Synopsis : Paul est marié à Sali. Tout irait pour le mieux s’ils arrivaient à avoir un enfant. Jusqu'au jour où Sali reçoit l'appel qu'ils attendent depuis si longtemps : leur dossier d'adoption est approuvé. Il est adorable, il a 6 mois, il s'appelle Benjamin. Il est blond aux yeux bleus et il est blanc. Eux… sont noirs !
Elle a les yeux bleu, Bélinda, elle a les yeux ....; une petite vanne pour commencer car les doublures de Benjamin dans le film sont des petites filles, donc voilà comment bien sûr.
Le film contrairement au synopsis n'est pas un film sur l'adoption, mais un film sur le regard des autres, sur l'acceptation des autres, quelque soit d'ailleurs les origines ou la sexualité, le regard plus que les dialogues qu'on chaque protagoniste sur les différences des uns et des autres est plutôt jouissif et bien vu.
Le réalisateur de Première Etoile nous redonne le goût à la comédie sociale tout en nous faisant rire, mais dont les messages non agressifs sur les problèmes communautaires sont juste et bien pensés
Quelques petit faux pas de lenteur, ou des gags déjà vus dans d'autres films de ce genre, mais Lucien Jean Baptiste ne se veut pas moralisateur, tout en dénonçant le problème de l'intégration aux yeux des autres (d'où un titre tellement bien vu).
Une comédie douce amère (malgré qu'elle soit produite par TF1) avec une séquence très très drôle, digne de Helzappopin dans l'Hôpital vers la fin, qui est extrêmement drôle et plus qu'enlever, je vous conseille de vous focaliser sur Elbaz dans cette séquence.
Si le couple formé de Lucien Jean-Bapiste et Aissa Maiga est parfaite ne tirant pas la couverture à eux, et qui permet comme d'habitude à Lucien Jean Baptiste de donner vie à des personnages dignes des Deschiens.
En premier lieu Marie-Philomène Nga qui joue la maman sénégalaise de Aissa, est virevoltante comme une mamma italienne. Un Michel Jonaz au bord de l'apoplexie vu les emmerdes qui lui arrivent.
Mais surtout on a un Vincent Elbaz dans le rôle de Manu, un Champion du Monde, digne du Dîner de Cons, avec les dents déglingués, les mains avec des plaques, la braguette ouverte, alcoolique à 99.99% les 0.01% qui reste on n'est pas sur, qui préfère quand même peindre l'appartement en slip vert (important c'est toujours le même) de peur de salir son pantalon, qui pourtant rien à envier à ses dents.
Elbaz a toutes les grandes scènes comiques du film (voir l'hôpital) et fait donc mieux passer le message de l'intégration du couple principal, ou de l'assistante sociale du type sérial Killer (moins convaincu par Zabou).
Un Vincent Elbaz dans la peau de Vincent Macaigne et Philippe Rebot
A l'arrivée donc une jolie comédie humaine , pour un bon dimanche soir sur TF1; A l'opposé de Birth of a Nation.
Pour faire dans l'humour Eric et Quentin, les comédiens sont formidables , mais les deux bébés n'ont aucune expression et ne connaissent pas leurs dialogues/
NOTE : 13.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Lucien Jean Baptiste
Scénario ; Sébastien Mounier, Marie-Franoise Colombani et Lucien Jean Baptiste
Musique : Alexis Rault
Production ; Maxime Delauney et Romain Rousseau pour TF1 Audiovisuels
Photographie ; Colin Vandersman
Montage Sahra Mekki
Costumes Laurence Benoit
DISTRIBUTION
ActriceMarie-Philomène Nga
ActeurMichel Jonasz
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