LE VIOL d'Alain Tasma est un Téléfilm Français diffusé sur
France 3
Synopsis : Agressées et violées par trois hommes dans une
calanque en été du 21 août 1974 à Marseille, les deux jeunes femmes belges et
leurs trois avocates combattent ensemble pour amener les agresseurs devant la
cour d’assisses d’Aix-en-Provence.
Ce Téléfilm est tiré d'un Fait divers qui a eu lieu
réellement en France sur l'affaire Tonglet Castellano , deux jeunes femmes
belges violées et violentées par trois jeunes gens de la région.
Cette affaire est à l'origine de la loi sur ce qui est
considéré aujourd'hui comme un viol envers des personnes refusant le dictat de
l'homme et de sa force. Ce combat avait été mené par l'avocate Gisèle Halimi
plus connu pour ses combats féministes que pour plaider une affaire aux
assises. En face d'elle, un jeune avocat du cru également Gilbert Collard qui a
choisi d'autres voies depuis, plutôt bleu marine. Comme quoi choisir son camp n'est pas une sinécure.
Je reste sur ma faim sur ce téléfilm, n'ont pas évidement
sur le sujet, mais je trouve qu'il est mal traité et même maltraité, d'abord
par le jeu de certains comédiens qui en font des tonnes comme Bérangère McSee
et Pierre Andrau, qui nous font considérer dans un mauvais épisode des Mystères
de l'amour.
Heureusement un Stéphane Rideau sobre et Yannick Choirat
convainquant font qu'ils sauvent le film malgré tout.
Sur ce type de sujet, je suis toujours dubitatif sur la
façon d'y arriver, en effet ici une nouvelle fois de plus le procès est à
charge, et le fait qu'on n'ait pas et le point de vue et le pourquoi de cet
acte du côté des agresseurs et violeurs, on reste dans l'inconnu sur les vraies
motivations, étant donné que le réalisateur se penche principalement même pas
sur les victimes, mais sur les avocats de la défense et partie civile.
Alors que le film a beaucoup de sujet, l'homophobie d'abord
pris plutôt comme un sujet de plaisanterie, mais également cette fachosphère
qui venait insultée les avocats et les victimes dans la rue, autour du
tribunal, qui rappelait quand même les heures sombres de la guerre, entre
délation, sexisme et homophobie qui revient dans notre époque à cause des
réseaux sociaux.
Malgré tout, le sujet est difficile et montre combien il y a
encore beaucoup de chemin à faire pour que les femmes dans leurs ensembles
soient respectées et que les propos et actes homophobes soient punis comme ils
le méritent.
NOTE : 8.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Alain Tasma
Scénario : Natalie Carter et Alain Tasma
D'après le Livre : Et le viol devint un crime de Jean Yves Le Naour et Catherine Valenti
Décors : Véronique Sacrez
Photographie ; Marc Koninckx
Montage : Christine Lucas Navarro
Son : Yves Bemelmans
Musique : Nicolas Errera
Production : Thomas Anargyros pour Europacorp Télévision
DISTRIBUTION
ActeurPatrick Catalifo
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