Equalizer fait partie de ces films que
j'appelle films pop-corn, où on gratte jusqu'au fond du gobelet et qu'on jette
de la poubelle de notre mémoire, aussi vite vu, aussi vite oublié.
Ce n’est pas avec un Antoine Fuqua à la réalisation médiocre
metteur en scène à part Opération Espadon, qui est loin de valoir Michael Mann
ou Christopher McQuarrie, fait que son film sent le renfermé dès le début de
celui-ci et cela ne s'arrange pas par la suite avec cette longue dernière scène
de 20 minutes pour terminer la vengeance.
Comme en plus il se prend pour Ryan Coogler avec cette
relation entre Denzel et ce jeune homme doué pour peindre un mur, et oui on a le
talent qu'on peut, il se perd entre film d'espionnage, d'action et de relation
humaine qui lui ne va pas.
De plus je suis assez réticent depuis toujours sur les
vengeurs masqués sans collant du type Charles Bronson, Mel Gibson, ou Jean
Claude Van Damme qui a un relent très extrémiste dans le propos.
Robert McCall (Denzel Washington) cet ancien de la CIA,
continue de défendre les opprimés de tout bord comme dès la première scène où
dans un train en Turquie déguisé en Musulman bon teint va affronter la mafia
locale dont le chef à enlever la fille de son ex-femme.
Après on suivra une histoire rocambolesque ou il les anciens
collègues agents de la CIA sont tués par un groupe inconnu, non pas si inconnu
que cela car McCall a des déduction à la Poirot et va piéger son meilleur ami
(oui pourquoi chercher loin), mais comme il y a pas assez d'action, on va
suivre McCall dans une relation père/fils moralisateur avec Miles (Ashton
Sanders une des vedettes de Moonlight) mais Fuqua n'est pas Barry Jenkins et
cette relation semble vouée à l'échec d'autant qu'elle est très bavarde et loin
donc du film d'action annoncé.
Tout cela pour arriver à voir Miles enfermé dans une
bibliothèque sous les yeux des tueurs qui ne le voient pas et une longue scène
de fin où McCall va attirer Dave York (Pedro Pascal) et ses acolytes dans une
ville abandonnée par ses habitants affrontant les balles et les embruns de la
mer.
Dommage que le génial acteur qu'est Denzel Washington se fourvoie
dans ce type de film où il a une expression et demi.
Donc on oublie vite et on passe à autre chose.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Antoine Fuqua
Scénario : Richard Wenk
D'après les personanges de : Richard Lindheim et Michael Sloan
Musique ; Harry Gregson-Williams
Production : Todd Black, Jason Blumenthal, Rony Eldridge, Mace Neufled, Alex Siskin, Denzel Washington et Michael Sloan
Cascades ; Jeffrey J.Dashnaw
Effets Visuels : Sean Devereaux
Effets Spéciaux : Jeremy Hays
Son : David Esparza
Costumes : Jenny Gering
1er Assistant Réalisateur ; Donald Sparks
Casting : Lindsay Graham et Mary Vernieu
Décors : David Schlesinger et Naomi Shohan
Directeur Artistique ; Laurent Rosenbloom et Tom Frohling
Montage : Conrad Buff IV
Photographie ; Oliver Wood
Maquillage : Liz Bernstrom
Combats ; Mick Gould
DISTRIBUTION
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire