Ce n'est pas une garantie de qualité quand un film est
diffusé par Netflix, heureusement d'ailleurs, sinon ce serait trop facile, et
ce film de Jonas Akerlund en est la preuve, tellement il a voulu copier ce qui
se fait dans l'ère du temps, c'est dommage mais c'est comme ça.
Et ce n'est pas non plus, pas parce qu'on a dans son film
Mads Mikkelsen qu'on peut se prendre pour Nicolas Winding Refn et Akerlund à
qui on doit déjà le pas terrible Les Cavaliers de l’Apocalypse, ressemble plus
physiquement et cinématographiquement au groupe Rammstein dont il a filmé des
concerts.
Le film est une adaptation de la Bande Dessinée Dark Horse
de Victor Santos II et c'est le problème de ces adaptations entre le tout est
possible en dessin, et les limites de l'image animée ;
On y suit Duncan Vizla (Mads Mikkelsen) considéré comme le
plus grand assassin du monde, veut prendre sa retraite à 50 ans de la société
d'assassins "Damocles" dirigé par Blutt (Matt Lucas) ; Quittant alors
son boulot (bonjour la retraite) il s'installe dans une maison isolée du Montana,
habitant à côté d'une jeune femme peu adaptée à la vie en plein air. Hélas,
Damocles a des problèmes financiers ce qui force Blut à éliminer ses employés
pour éviter de payer leur retraite (bonne solution pour faire des économies) ;
Et Duncan est le prochain sur sa liste.
Polar c'est un peu comme une certaine pub, cela ressemble à
du John Wick mais cela n'a pas le goût de Wick, et le poilu avec un peu
d'embonpoint de Mikkelsen ne va pas dans la lignée de John Wick, même s'il tue
aussi tout ce qui bouge pour défendre sa petite retraite. Un petit hommage
d'ailleurs au film John Wick ou Vizia adopte un petit toutou, mais cela
s'arrête là, le reste est quand même de la violence gratuite et surtout
vulgaire, pourquoi faire si laid.
Beaucoup de nu dans ce film et dès le début du film avec
l'érection de l'acteur Johnny Knoxville et ce ne sera pas le seul, liant comme
un cheveu sur la langue la violence et le sexe.
Est-ce la faute au réalisateur d'avoir fait un film
ragoutant violent sans âme, de la nudité sans beauté et on passe son temps à
regarder sa montre, en tous cas envoyer vos ados au lit, ils n'ont pas besoin
de regarder ce déferlement de haine, de nudité et de violence grasse comme
rarement vu, la fin du film laisse présager une suite qui ont espère sera sans
ce réalisateur sans aucun talent ;
Seul moment amusant la présence dans un petit rôle de
Richard Dreyfuss ;
TOTAL : 6.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jonas Akerlund
Scénario : Jayson Rothwell
D'après l'Oeuvre : Victor Santos II
Musique : Deadmau5
Production : Jremy Bolt, Mike Richardson, Keith Goldberg, Hartley Gorenstein, Robert Kulzer
Maquillage : Traci Loader
Son : Mattias Eklund
Costumes : Lea Carlson
Casting : Daniel Hubbard
Décors : Elizabeth Calderhead
Directeur Artistique : Peter Mihaichuk
Montage : Doobie White
Photographie : Pär M.Ekberg
DISTRIBUTION
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