Tout d'abord, j'aime beaucoup le cinéma d'Eastwood et ses rôles
au cinéma, mais il y a des moments ou ses idées conservatrices radicale me
gonfle pas mal dans la lignée de American Sniper ou Gran Torino, préférant
largement des films plus humanistes comme Mystic River ou Million Dollar Baby,
alors comme un Dr Jekyll ou Mr Hyde, qu'elle est la vraie personnalité de
Eastwood.
Car on ne peut qu'être logique avec soi-même, quand je combats
les idées des Républicains et de son président, je ne peux dire oui mais c'est
qu'un rôle, quand le personnage de Earl Stone soit un vieux con raciste et
homophobe, cela me gonfle que Eastwood ne peut s'empêcher d'y ajouter ce genre
de réflexion dans certains de ses films, que beaucoup de ses personnages soient
racistes et homophobe ne doit pas être le fruit du hasard.
Cela à impliquer pendant tout le film que j'avais le frein à
main, car suivre ce vieux con de bonhomme incapable d'être correct avec ses
proches et notamment les femmes de sa vie, mauvais père, mauvais mari et
mauvais grand-père, préférant se complaire dans ces réunions de vieux
combattants (!!!) où il est considéré comme un héros (et c'est bien les seuls
qu'ils le croient).
A plus de 80 ans (Eastwood en a 88) Earl Stone est aux
abois. Il est non seulement fauché et seul (et pour cause), mais son entreprise
risque d'être saisie. Il accepte alors un boulot qui - en apparence - ne lui
demande que de faire le chauffeur. Mais, sans le savoir, il s'est engagé à être
passeur de drogue pour un cartel mexicain.
Les ficelles sont grosses, mais admettons, et évidemment à défaut
de mur de la honte, on montre les mexicains comme uniquement comme des dealers,
le chef de ce cartel est joué par Andy Garcia.
Earl Stone conduit calmement, n'a jamais d'accident et donc
pour le Cartel, c'est l'homme idéal, il acceptera alors de transporter de plus
en plus grosse cargaison, ce qui pousse les chefs du Cartel, méfiants, de lui
imposer un supérieur chargé de le surveiller (là aussi les ficelles sont
grosses).
On aurait plus alors en resté dans cette quête, mais
Eastwood nous impose une double présence de deux inspecteurs de la DEA joué par
Bradley Cooper et Michael Pena qui vont mettre un mal fou à mettre un nom et un
visage sur cette tête de "Mule".
Et dire que l'Inspecteur Harry nous aurait fait le
ménage asses vite, là on est dans le rythme d'un homme en vie de vie, mais on
espère que la filmographie ne restera pas sur ce film, qui même s'il lui
ressemble politiquement, n'est pas du meilleur dans son œuvre globale.
La Bande Originale du Film n'est pas de Clint Eastwood et cela
se voit
Je ne retire pas grand-chose du film, je me suis ennuyé
ferme alors que j'en attendais beaucoup, peut-être à l'occasion d'un deuxième visionnage,
je changerais d'avis, je ne suis pas une tête de mule.
NOTE : 12.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Clin Eastwood
Scénario : Nick Schenk
D'après : Sam Dolnick
Musique : Arturo Sandoval
Production ; Clint Eastwood, Tim Moore, Kristina Rivera, Jessica Meier, Dan Friedkin, Bradley Thomas et Ruben Fleisher.
Costumes : Deborah Hooper
Casting : Geoffrey Miclat
Décors : Ronald R.Reiss et Kevin Ishioka
Directeur Artistique : Rory Bruen et Julien Pougnier
Montage : Joel Cox
Photographie ; Yves Bélanger
Coiffeur : Patricia Dehaney
Effets Visuels : Rick Sander
Effets Spéciaux : Wayne Rowe
Son : Steven Morrow, Dean A.Zupancic, John T.Reitz et Tony Pilkington
DISTRIBUTION
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