Les films judiciaires comme leurs séries sont toujours très
précise dans leurs détails , eux qui ont une justice totalement différente dans
leur conception que la justice française ou américaine , ce qui fait que plus
dans les films de procès géants américains on est plus dans l'affect , car on
est à peu près sûr que réalisé par un studio américain où on aurait rassembler
la grande cause comme dans Erin Brokovitch , là le réalisateur venant du
théâtre et de l'opéra va se pencher plus sur les relations humaines que sur le
droit.
Ce qui fait que le film marche sur la corde entre plusieurs
points de vue, le droit, le procès mais aussi le drame humain, religieux et
humain au niveau personnel, ce qui fait aussi qu'on s'y perd un peu dans le but
du film.
My Lady (titre qu'on donne au juge féminin) c'est Fiona
(Emma Thomson) femme forte qui fait passer sa carrière avant sa vie de couple
avec Jack (Stanley Tucci) qui même s'il aime toujours sa femme mais aimerait
bien qu'elle lui montre, My Lady fait respecter le droit et uniquement le droit
comme quand elle doit décider de séparer deux enfants siamois, qui dans le
principe donnera la mort pour un et la vie pour l'autre.
Un jour elle devra faire face une nouvelle fois à une
décision importante, Adam un jeune mineur vient de tomber malade d'une grave
leucémie, l'hôpital qui doit le soigner alerte la justice car sa famille des
adeptes de la secte Les Témoins de Jehovah refuse que leur enfant pour des
préceptes religieux soit transfusé laissant leur Dieu décider de la vie d'Adam,
ce qui ne peut que condamner Adam à très court terme.
My Lady est chargée de prendre une décision juste dans
l'intérêt de l’enfant, il n’a pas encore 18 ans, et ira le voir à l'hôpital
pour comprendre s'il est d'accord avec la décision de ses parents lui-même
adepte de la secte. Belle séquence dans cet hôpital avec ces infirmières
proches du patient. La visite va perturber et le jeune homme qui voit une
personne s'intéresser à lui et Fiona en mal d'enfant qui va regarder Adam avec
les yeux d'une mère.
Et la décision sera évidente, Adam sera soigné et guérira et
tentera de prendre contact avec Fiona, qui elle ne pense qu'à son métier et va
écouter ou plutôt lire ce que Adam pense faire quand il sera majeur au cas où.
C'est le problème de Fiona, femme sûre d'elle dans son
métier mais fragilisée dans cette relation qu'elle ne verra l'évidence. Cette
relation à travers les mots est le principal sujet du film loin du fond du
jugement (la puissance des préceptes religieux sur l'avenir des âmes) qui sera
plutôt bâclé pas très détaillé, avec deux comédiens de grand talent, sans
surprise avec Emma Thomson qui campe cette juge sans état d'âmes et Fionn
Whitehead qu'on avait découvert l'année dernière dans Dunkerque.
La Mise en scène est très théâtrale, on ne se refait pas
quand on est un spécialiste et le film joue plus sur l'affect que sur le
judiciaire, le mélange m'a un peu perdu.
NOTE : 12.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Richard Eyre
Scénario : Ian McEwan
D'après l'Oeuvre : Ian McEwan
Musique : Stephen Warbeck
Production : Duncan Kenworthy et Celia Basner
Maquillage : Naomi Donne
Son : Glenn Freemantle
Costumes ; Fotini Dimou
1er Assistant Réalisateur : Neil Connie Wallace
Casting : Nina Gold
Décors : Peter Françis
Montage : Daniel Farrell
Photographie ; Andrew Dunn
DISTRIBUTION
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire