Synopsis : Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions.
De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.
Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?
La La La qu'est ce que je vais prendre par les votants de l'Académie des Oscars, et du public du monde entier qui mettent le maximum d'Oscars (je fais le pari d'avance) et d'Etoiles sur les différents sites, oui petit cinéphile je ne suis pas entrer dans le film du tout de la première séquence qu'on annonçait grandiose (Fame avait fait mieux dans le genre) jusqu'au dernier mot de "The End".
Pas détester le film, c'est pas un daube, mais je n'ai pas accroché du tout, mais vraiment pas du tout, alors que j'y allais en écoutant les critiques à taper du pied sur le fauteuil du voisin et pleurer à la belle histoire d'amour entre Ryan et Emma.
Que c'est t-il donc passé dans ma tête, dois-je allez voir un psy , pour comprendre pourquoi mon petit coeur n'a pas battu comme j'aurais du le faire vu les critiques dithyrambiques.
Donc faisons cette analyse.
Donc comme dans le précédent film de Damien Chazelle "Whiplash" on reste dans l'univers du Jazz avec son héros Sébastian, mais la grosse différence sur ce point c'est dans le premier on était dans le Jazz hot , mais ici on est dans le Free Jazz, que je n'aime pas beaucoup le trouvant trop léger, donc première analyse du Jazz oui mais pas le bon pour moi.
Ensuite on a le sujet de savoir si on doit savoir vivre ses rêves et de passer sur le grand amour, sujet aborder des milliers de fois dans les comédies musicales des années 30 à 60 (avant West Side Story) ou tout était sucré , tout était fait pour que le spectateur oublie les problèmes qu'ils avaient dehors, et ils ont été la force de reconstruction du pays après la deuxième guerre mondiale, sujet fort et qui fait fort référence à la période actuelle faite de craintes sur notre avenir, donc pas surprenant qu'Hollyood nous donne ce genre de film.
Je suis un fervent admirateur de comédies musicales celles qui ont des corones, j'ai vu et dénigre pas les comédies musicales de Fred Astaire, Judy Garland ou Mickey Rooney, mais je prenais ^pas le plaisir souhaité, même si dans ces cas les chansons on s'en rappellent encore.
Puis il y a eu Gene Kelly, qui a donné du punchy aux comédies musicales avec Chantons sous la Pluie ou Un Américain à Paris, que Damien Chazelle rend hommage c'est sur dans La La Land, ou encore aujourd'hui 60 ans après on connaît les chansons par coeur, ici dans ce film, je n'ai jamais craqué pour une seule des chansons du film, comme celle qui sont nominés aux Oscars, je les trove fade et sans savoeur, comme un Couscous sans épices, ou un Chili Con Carné sans la sauce, j'ai pas adhéré.
Et puis dans l'histoire des comédies musicales tout à changé avec West Side Story qui est pour moi le sumnum du cinéma tout court, et même si aussi c'est une grande histoire d'amour difficile, souvent les histoires d'amours sont comme cela au cinéma, et Chazelle ne change pas la donne, cela se passe bien au départ pour Sébastian et Mia, mais cela se complique entre eux, aussi pour moi, ou j'ai pas vraiment envie qu'il se réconcilie pour que le film de 2h09 quand même se termine vite, ou que quelque chose allait enfin se passer.
Les numéros de danse sont pour mon avis très faible et je ne vois rien qui ressemble à mes souvenirs de grand ballet, oui on est pas dans West Side story, Fame, Chicago, All That Jazz, Moulin Rouge ou nombre comédies musicales du genre, et si on est pas pris par les ballets pour les Comédies Musicaes, on est mal barré pour apprécier.
Autre chance alors, La La Land est aussi un hommage au film de Jacques Demy, et si on partage les couleurs, les costumes et le kitch des décors, Demy nous emmenait ou il le souhaitait pour nous faire rêver, pas là enfin pour moi.
Donc Chorégraphie, Chansons, Musique et Histoire qui ne me captent pas difficile alors sur 129 minutes de prendre du plaisir, tout à jeter non heureusement car la grande qualité du film avant tout et heureusement , est la mise en scène de Chazelle, brillante, colorée à souhait, cadré comme jamais, magnifique quand un personnage sort à gauche de l'écran et non l'autre à droite de l'écran en même temps, tout la partie technique du film est franchement parfaite et d'un haut niveau de la photographie, au cadrage, au montage , des décors au costumes, là rien à dire.
Donc j'ai regarder le film, mais je n'avais pas le son au même niveau de mon esprit.
Les comédiens, J.K Simmons Oscar pour le réalisateur dans Whiplash n'a qu'un rôle très secondaire, donc on peut pas juger, j'ai plus de difficultés avec Emma Stone, elle sait pas danser, chanter (je sais pas si c'est elle) et elle fait la moue pour plaire par son Ryan, timide mais indifférent pour moi.
Heureusement Ryan Gosling est au niveau de son talent, autant perdu dans sa musique, que très bon danseur (déjà jeune il bougeait bien le bougre) lui amène un peu de cet esprit des comédies de Demy, heureusement qu'il est là.
Donc en conclusion, pas un mauvais film, mais pas un chef d'oeuvre non plus, on est entre les deux, mais je devrais regarder les chiffres gonflés au Box-Office et aux Oscars sans que cela m'en fasse bouger une. Bonne chance à lui quand même en souvenir de Whiplash
NOTE : 13.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Damien Chazelle
Scénario : Damien Chazelle
Musique : Justin Hurwitz
Chansons ; Benj Pasek et Justin Paul
Production : Fred Berger, Jordan Horowitz, Gary Gilbert et Marc Platt II
Mixage ,: Andy Nelson et Ai-Ling Lee
Costumes : Mary Zophres
1er Assistant Réalisateur ; Peter Kohn
Casting ; Deborah Aquila et Tricia Wood
Décors : Sandy Reynolds-Wasco et David Wasco
Directeur Artistique : Austin Gorg
Montage : Tom Cross
Photographie ; Linus Sandgren
Montage Son ; Ai-Ling Leen et Mildred Latrou
Cascades : Mark Kubr
Chorégraphie ; Mandy Moore II
Coiffure : Barbara Lorenz
Maquillage : Torsten Witte
DISTRIBUTION
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