Orelsan est une figure de la musique française. Mais il y a 20 ans, à Caen, il n’envisage pas de faire du rap son métier. Chanter l’ennui de la classe moyenne en province, ça n’existe pas ! Les seuls à y croire sont ses potes Skread, Ablaye, Gringe et surtout son petit frère, Clément. Caméra en main, ce dernier le filme inlassablement.
A l’annonce du Documentaire sur Amazon Prime avec des pubs monstrueuses dans Paris, je n’étais pas emballé, car je suis pas du tout fan de Rap (quelques trucs avec le bon flow mais pas plus) et le milieu ne m’emballe pas.
Mais je n’étais souvenu de sa présence au Festival de Deauville en 2019 (on le voit deux secondes dans le film) où sa présence donnait la folie avec ses fans, et surtout il était très sympa avec tout le monde et même avec moi, car quand je l’ai pris en photo je l’ai félicité pour son film sur Netflix (what ? oui parce ce qu’il me signale que c’est Nekfeu ! aïe ! gentiment il me dit c’est vrai qu’on me confond avec lui ! je m’excuse et pour m’en sortir je lui dis « il y a plus qu’à » !
Et donc voilà j’avais deviné des années avance qu’il allait sortir un Docu et surprise c’est très bon , on passe 6 épisodes on posant la télécommande et on lâche pas, ce travail formidable qu’à fait son frère , en prenant sa caméra très tôt et filmé son frère Aurélien et ses copains Skread Ablaye, et Gringe son copain d’enfance , le filmant au fil du temps de la progression de sa carrière , des bons moments, des mauvais voir des très mauvais (affaire de sa chanson controversé) et on découvre un garçon finalement timide , agréable, sale gosse dans le bon sens du terme , et qui a fait toutes les conneries possible avec ses potes sans se soucier des apparences mais pour le fun , déconcertant ses parents souvent , des potes de tant en temps , mais trace son chemin ;
D’Alençon où il est né, sa jeunesse à Caen avec son pote Gringe et la formidable amitié qu’il existe entre ces 5 Garçons dans un monde à la Jackass et de jeux vidéos , dans des appartement minuscules qui sentent les chaussettes (lol) s’est forgé une carrière atypique ou le son et les mots ont été leurs principales vecteurs, même si des fois les mots dépassent les actes , comme quoi les RS devraient éviter de pousser à la haine surtout des années après et d’apprendre un peu plus l’univers du Rap.
Clément Cotentin réalise un grand documentaire fait d’amour fraternel, composé
de moments adorables, mythiques, drôle souvent et passionné et d’anecdotes inscrite
au fil du temps qui sont mieux que de grands discours.
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