ATTENTION SPOILERS
Synopsis : Dans une maison en flammes, une femme brûle. Un homme, Lui, dépose délicatement un diamant sur un support dans sa chambre. La maison calcinée retrouve son état normal, se réparant toute seule. Une femme, Mère, apparaît et se réveille dans son lit et appelle son mari, Lui, en l'appelant "bébé". Ils vivent seuls dans leur demeure isolée. Lui est un poète en manque d'inspiration, et son comportement troublant perturbe son épouse ainsi que la tranquillité qu'elle a su imposer chez eux. Elle est prise souvent de vertiges l'obligeant à prendre des médicaments pour calmer ses crises. Elle ressent également un phénomène étrange, un cœur qui bat à l'intérieur des murs de sa maison.
Mon avis : Voilà le film qui divise totalement le public même habitué
aux films du réalisateur ou habitués, mais le présenter en avant-première au
Festival du film Américain de Deauville était une gageure loufoque vu la
population de la ville, mais quoiqu'on en dise du film, sifflez comme l'a fait
une grande majorité de la salle, est humiliant et carrément insultant surtout
que le réalisateur était dans la salle, certain quand même devrait vérifier le
film qu'il vont voir et pas simplement regarder leur carton d'invitation par
vantardise.
Dans un premier temps, le réalisateur nous amène dans une
ambiance à la Stephen King comme Misery, ou d'un côté Elle va passer des bons
moments dans cette nouvelle maison et un environnement austère mais isolé sur
le bord d'une falaise, loin de la ville et de ses habitants.
De l'autre, Lui, homme sympathique qui appelle la femme qui
dort à côté de lui "Bébé" et qui semble heureux d'être là, moins
paniqué que son bébé.
Puis, sans qu'on comprenne comment, un couple dans un
premier temps, mystérieux surtout pour "Elle" qui ne connaît pas ces
personnes et qui viennent troubler son couple.
Dans cette partie, la plus compréhensible mais sans qu'on
sache vraiment où on va, les acteurs se toisent, se croisent dans un mystère
total, et jusque-là on arrive à suivre.
Mais c'est après que tout se liquéfie, dans cette fin
grotesque et horrifiante, le couple semble faire venir en eux l'Antéchrist sans
la présence de curé qui va mettre une frontière entre le bien et le mal. Que
veut dire Aronosfky sur cette fin de film, plus proche de l'Exorciste ou Shining
que dans le très sage à côté Misery. Dans un total délire mystique ou on ne
comprend pas grand-chose, qu'a-t-il voulu dire, le soit-il lui-même.
Il est certain que cela part dans tous les sens avec des
images stressantes avec à la base ce bébé non souhaité par l'un mais pas par
l'autre qui veut peut-être en faire soit une sorte de fils d'un leader
extrémiste prônant la majorité blanche d'une certaine idée actuelle, ce qui en
ferait un film très politique, ce qui ne serait pas surprenant.
La thèse christique, en sachant que les enfants sont Cain et
Abel et les parents Adam et Eve, j'y crois moins sans pourtant fermé la porte.
Mais peut-être que tout simplement le film raconte le début,
la suite et le recommencement d'un être qu'on monte au pinacle, puis qu'on
oublie dans les tréfonds de l'enfer, comme ses jeunes idoles oubliées en un
claquement de doigt et encore plus aujourd'hui avec les réseaux sociaux.
En tous cas, il est plus que certain qu’Elle et Lui n'existe
pas, il n'y a qu'à regarder la dernière scène du film dans le lit.
Maintenant si on aime le sublime c'est fait pour vous, si
vous avez besoin d'explication à tout, passer votre chemin.
Moi, je reste au milieu du guet, pas tout compris, mais la
mise en scène est sublime comme les comédiens.
Il est vrai c'est un Fucking Film et très perturbant, mais je suis sur qu'avec le temps il deviendra culte.
NOTE : 13.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Darren Aronofsky
Scénario : Darren Aronofsky
Musique ; Johann Johannsson
Production ; Scott Franklin et Ari Handel
Effets Visuels ! Dan Schrecker
Costumes ; Danny Glicker
Casting : Lindsay Graham et Mary Vernieu
Décors : Larry Dias et Philip Messina
Directeur Artistique : Isabelle Guay et Deborah Jensen
Montage : Andrew Weisblum
Photographie ; Matthew Libatique
DISTRIBUTION
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