ATTENTION SPOLIERS
Gone Girl de David Fincher d'après le roman de Gillian Flynn avec Ben Affleck, Rosamund Pinke,
Missie Pyle, Tyler Perry ou Neil Patrick Harris.
Au début de Gone Girl, on pense à un remake de "Ne le dis à personne" de Guillaume Canet, une femme disparaît sans laisser de trace et son mari est accuser de meurtre, tout au moins dans un premier temps, par la famille de sa femme, les médias et la vox-populi, car pour la police par de corps, pas de meurtre.
Dans le 1er, Cluzet courrait partout pour sauver son honneur, dans Gone Girl, Ben Affleck attend on ne sait quoi, peut être que Matt Damon viennent le sauver, cela va arranger son cas, car la police doute de plus en plus de son indifférence feinte.
Car dans Gone Girl, l'adaptation du roman de Gillian Flynn "les apparences", ce sont ces dernières qui sont trompeuses, si on peut croire dans un premier temps,que ce bon mari qui attend le retour de sa femme, est innocent,le fait d'apprendre qu'il est volage avec une étudiante mineure de son cours ne va arranger ses affaires.
Dans ses apparences trompeuses,on a aussi un père du mari (pseudo-criminel alcoolique), une soeur jumelle toujours du mati, trop proche de lui et qui amène tous les fantasmes de la presse à sensation, et une voisine foldingue qui ne voit en Nick Dunne, qu'un criminel déguisé en mari fidèle, ce qui est loin d'être la cas.
Car il faut dire que le jour de la disparition de sa femme, Nick voulait lui annoncer qu'il la quittait, une raison encore pour la faire disparaître pour de bon.
Pendant cette première partie, on suit en flash-back ce qu'écrivait Amy avant sa disparition, et cela n'arrange pas les affaires, surtout que si on retrouve ce livre, et que tous les indices vont dans le sens du meurtre de celle-ci par Nick, pour diverses raisons,problèmes financiers, maîtresse, belle famille omniprésente.
Dans ce premier résumé, on peut s'attendre que jusqu'à la fin du film, on ira de coup de théâtre en coup de théâtre, avant de savoir ou non, si Nick est coupable.
L'intérêt du film c'est qu'au tiers de celui-ci on s'intéresse plus au mari, mais à ce qui fait 50% du couple, c'est à dire la femme (Zemmour dirait 25% ou moins). Et on s'apercevra que lorsque le cerveau d'une femme est dérangée,elle n'a rien à envier aux hommes.
Car c'est elle, qui a tout manigancé, pour se venger de son mari volage et perce monnaie, mais également pour assouvir ses fantasmes de criminel, les cadavres vont s'allonger sur son passage,avant de rentrer gentiment au poulailler comme si de rien n'était, avec ce niais de Nick. Amy est indiscutablement la plus grande salope depuis Catherine Trammel.
On est dans un Fincher le roi du Thriller depuis 2 décennies,qui aime jouer avec les apparences (Zodiac, Fight Club, Millenium) et ce n'est pas que qu'on voit qui est le plus important, mais c'est cette antre impénétrable d'un criminel. Comme tous les films de Fincher on pourrait continuer l'histoire à l'infini sans qu'on une solution définitive.
La mise en Abymes de Fincher,est comme toujours fluide et imposante,laissant à l'histoire de se poser (le film dure quand même 2h30). Les personnages annexes ayant peu de personnalité pour encore mieux mettre en exergue celui de Amy, véritable peste vivante.
Côté comédien,le pauvre Ben Affleck,qui le seul rôle qui doit le sied est Bob l'éponge, tellement il n'a qu'une seule expression,qu'il utilise à tout va, même aux toilettes ? dans son prochain on verra pas sa tête dans le costume de Batman, ou il a déjà pris la carrure.
Mais la révélation du film est Rosemund Pike beauté piquante, qu'on a vu dans Jack Rearcher, Meurs un autre jour, Johnny English le retour, qui donne ici sa plus grande partition digne d'un Oscar ou tout du moins une nomination.
Un film mystérieux, cruel et superbement maîtrisé par David Fincher.
Note : 17.20
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