Vous vous attendez que je parle de On Marche sur Bankok avec Kad Mérad, mais hélas je n'ai pas reçu le chèque de la production, pour en dire que du bien, vu les bandes-annonces d'un niveau force 5 (Oh un singe avec des baskets).
Présenté au départ comme un docu-fiction de film d'horreur et dénonçant le système de Mickey et ses amis, le film n'est pas le brûlot attendu et encore moins un film, sauf si de penser que les petites têtes blondes sont des monstres.
Un couple américain avec leurs deux enfants, vont faire un séjour hôtel+parcs à DisneyWorld et sans autorisation préalable vont filmer leurs périples à travers les attractions et les visiteurs.
Tout va bien jusque là, sauf que les enfants sont des teignes, la mère est dépressive et que le père n'a aucune envie de culbuter de petites françaises à peine majeur,qui sont loin des stéréotypes du parc.
La famille va se séparer et chacun faire ses attractions avec un gamin,qui n'ont surtout pas le même choix, qui lui préfère utiliser les chambres des hôtels pour se faire des employées pas farouches,mi sorcières, mi fées
Le film est tourné en noir et blanc, pour démontrer que Disney c'est pas le paradis, et que si les enfants s'emmerdent , les parents ne pensent qu'à utiliser leurs libidos
Une satyre qui a bon fond, mais qui va au fond des choses, et ce pour 630000 dollars de budget, cela fait cher l'entrée.
Note : 12.30
ANNABELLE de John R.Leonetti avec Annabelle Wallis, Ward Horton et Alfre Woodward, est film d'épouvante produit par James Wan et préquel de Conjuring.
Annabelle a les yeux bleus, bleus les yeux d'Annabelle a, cette poupée de cire , cette poupée de son, qui doit faire aux jeunes spectateurs, les excites plutôt qu'autre chose, comme dans les années 70, les films érotiques, qui ramenaient des spectateurs autres que cinéphiles, car il n'y a pas de différence entre ce type de films. C'est de la daube intergalactique, et j'espère pour eux que les martiens, on leur évite cela.
"John Form est certain d'avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s'agit d'une poupée très rare, habillée dans une robe de mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite déchanter.
Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur, ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur terre."
Déjà elle est moche comme une poupée de chiffon, et n'a rien de comparable avec l'Ours et la poupée, le niveau est bas, très loin du film du même genre "Chucky" qui avait un scénario avec un fond encore plus sanglant, en plus la poupée à un prénom ici de Prune.
On va pas s'étendre sur cette jolie poupée sur notre doigt mouillé (dixit le poète Menez) et on demandera au spectateur plutôt de se faire rembourser que de casser les fauteuils, pour votre confort et sécurité, regarder plutôt le film sur Les Champs Elysées, même si on n'est pas à l'abri des Hooligans avec des sacs Louis Vuitton ou Gucci.
Note : 2.70
"Magic in the Moonlight" avec Colin Firth, Emma Watson et Jacki Weaver, qui est une jolie comédie policière romantique entre "Match Point" pour son côté British et " Le Secret du Scorpion de Jade" pour le côté ambiance.
On est dans les années 30, ou un prestidigitateur chinois Wei Ling Soo qui se considère comme le plus grand magicien de son époque,n'est en réalité que le nom de scène de Stanley Crawford (joué par Colin Firth so british) anglais arrogant et cassant mais qui ne supporte pas les charlatans. Et le premier pari venu,il court dénoncer les supercheries et montrer qu'il est toujours le meilleur (un Majax des temps modernes en somme), dans le midi de la France , son soleil,ses cigales , ses fourmis et la lavande, et le jolie minois d'Emma Watson qui se prétend médium au côté d'une mère omnipotente, qui n'a qu'au pour seul intention briser le coeur d'un play boy du coin et faire main basse sur sa dote.
A partir de là va se jouer, un jeu du chat et de la souris,entre la belle et le beau, chacun voulant démontrer à l'autre ses talents, surfaits pour l'un ,illusoire pour l'autre.
Sachant que les illusions de la vie, sont aussi celle du coeur.
Ou classer ce Woody Allen, ni dans les meilleurs, ni dans les plus mauvais, dans la moyenne finalement de sa filmographie,toujours la qualité de sa bande originale,qui colle comme du papier mouche à l'écran, mais un manque de rythme (peut être le soleil du midi) , qui sied bien souvent à Allen, avec de long dialogues.
Cette fois pas de psychanalyse ou de message politique, tout est limpide et simple, cela plaira beaucoup aux spectateurs français (qui l'adore), dans un film qui révolutionne ni le scénario , ni la mise en scène,mais ou chacun trouvera son moment d'illusion parfaite
Colin Firth est parfait dans le rôle de se dandy mal dégrossi et grognon, et j'aime beaucoup l'actrice qui joue le rôle de sa mère,entremetteuse et soutien dans l'ombre de son fils.
Un joli Woody Allen sans plus, mais pas désagréable.
Note : 12.80
Avec Le Juge de David Dobkin avec Robert Downey Jr, Robert Duvall, Billy Bob Thornton.
"Le Magistrat Hank Palmer, revient dans la petite ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre. Il décide alors de mener l'enquête pour découvrie la vérité et, chemin faisant, renoue avec la famille avec laquelle il avait pris ses distances."
Avec un pitch comme cela, on reste toujours sur la même voie, mais Le Juge est un tout autre film, un film sur le pouvoir , la relation entre un père rigoureux et rigoriste, et la mort, celle de la mère dans un premier temps, de celle en vue du père, dont la maladie altère ces jugements dans la vie quotidienne ou dans son métier.
S'engage un combat , non pas pour savoir si le père est coupable, l'évidence est apparente, mais si il va céder à se faire juger à l'aube de sa vie.
Le film dure quand même 2h15,et avec un sujet aussi plombant que la déchéance physique de ce juge, mais c'est pas marrant du tout.
Par contre les comédiens sont au sommet leurs arts, mais ici vu les acteurs c'est un pléonasme.
C'est bien filmé au plus près des acteurs, mais le sujet nous fait abandonner l'histoire , ce qui est dommage, et met en second plan leurs différences sur les aspects de leurs métiers.
J'ai préféré cette affiche, où ils sont dos à dos, plus proche de l'histoire.
Note : 14.00
Fury de David Ayer avec Brad Pitt, Logan Lerman, Shia Labeouf , Michael Pena, John Bernthal et Scott Easwood, n'est pas un film sur Angélina Jolie (dont Brad Pitt dit qu'elle plus inflexible qu'une barre de fer) après avoir reçu SMS de Jennifer Aniston.
Non Fury est film de guerre (la guerre de 39/45) qu'on ne revoyait plus tant que cela et que Tarentino a remis au goût du jour.
Avec au générique David Ayer on avait un peut peur du résultat, vu le navrant "Sabotage" avec Arnold Scharzennegger, mais heureusement un réalisateur peut se reprendre.
"Avril 45, les alliés mènent leur ultime offensive en Europe. A bord d'un tank Sherman, le sergent Wardaddy et ses 4 hommes s'engagent dans une mission à très haut risque, bien au delà des lignes ennemies. Face à un adversaire dont le nombre et la puissance de feu les dépassent, Wardaddy et son équipage vont devoir tout tenter pour frapper l'Allemagne nazie en plein coeur."
La mise en scène, suivant en huit-clos (dans le tank) est fabuleuse de réalisme, avec des décors plus vrais que nature, de la boue pour Mme Jolie, et une violence sanglante,surtout quand il s'agit de nazis (le film est interdit au moins de 12 ans, donc moins violent que Pride et Love is Strange !!!).
Brad Pitt reprend un peu son rôle de tueurs de nazis d'Inglorious Bastard, et cela lui permettra de sonner des jouets à ses garçons fou d'armes (ils sont pas américains pour rien).
C'est un film d'homme et d'amitié aussi,même si ils ne la partagent avec les octoctones, civiles et femmes compris.
Il faut penser que Pitt est démocrate ,il faut voir le film plus comme un pamphlet anti Béréts Verts, ou même dans le camp des alliés ,l'histoire n'était pas aussi idyllique, c'était évident mais souvent dit, dans des films grands publics.
J'aime beaucoup outre les décors, le montage son du film, qui donne une impression de cloisonnement impressionnant,pendant que en dehors du char on s'entretue.
Les comédiens sont parfait de Brad Pitt (de plus en plus dans les costumes de Redford) , de Logan Lerman (nouvelle recrue) , Michael Pena à Shia Labeouf (enfin sage) et la révélation du film, digne de John Cassavettes des 12 salopards, en l'occurrence John Bernthal (vu dans Le loup de Wall Street, Rampart ou Match retour) qui est prodigieux dans son rôle de bûcheron des tanks ,antipathique à souhait.
Oui Fury, fait penser aux 12 salopards ou De l'or pour les braves avec Clint Eastwood.
Une grande fresque sanglante, mais de bonne qualité.
Note : 16.30
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