Synopsis : Madeline Martha Mackenzie est une mère de famille à la vie apparemment parfaite. Elle rencontre le jour de la rentrée Jane Chapman, la jeune mère célibataire d'un petit garçon prénommé Ziggy. Madeline lui fait rencontrer sa meilleure amie, Celeste Wright, une femme d'apparence fragile, et les trois femmes se lient d'amitié. Mais à la fin de la rentrée, un accident se produit ː Ziggy est accusé d'avoir étranglé la fille de l'une des mères les plus influentes de l'école. Cet accident, qui semble pourtant sans conséquence, va bousculer le quotidien de la petite ville de Monterey jusqu'au jour où un meurtre se produit lors d'une soirée caritative organisée par l'école.
Non, malgré le début
de la série en 7 épisodes, ou l'on voit la Police se pencher sur un incident
criminel, il ne s'agit pas d'une série policière chère aux chaînes classiques
américaines et qui font les beaux jours de TF1 et France 2, non comme il s'agit
d'une série HBO, on va s'intéresser à l'humain.
La qualité de la série est faite de façon de nous amener
pendant les 7 épisodes à la conséquence de la première scène du premier
épisode, et c'est là l'intelligence et la qualité de ma série.
Comme pour 13 Reasons Why, on va donc suivre les
protagonistes de cette histoire, avec leurs affres du quotidien, de vie de
famille, de couple ou de boulots, qui expliquera l'indicible dénouement de
cette histoire.
Ce sont les femmes qui sont les maîtresses du jeu, sortent
de Desperate Housewives dans une grande bourgeoisie sociale et intellectuelle,
qui ont chacun leurs secrets cachés au plus profond de soi, une femme violée
dont le violeur n'a pas été retrouvé mais qui l'a mis enceinte, une autre
battue par son mari et violée sexuellement et brutalement, des rancœurs, des
passions.
Et même les enfants mêlés à ces mensonges, lorsque l'un de
ces enfants va accuser à tort un de ces camarades et donner l'occasion à ses
personnages de se suspecter, de se haïr pour des raisons mineures (c'est le cas
de le dire).
Comme quoi, et quelle que soit le monde social où on vit, les
problèmes sont communs et souvent pas compatibles avec l'univers sociales de
chacun.
Au long des épisodes, chacune et chacun, vont garder leurs
petits secrets et développer leurs mensonges pour cacher la vérité, car une
possibilité près (la rencontre de deux personnages) l'histoire aurait pu
basculer autrement, et c'est l'intelligence du scénariste de nous mener ou il
veut nous emmener.
Le film doit nous poser la question de la culpabilité que
chacun d'entre nous ferait dans le même cas, dénoncerait-on notre conjoint pour
ses violences, dénoncerait-on un crime par défaut d'affect vers la victime,
c'est surtout là la question de cette série, et notamment sur le cas des femmes
battues, violées ou violentées même en étant mariés.
De ce point de vue je trouve la série excellente, et
confirme que la série à fond sociale comme This is Us, 13 Reasons Why ou
Transparent quand elles sont bien écrites peuvent tenir le spectateur en
haleine et ouvre le droit à se poser les bonnes questions.
Je suis moins excité par l'interprétation des comédiennes
malgré les Emmy à la pelle qu'elles ont reçues, je préfère ces hommes qui
restent dans l'ombre et qui subissent les événements comme Alexander Skarsgard,
Adam Scott ou James Tupper.
Il est vrai que le casting de la série est royal (Laura
Dern, Nicole Kidman, Shallenne Woodley ou Zoé Kravitz) il n’est pas surprenant
que la série ai été sous les projecteurs.
Vu la fin de cette mini-série, peut-on envisager une saison
2, pour Jean Marc Vallée l'excellent réalisateur (C.R.A.Z.Y, Dallas Buyers
Club) il n’est pas possible d'envisager une deuxième saison, car c'est à nous
d'imaginer la suite de cette histoire, par contre les comédiennes aimeraient
remettre le couvert et développer une nouvelle intrigue autour des personnages.
Je serais de l'avis de Jean Marc Vallée.
Et dans le dernier épisode le meilleur de la série, la fin sera inéluctable, ce qui devait arriver arriva.
NOTE : 16.30
FICHE TECHNIQUE
Show Runner : David E.Kelley
Réalisateur : Jean Marc Vallée
D'après l'Oeuvre de : Diane Moriarty
Direction Artistique : John Paino
Production ; David E.Kelley, Liane Moriarty, Marc Côté, Pacific Standard, Barbara A.Hall, Blossom Films et Jean Marc Vallée
DISTRIBUTION
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