Synopsis : Copkiller, Flé-O, Delete et King Kong ne jurent que par leurs casquettes taguées, jeans baggy et chaînes en or de gangsta rappeurs. Mais ces bad boys de la West Coast sont en réalité Malo, Erwan, Loïc et Brieuc, quatre adolescents maladroits et boutonneux et ils habitent en effet sur la côte ouest… mais à Plougoumelen en Bretagne !
La veille des grandes vacances, Sylvain, un élève populaire, les humilie devant toute la classe. Mais on ne touche pas à leur « Gang » comme ça. Les quatre amis d’enfance décident d’aller à la fête qui réunit tout le collège pour reconquérir leur réputation.
Voler un revolver, le perdre, fumer son premier joint, échapper aux gendarmes, ne jamais avoir été aussi proche d’une fille en sous-vêtements… En une journée, Copkiller et sa bande vont vivre la dernière aventure de leur enfance, celle qui restera gravée pour toujours dans leur mémoire.
Le Réalisateur Benjamin Weill est l'ancien monteur de Kim Shapiron et Fred Cayavé
Avec au générique Pierre François Martin Laval et Isabelle Nanty est des gamins ingérables je m'attendais à un film entre Profs et Les Tuches, et si on prend la performance d'interprétation des susnommés je suis pas loin de le penser, tellement et heureusement peu de scènes ou ils jouent on souffre de ce qu'aurait pu être le film si l'histoire s'était focaliser sur eux.
Un film sur l'émancipation de nos adolescents qu'on a tous plus ou moins rêvés dans notre jeunesse, qu'on ai réussi plus ou moins.
C'est aussi un film sur la camaraderie indéfectible sans souvent en regarder les conséquences, mais le principal souvent est d'être ensemble.
Le film ne tient que par l'insouciance des quatre gamins qui amènent une fraîcheur incroyable au film, comme si il avait plusieurs expérience au cinéma avant, car à peine Victor Le Blond qui avait joué dans La Guerre des Boutons de Yann Samuel, les autres sont des novices au cinéma, et viennent tous de la province, alors que la majorité des castings se font sur Paris.
Cette situation amène un jeu plus proche de la réalité de la province, moins sophistiqués et plus naturels.
Un des gamins, sort nettement du lot c'est King Kong ( Sullivan Loyez) qui avec sa bonne bouille de racaille bretonne (c'est de l'humour) me fait bien marrer, et sa tête devant la poitrine d'une femme pour ses premiers émois, rappellent des tas de souvenirs de notre adolescence.
Grâce à ces quatre là, une sorte de club des 5 (même s'ils sont 4) chez les Kaira, sauvent le film d'un sous-produit des Tuche.
NOTE : 8.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Benjamin Weill
Scénario : Benjamin Weill et Camille Fontaine
Musique ; Alexandre Lier, Sylvain Ohrel et Nicolas Weil
Production ; Eric Jehelman, Philippe Rousselet et Stéphanie Bermann
Maquillage : Flore Chandès
Son : Jérôme Chenevoy, Marc Doisne et Stéphane Rbeau
Scripte : Marilyne Brulé
Costumes ; Catherine Rigault
Assistant Réalisateur : Jennifer Peyrot
Casting : Gigi Akoka
Décors : Philippe Hezard
Montage ; Flora Volpelière
Photographie ; Vincent Van Gelder
DISTRIBUTION
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