tant pis pour ceux qui attendent à chacun de
ses films un nouveau Retour vers le Futur, Zemeckis est l'un avec Spielberg qui
est resté un éternel adolescent et aime nous raconter des histoires
intemporelles.
L'histoire s'inspire d'un documentaire "Marwencol"
réalisé par Jeff Malmberg qui parlent de la vie de Mark Hogancamp (Steve
Carrel) qui après s'être fait tabasser dans un bar de Kingston en 2000, ce
dernier est tombé dans le coma à dès son réveil construit avec obsession une
ville du temps de la Deuxième guerre mondiale et dans son jardin et dans sa
propre maison, il peuple son imaginaire avec des poupées représentant sa
famille et ses amis et explique à l'aide de mini-drames leurs relations
variées. Ce jeu et les photographies qu'il prend aident à mark à améliorer ses
gestes et ses yeux abîmés par l'accident, également une auto thérapies pour
soigner ses blessures psychologiques.
Pourquoi Hogancamp c'est fait agresser, parce qu'il a osé
dire dans un bar de l'Amérique profonde blanche, raciste et homophobe qu'il
portait des chaussures de femmes, que du fétichisme pour lui mais les salopards
vont le corriger pour se venger.
Si l'histoire de Hogancamp pouvait se suffire à lui-même car
les traumatismes ont toujours insufflé le cinéma de Zemeckis (Forrest Gump),
Zemeckis a l'idée de génie, de rendre vie à ses poupées ou plutôt à ses
photographies que Hogancamp à créer et donne une démesure des traumatismes du garçon,
fait en motion-capture avec le vrai visage de Steve Carrel sur le personnage
principal de ce jeu de poupées, la sensation d'être dans cette histoire est impressionnante
;
A travers les personnages animés on revoit les traumas de Hogancamp,
comme ce personnage nazi qu'il voir partout, ou cette sorcière qu'il voit comme
une fée qui va lui pourrir sa triste vie.
Au départ de ce projet il y a près de 6 ans, c'est Léonardo
di Caprio qui était pressenti, et je trouve que le choix de Steve Carrel est
plus judicieux car il démontre plus sur son visage la compassion que le beau
Léo qui aurait était très bien, mais je trouve finalement que Carrel s'en sort
plus que bien.
Le travail de C. Kim Miles à la photographie est plus
qu'admirable, car on ne voit pas la différence entre le monde réel et le monde traumatique
de Hogancamp et tous les techniciens dont notamment la capture-motion donnent
des sensations exceptionnelles qui donnent le vertige ;
Je répète Zemeckis est un génie, et il arrive une nouvelle
fois des rêves et des étoiles plein la tête.
Autour de Steve Carrel, une belle brochette d'actrices tous
dans le ton du film, comme Leslie Mann, Diane Kruger, Eiza Gonzales, ou Janelle
Monae.
Un film formidable qui nous fait retomber en enfance.
NOTE : 16.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Robert Zemeckis
Scénario : Caroline Thompson et Robert Zemeckis
D'après ; Jeff Malmberg
Musique : Alan Silvestri
Production : Steve Starkey, Jack Rapke, Cherylanne Martin, Robert Zemeckis
Effets Spéciaux : Paul Benjamin et Dennis Briest
Son : Jeremy Bowker
Costumes : Joanna Johnston
1er Assistant Réalisateur: Lee Grumett
Directeur de Production : Adrienne Sol
Casting : Scot Boland, Victoria Burrows
Décors : Stefan Dechant
Directeur Artistique : Chris Beach
Montage : Jeremiah O'Driscoll
Photographie : C.Kim Miles
Coiffure : Jessica Rain
Maquillage : Rosalina Da Silva
DISTRIBUTION
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