Synopsis : De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n°1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de Gigi l’Amoroso en 1974, le film Dalida est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire... Une femme moderne à une époque qui l’était moins ... Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle.
Hier a eu lieu en France, l'Avant-Première avant sa sortie en France dans les salles Gaumonts qui produise le film, bon avec le concept de chez Gaumon, les Stars du Tapis Rouge on ne les voit que sur l'écran du cinéma, car ce n'est pas dans leurs habitudes vu la taille et la mauvaise qualité de leurs salles de faire venir les acteurs. La vraie Avant-Première non ouverte au public c'est déroulé à l'Olympia temple de la chanson, mais véritable scène de music-hall surtout pour Dalida qui ui doit tout grace à Bruno Coquatrix (Patrick Timsit) et Lucien Morisse directeur d'Europe 1 et mari de Dalida (Jean Paul Rouve).
Dans la salle on a pu voir Hervé Vilard (dont Dalida était sa marraine), Nicoletta (pas rancunier Orlando, car elle s'était bien payé sa consoeur qu'elle accusait de chanter en Play-Back), ses amis proches Bertrand Delanoé et Max Guazinni, Jean Sobieski (le vrai, un de ces amants le seul encore vivant) et bien sur l'équipe du film, avec en tête Liza Azuelos (L.O.L) qui est tout de même la fille de Marie Laforêt.
Mais avant de parler du film, une petite anecdote sur Dalida et moi, Dalida depuis mon adolescence m'a toujours accompagné pour différentes raisons, la première a été lors de l'été de mes 16 ans, ou je fut télégraphiste à la Poste des Abesses à Paris, et bien c'est gentil facteur plus pour me faire les pieds, m'on demandé de distribuer les télégrammes destinés à Dalida en enfurchant le vélo plus grand que moi, et pour ceux qui connaissent Montmarte , monté en vélo plusieurs fois par jour c'était pas de la synécure, et donc pendant ce mois d'été j'y suis allez plusieurs fois pour lui remettre ces fameux télégrammes dans cette petite ruelle avec cette porte verte au fond de celle-ci, et plusieurs fois j'ai eu la chance (tellement ele était gentille avec moi) de la rencontrer en me faisant entrer dans cette maison ou il y avait beaucoup de monde (jeunes en général) ou je suppose vu ce qu'on c'est de sa vie, il y ai eu un patron de radio et d'un club de Rugby (Mas Guaziini) , un présentateur de télé et auteur de chanson Pascal Cevran (Robbis Schinasi) et un futur maire de Paris (Bertrand Delanoé), rien n'est moins sur, mais il était tellement proche et souvent chez Dalida, ce ne serait pas surprenant que je les ai rencontré. En tous cas Dalida m'a laissé un super souvenir.
Dalida a été présente cette fois dans ma tête, ou le jour de mes 18 ans , j'ai pu entrer dans la première boite de ma vie , derrière le Palais Royal, et entrant je dansais sur "J'attendrais" en mode disco.
Il est vrai raconté la vie de Dalida n'est pas une mince affaire pour en parler en 2 heures, avec ses failles intimes, ses déceptions amoureuses, les suicides des hommes qu'elles a aimés (par toujours à cause d'elle, mais quand même) et son refus d'être mère (elle a en effet avorté d'un enfant).
Le problème est que la réalisatrice n'est pas une fan de la première heure, cela se voit avec des oublis indispensables dans la mentalité et a carrière de Dalida, elle a préféré mettre en scène son histoire personnelle fait de haut et plus de bas, en partant du postulat qu'elle devait voir un psy, ou tous les hommes de sa vie, viennent raconter son histoire (épisode qui n'existe pas dans la réalité).
A l'arrivée la réalisatrice, a fait plus un film que l'image que veut en donner son frère Bruno (plus connu sous le nom d'Orlando)(Riccardo Scarmarcio) et même presque un Biopic sur Orlando tellement il est présent, et donne une image de frère modèle, contre une soeur ingérable.
Toutes les parties de son enfance, du tournage du film de Yousef Chahine (Le 6ème Jour) ou on sent tellement le peu de moyen du film, ou comme d'ailleurs dans le film "Alliés", on a l'impression du carton pâte dans les décors , de la mobilité minimal des figurants (alors que ces villes arabes bougent beaucoup et sentent la vie à pleine dents), comme ce séjour dans un hôpital, toute ces scènes on y croit peu.
On a du mal a entrer dans le film, il est vrai peut-être parce que ce n'est pas la période la plus connue , ou on rencontre Lucien Meurisse (Jean Paul Rouve) qui va en faire une vedette et devenir sa femme (le syndrome du producteur/poulain) mais qui va être le cocu de service devant la France entière et la presse avant de se suicider par dépit amoureux, avec un peu de Bruno Coquatrix (Patrick Timsit) et Eddie Barclay (Vincent Perez) peu utilisé alors que très important dans la carrière de la chanteuse.
Non on passera plus de temps dans les palaces dorés (il faut bien plaire au lecteur de Paris-Match et autre journal du même genre, oui un certain public est ciblé ici, le même qui a voté dimanche dernier, nostalgie quand tu nous tient) et de ses amants, sans point commun pourtant, des beaux, des riches, des gigolos , comme Jean Sobieski (Liels Schneider) qui a échappé au fabuleux destin des hommes qui ont fréquentés Dalida, Richard Chamfray, connu aussi sous le nom du Comte de Saint Germain (Nicholas Duvauchelle) petit dandy gigolo, qui ne pensait qu'à se dévergonder dans les casinos loin d'elle, il se suicidera dans des circonstances troubles.
Lucio (Brenno Placido) une petite amourette italienne, et surtout Luigi Tenco (Alessandro Borghi) dont la relation va être très courte avec Dalida et qui va se suicider après un concours de chanson, non pas à cause de Dalida, mais parce qu'il avait pas gagner. Ce Lucio sera à l'origine de la chanson de Pascal Sevran "Il venait d'avoir 18 ans", ce garçon de 18 ans comme dans la chanson, fera un enfant à Dalida, mais elle n'était pas faite pour être mère , en tous cas le pensait-elle, elle avortera de l'enfant sans que ce jeune homme le sache et sa famille d'ailleurs (à part Orlando bien sur), cette chanson qu'on entend dans le film est très bien illustré par une Dalida à la fenêtre regardant son amant partir un soir soir sous la neige, pour ceux qui aiment bien les symboles, je remarque que cette scène féérique est la même que celle que Pascal Sevran (auteur de la chanson) décrit dans son livre (le privilège des jonquilles) ou il regarde un amant d'un soir partir sous la neige.
Les meilleurs moments du film, sont justement les illustrations des chansons de Dalida, car finalement ce n'est intéressant que quand Dalida Chante avec sa voix intemporelle et éternelle, tellement collé au personnage qu'était Dalida, comme Je suis Malade, Le temps des fleurs, Mourir sur scène , A ma manière, Paroles Paroles, Partir ou Mourir, car chacune de ses chansons sont très bien juxtaposés sur un moment de la vie de Dalida, de ce côté là , magnifique.
Comme je le dis plus haut il manque des choses, on parle pas de Mitterand, Chirac, de justement ses amis intemporels qui vont la suivre jusqu'à ces derniers jours, habitant même près d'elle dans le quartier de Montmartre , elle étant au 11 Bis rue d'Orchampt, des radios libres qu'elle a beaucoup soutenu et puis sujet complètement effacer, la communauté homosexuelle LGBT de Paris et de France, dont Dalida était leur muse et dont elle donna beaucoup de son temps et de son amour, d'ailleurs même l'ami Orlando (sic) se trouve bien seul, la réalisatrice a t-elle peur de perdre justement le public pour qui le film est fait ?
Côté comédien Niels Schneider et Brenno Placido sont très angéliques, des réserves sur Jean Paul Rouve, et Nicolas Duvauchelle, par contre Riccardo Scarmacio qui joue le rôle d'Orlando est exceptionnel entrant dans les costumes et moumoutes du personnages avec délectation.
Et que penser de Sveva Alvitti qui joue le rôle, cette mannequin italienne qui a remplacé Nadia Farès, si elle semble un peu juste dans le registre de la comédie surtout au début du film, mais on s'y fait en avançant dans celui-ci, dès qu'elle interprète Dalida chanteuse, une forme de magie opère (avec la voix de Dalida quand même, et oui Nicolette du Playback) et on y croit beaucoup et on se prend à rêver que Dalida est vivante.
Donc à l'arrivée, un film tiède sur la comédie et la réalisation de ces scènes, mais un grand moments sur les moments de chansons, finalement le plus important, et comme on dirait quand la légende est plus belle que la vérité , filmons la légende.
NOTE : 12.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Liza Azuelos
Scénario ; Liza Azuelos et Orlando
Musique Jeanne Trellu et Jaco Zijlstra
Production : Julien Mado, Lisa Azuelos et Jérome Seydoux
Son ; Vincent Goujon
Scripte ; Isabelle Querrioux
Costumes ; Emmanuelle Youchnovski
Casting ; gigi Akoka
Décors ; Emile Ghigo
Montage ; Thomas Fernandez
Photographie ; Antoine Sanier
DISTRIBUTION
Davide Lorino (Orlando le frère aîné)
Haydee Borelli (Giuseppina Gigliotti)
Olivier Meurville (Claude Carrère)
Vincent Perez (Eddie Barclay)
Patrick Timsit ( Bruno Coquatrix)
Robbie Schinasi (Pascal Sevran)
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