THEY de Anahita
Ghazvinizadeh est un Drame Américain présenté en Compétition au Festival du
Film Américain de Deauville 2017.
Synopsis : J, 14 ans,
se fait appeler "They" et habite avec ses parents dans la banlieue de
Chicago. J est en plein questionnement sur son identité sexuelle et prend des
traitements hormonaux pour retarder sa puberté. Après deux ans de suivi médical
et thérapeutique, J doit décider de son identité future. Alors que ses parents
sont partis, Lauren sa sœur et Araz, son compagnon iranien, viennent s'occuper
de J lors d'un week-end qui pourrait changer sa vie.
Le film que j'ai vu au Festival de Deauville a perturbé plus
d'un spectateur et je viens le croire, mais de là comme je l'ai constaté, qu'un
spectateur quitte la salle, n'ont pas au bout d'une heure (ce qui est déjà une
honte) mais au bout de 5 minutes, qu'est-ce qu'il la fuir, un chat qui vit sa
vie de chat pas plus pas moins, bon c'était contemplatif mais quand même.
Non c'est qui a perturbé le public (le vrai) est qu'il
s'attendait à un film sur les cisgenres, leurs problèmes avec les proches, la
famille et les autres, donc il s'attendait à un film bien plombant, ou à un
film électrique comme Tangerines.
Non They qui est le nom que se donne "J" n'est pas
le centre de l'histoire, le personnage dans le décor, mais pas spécialement
devant la caméra, non le vrai sujet du film, c'est le même problème que vit
"They" c'est l'intégration dans la société d'une famille d'origine
iranienne, avec toutes les complexités qui existent dans tous les pays pour les
immigrés, et encore plus aux States en ce moment.
Mais They a une passion, le jardinage, et comme la très jeune réalisatrice aime le contemplatif , on va voir jardiner des plantes aussi bien fille ou garçon, ou des gros plans sur des bleus ou roses évidemment.
Tout cela à travers le compagnon iranien de la sœur de
"They" et la venue de ses parents à New York.
Au début on suit "They" dans ce qu'il vit chaque
jour, avec ses prises d'hormones dans sa période de crise de puberté inhérent à
tous jeunes ados, sauf que "They" n'a pas choisi le chemin à suivre
et les questions se posent, mais surtout deviennent de plus en plus pressantes,
cette partie-là du film qui nous montre "They" dans son quotidien et
très charmant sans voyeurisme avec un jeune comédien extraordinaire qui (Rhys
Fehrenbacher) qui impose une empathie pour son personnage avec juste ce qu'il
faut et pas plus.
Après à la moitié du film, They n'est plus que le décor à
travers cette famille mixte Irano-Américaine avec ces problèmes eux aussi
quotidien sur des papiers à remplir pour l'immigration et trouver travail et
logement dans le pays qu'ils ont choisis.
Il est vrai que là on a perdu notre personnage, ou par
petites touches il va revenir dans l'histoire.
They se veut finalement un beau portrait un peu lent de
l'Amérique actuelle et on aurait aimé que Je sois plus présent parce que le
jeune comédien amène beaucoup dans la qualité du film, mais je comprends quand
même pourquoi certains ont abandonnés de suivre (mais quand même pas au bout de
cinq minutes).
Au générique de fin, le premier comédien cité est
............ évidemment Le Chat (Monsieur le Chat) dommage que le spectateur
est parti, car il aurait vu le nom du chat.
NOTE : 12.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Anahita Ghazvinizadeh
Scénario : Anahita Ghazvinizadeh
Musique : Vincent Gillioz
Production : Simone Ling et Katja Adomeit
Costumes : Robin Lee
Montage : Dean Gonzalez et Anahita Ghazvinizadeh
Photographie : Carolina Costa
DISTRIBUTION
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