Le réalisateur argentin peu prolifique est à son quatrième
Film en 10 ans après Lulu et Monobloc.
Le film est interdit au moins de 16 ans, alors qu'on a bien
vu pire au cinéma, le réalisateur se forçant peu pour montrer des images ou des
propos trash pouvant bouleverser la bourgeoise du coin.
L'Ange c'est l'histoire de Carlos Eduardo Robledo Puch
(Lorenzo Ferro) qui va défrayer la chronique de Buenos Aires en devenant un
Ange de la Mort surnommé aussi l'Ange Noir, en exécutant froidement ceux qui se
mettent sur son chemin d'adolescent perturbé, il a 17 ans alors dans ces
premiers délits meurtriers laissant derrière lui 11 morts, une Tentative de
meurtres, 17 agressions, une tentative de viol, une agression sexuelle, 2
enlèvements et des vols à la pelle. Malgré la présentation diabolique de ce
Diable blond ce n'est pas un sérial killer tel qu'on les voit chez David
Fincher.
Mais ce monstre du film est loin de ressemblé au vrai
monstre qui a fait peur à toute l'Argentine dans la fin des années 70, car le
réalisateur n'a pas osé montrer l'assassinat d'un bébé, les viols
d'adolescentes , ces amours homosexuels avec son complice Ramon (Chino Darin)
et amant et ces crimes plus ou moins horribles fait avec violence.et c'est
certainement le problème du film de peur de choqué on ne voit rien, un bisou
par ci, une agression furtive par-là, le réalisateur est resté sur ses gardes
de peur de choqué.
Il aurait été intéressant de rendre plus compte de sa
relation avec sa mère (Cécilia Roth), et celle avec son copain Ramon et son
père José (Daniel Fanego) qui l'intéresse en particulier, oui son homosexualité
est mise en réserve de peur probablement d'en faire le lien entre ses goûts et
ses crimes, on pense à un Pasolini qui n'aurait eu aucun remord d'en parler et
de montrer, et un psychologue spécialiste de ce type de personnages doit avoir
du mal à en faire une analyse criminelle.
Peu d'image de l'enfance de Carlos pour essayer de
comprendre, seul un cordon bleu purée mettre une relation complexe entre mère
et fils.
On aurait aimé aussi que Luis Ortega fasse le lien entre la
puissance des policiers pour arrêter un gamin de 17 ans , comme il le feront
plus tard avec les jeunes opposants au régime argentin, de plus à la fin du
film, celui-ci s'arrête sur son arrestation comme si sa vie s'arrêtait là, non
l'un des plus grands tueurs argentins est depuis 1980 toujours en Prison dans
la prison de Haute Sécurité de Sierra Chica , les juges rejetant toujours sa
libération considérant qu'il sera toujours un danger pour la société et même à
l'âge de 66 ans, en tous cas il pourra regarder son Biopic dans sa cellule.
Je suis resté sur ma faim, car on semble suivre une danse
autour de Carlos ou ses partenaires ne sont là que pour le mettre en valeur, la
fascination morbide sur les tueurs en série ou de masse.
En revanche les comédiens sont formidables le couple Lorenzo
Ferro qui joue Carlos (dont c'est le premier film) avec une vraie gueule d'ange
et le physique qui va avec et Chino Darin (fils de) forme un duo dévastateur
sur leur chemin. Mais j'ai beaucoup apprécié le rôle de Daniel Fanego qui joue l’ère
de Ramon, personnage qui manipule sans ombrage les deux adolescents avec ambiguïtés.
Ce laisse voir, mais un eu long, mais ne restera pas dans
les mémoires par manque de courage. Une a une bonne bande originale des
chansons de l'époque mais cela a tendance à nous faire oublier le vide du
scénario et pourtant il y avait matière.
Même Pedro Almodovar et son frère qui sont producteurs
auraient peu en faire un film beaucoup plus enjoué et charismatique.
NOTE : 11.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Luis Ortega
Scénario : Luis Ortega, Rodolfo Palacios et Sergio Olguin
Production ; Augustin et Pedro Almodovar, Leticia Cristi, Pablo Culell, Esther Garcia, Axel Kuschevatsky, Matias Mosteirin, Sebastian Ortega, Hugo Sigman et Javier Braier
Effets Spéciaux : eduardo Puga
Son ; Gonzalo Matijas
Costumes : Julio Suarez
Assistant Réalisateur : Lula Varsky et Estela Cristiani
Directeur de Production : Mechi Tarelli
Décors : Julia Freid
Montage : Guille Gatti
Etalonneur ; Jorge Russo
Photographie ; Julian Apezteguia
Maquillage : Marisa Amenta
Coiffeur : Emmanuel Mino
Effets Visuels ; Bruno Fauceglia, Claudi Langsman et Daniel Calvo
DISTRIBUTION
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