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dimanche 7 décembre 2014

CHRONIQUE : POINT DE BREAK POUR LA NOUVELLE VAGUE

Cette semaine, le hasard a voulu, au moment de l'encadrement des salaires des comédiens, mais pas des patrons, on a eu le cas de voir un film qui entre parfaitement dans ce contexte, qui a coûté 17 millions (La French) qu'on ne voit pas à l'écran, donc à savoir où est passé l'argent !!!

Mais de l'autre j'ai eu le droit de voir deux vieux réalisateurs dont la retraite ils s'en foutent, alors qu'il y a des centaines de jeunes réalisateurs qui ont beaucoup de talents, et qui attendent leur chance, qui font des films décrépis ou qui sont vides de sens (Lelouch) ou vide de rien (Godard).

Godard c'est mis à la 3D (hum) que j'aurais penser penser qu'il défende la pellicule plus que le numérique.

A la retraite, s'il vous plait... laissez nous tranquille.

La French de Cédric Jimenez (Seul contre tous, Scorpion) avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche est un film qu'on va cataloguer Policier, qui raconte la relation entre le juge Pierre Michel et le chef du milieu marseillais Gaetan Zampa.

Pour donner mon avis, je vais faire attention à ce que je vais dire, pour éviter de me prendre une balle entre deux chroniques.

" Marseille 1975. Pierre Michel est une jeune magistrat arrivant de Metz avec sa famille, ou il était juge pour mineurs. Il est nommé juge du grand banditisme. Il est déterminé à s'attaquer à la French Connection, organisation mafieuse spécialisée dans le trafic mondiale d'héroïne. Malgré l'avis de son entourage le juge Michel part tout seul lutter contre Gaetan Zampa,parrain intouchable du "milieu".

Je attendais beaucoup mieux pour un réalisateur né à Marseille, cela expliquant cela . Le réalisateur a pris beaucoup de liberté avec la vérité pour en faire un film romanesque ne sachant jamais choisir son camp.

Ce qu'on sait , et qui sont éloignés de la réalité,la rencontre entre le juge et Zampa (qui semble irréel, mais efficace ici) qui n'a jamais existé. Sa femme courant à son chevet dans la rue, pour faire lacrymal, ce qu'elle n'a jamais fait.

La visite auprès du procureur général alors qu'il est très indépendant prendre ses ordres, ou sa visite à Deferre au ministère de l'intérieur pour reprendre en charge le dossier (non on rigole pas).Donner un passeport Canadien à un trafiquant de drogues , alors que personne peut le faire en France,ni Mitterand, ni un juge encore moins.

Le film tire sur le romanesque pour offrir des beaux moments de cinéma, mais ici cela devient trop commercial.

Et puis, la relation Etat/Juge/Flic est mis sous l'éteignoir, et fait passer les maires successifs de Marseille comme des enfants de Choeur, et on parle peut du S.A.C dont la plupart on fini dans le Milieu.

Cédric Gimenez ayant choisi le romanesque, oublie de filmer ses acteurs et la ville de Marseille, qui est pourtant aussi important que ses protagonistes, filmant à un certain moment comme Lelouch tournant autour de ces personnages.

Côté acteur,je pense déjà que Dujardin n'est pas fait pour ce type de rôle, et il lance quelques vannes (qui ont la rire la salle il est vrai) mais ne rend pas crédible son personnage , mais est-ce qu'un film ou l'antagonisme est important, ou deux copains dans la vie (d'ou la scène en commun) peuvent tourner ensemble, ici j'en suis pas sur.

Lellouche est efficace,heureusement il y a les seconds rôles (Moussa Maaskri, Guillaume Bouix, Gérard Meylan et un étonnant Féodor Atkine (étonnant dans le rôle de Defferre). Par contre Celine Sallette ne correspond pas à cette époque,ayant un jeu plus moderne.

On aurait aimé ce scénario tourné par Corneau, Melville ou Boisset qui aurait donner plus de profondeur au film.

Pauvre Benoit Magimel (le Cotillard Masculin) qui met quand même 30 secondes à mourir avec 10 balles dans le corps , ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh).

Cela aurait pu être bien , mais cela sent la naphtaline, et peut crédible dans le fond, ou le juge Michel est passé pour un Cow-Boy et non un juge intègre qui a laissez sa vie sur le bitume marseillais.

On se refera French Connection 1 & 2 pour se faire une vrai idée de la situation.

Et le film dura quand même 2h15 (30 minutes de trop) et 17 millions d'euros qui ne seront pas remboursés en salles malgré Dujardin.

Note : 12.90


Paddington de Paul King avec un Ourson, Melinda Stauton et Nicole Kidman est un film mélange prise de vue réels et animation, adapté des aventures de l'Ours Paddington écrites par l'auteur Michael Bond.

Ce film avant tout pour enfant, pas sans rappelé TED mais sans son côté vulgaire, et l'histoire de Kevin, dans Maman,j'ai raté l'avion, employant le même principe, on peut penser aussi au 101 Dalmatiens avec Cruella que joue ici un personnage de même type la sublime Nicole Kidman.

"Paddington raconte l'histoire d'un jeune ours péruvien fraîchement débarqué à Londres, à la recherche d'un foyer et d'une vie meilleure. Il réalise vite que la ville de ses rêves n'est pas aussi accueillante qu'il croyait. Par chance, il rencontre la famille Brown et en devient peu à peu un membre à part entière."

Mais je pense qu'il faut allez plus loin que le film pour enfant, en effet à son arrivée Paddington arrive à Londres et personne ne se soucie qu'un ourson puisse circuler en ville. 2 option s:

- Soit le londonien est tolérant et ne s'insurge pas de la présence de cet étranger (il est péruvien) dans leurs villes, le considérant comme un des leurs.
- Soit le londonien ne ne voit pas, car on ne veut pas regarder la misère en bas de chez moi, et on joue l'ignorance.

Les deux peut être vrai.

Côté animation, c'est parfait, rien à dire, mais les situations et dialogues sont moins drôles que je pensais, peut être parce que je l'ai vu en Français et non en Anglais, avec leur humour très british.

Note : 14.10


Salaud on t'aime de Claude Lelouch avec Johnny Halliday  , Eddy Mitchell et une pléiade d'ex ou de futures Miss Lelouch. Décidément cette semaine je fait dans les dinosaures , après Godard, voici Lelouch le résident permanent du Festival de Deauville.

Déjà avoir un projet avec un Johnny Halliday à l'époque de l'envie, il fallait une bonne assurance, à l'arrivée il faut avoir de nouveau une bonne assurance pour assumer l'échec commercial et au niveau du cinéma.

Lelouch utilise tous ses tics dans ce film, La bande potes, les retours en arrière, les femmes, les mensonges (souvent lièes et leurs conséquences), les images qui servent à rien (le tour de France ici) et des bouts de bouts de films, ou d'idées qu'ils a déjà exploitées dans ces films depuis 50 ans.

En plus après plus d'une heure 20 de palabre familial, il nous jette à la figure une intrigue policière cousue de fil blanc, ca y est le film est terminé !!! mais non pendant 40 minutes on va chercher dans le passé du photographe, alors que le présent est la solution. Et bien l'intrigue correspond au cinéma de Lelouch, il vit dans le passé, et n'a aucune connexion avec le présent.

Oh il y a des beaux paysages,mais on s'en fout un peu,on a seulement le droit au défilé des Miss Lelouch comme dans un défilé de Miss France, venant voir la fin de vie d'un acteur ou d'un photographe.

" Pour réconcilier son meilleur ami, Jacques Kaminski et ses 4 filles, Printemps, Eté, Automne et Hiver issues de quatre unions différentes, un médecin annonce à celles-ci que leur père est atteint d'une maladie incurable qui ne lui laisse que peu à vivre. Kaminski ancien photographe de guerre cherche du repos loin de Paris avec sa dernière compagne, dans un somptueux chalet récemment acquis dans les Alpes. Bien qu'il ne soupçonne rien,il voit l'étrange coïncidence de ces retrouvailles avec ses enfants et ses petits-enfants de la promesse d'une réconciliation après son passé sulfureux, et tant d'années, où il se n'est pas occupé d'eux. Mais ces journées d'apparence festives basculent à mesure que le mensonge est débusqué. De conflits de générations en révélations de mensonges en vérités, cette famille désintégrée plonge au coeur d'une intrigue . Kaminski parviendra-t-il à renouer définitivement les liens avec ses filles ,."

Et oui le pitch a du être écrit par Lelouch, parce que à la vision du film, on ne voir rien de tout cela, le vide, toujours le vide et rien que le vide.

Sans surprise Johnny est sous masque d'oxygène, et n'a et ne sera jamais un acteur.

Seul le bougon Eddy Mitchell s'en sort bien, mais c'est peu, très peur.

Note : 5.80


Adieu au Langage de Jean Luc Godard avec un chien, un homme, une femme ou une femme, un chien, un homme, ou un homme,une femme et un chien. Ce qui est important dans ce qu'on pourrait appeler un film (vu qu'il a fait partie d'un festival) est le vide, et comme qui dirait "reste à savoir si la pensée contamine la non pensée", les intellectuels trouveront à redire sur cette phrase et considérerons le film comme le film ultime de la non pensée.

Je me suis toujours demandé que voulait dire "néant" et j'ai regardé dans mon dictionnaire personnel : Néant "comme un discours scientifique des frères Bogdanoff, ou le résultat de la politique française de François Hollande, film de Jean Luc Godard et Claude Lelouch", youpi je sais ce que sait le néant, je l'ai vu 3 fois cette semaine.

tout d'abord résumons le film si ont peut dire "Le propos est simple. Une femme mariée et un homme libre se rencontrent. Ils s'aiment,se disputent, les coups pleuvent. Un chien erre entre ville et campagne. Les saisons passent. L'homme est la femme se retrouvent. Le chien se trouve entre eux. L'autre est dans l'un.L'un est dans l'autre. ET ce sont les trois personnes. L'ancien mari fait tout exploser.Un deuxième film commence. Le même que le premier. Et pourtant pas. De l'espèces humaine on passe à la métaphore. Ca finira par des aboiements. Et des cris de bébé".


Le film est fait de bric et de broc, filmé avec un ou deux téléphone portable , ou de brocs et de briques, on parle ici d'un film en 3D (c'est exact : (D)épression, (D)ésespoir et (D)ésilusion) d'un jeune réalisateur (sic) qui en a plus rien à foutre,ni des critiques et encore moins du public, mais cela dure depuis 50 ans.

C'est filmé à hauteur de corps, de sexe, du sol, du lac Léman (sans trop montrer sa Suisse),enfin rien même le chien n'a aucune expression.

Et dire que ce film a obtenu le film du Jury à Cannes, comme un pied de nez au public, on leur disant un bon "fuck" pour le cinéma, le cinéma n'est pas pour vous, mais pour nous intellectuel frustré.

Jean luc Godard semble néanmoins avoir repris les motifs qui ont fait sa célébrité : mouvements de caméra, son mal synchronisé, la visibilité de l'oeil de l'objectif, l'impression donnée que l'important se passe hors-champ.

Donc en conclusion, j'ai vu du vide , rien que du vide et encore du vide.

Deux avantages, Godard n'est pas concerné par les salaires exorbitants, et vous pouvez faire vos courses pendant 1 heure sur les 69 minutes (et vous avez pas louper l'intrigue).

Note : 3.20



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