Synopsis : Le Caire, janvier 2011, quelques jours avant le début de la révolution. Une jeune chanteuse est assassinée dans une chambre d’un des grands hôtels de la ville. Noureddine, inspecteur revêche chargé de l’enquête, réalise au fil de ses investigations que les coupables pourraient bien être liés à la garde rapprochée du président Moubarak.
Voilà une production étonnante avec ce réalisateur né à Stockholm mais d'origine égyptienne avec que des acteurs de langues arabes, libanais ou égyptiens, et avec un univers de décors et socials complètement de vie arabe.
Cet artiste de rue (graffiti) il utilise ici la rue comme décors principals de son thriller avec ses habitants, ses odeurs de cuisine, ses poussières, sa pauvreté et surtout, surtout ses politiques qui ne connaissent que corruption , alors quand arrière-plan on a un message très politique du printemps arabes.
Ce qui est intéressant dans ce film c'est plus la peinture d'une ville et de ses habitants dans la plus grande ville d'Egypte (Le Caire) dans un état de pauvreté incroyable, des meurtres comme ça naturellement comme on demande une cigarette, de la corruption à tous les étages la seule façon de vivre, plutôt survivre ou chaque à son prix, mais le prix fort, alors que du côté de Louxor les touristes dépensent du fric à tout va.
Il est évident que le réalisateur connait bien son pays d'origine et nous fait pénétrer à travers les rideaux, les toits, les caves de chaque immeuble, ou à chaque coin de rue on peut dealer ou négocier à peut près tout ce qu'on veut.
L'histoire policière dans ce cas est sans intérêt et on n'accroche pas vraiment de savoir qui a tué qui et pourquoi, on se laissera donc plus guider dans ce flot de corruption.
Pour montrer l'ambiance qui se jouait à l'époque, le film devait être tourné en Egypte sauf qu'au dernier moment les autorités ont refusés l'accord et l'équipe a du allez au Maroc, mais c'est là le miracle on a vraiment l'impression de croire qu'on est dans les rue du Caire.
Le film a été multi récompensé, emportant le Grand Prix World Compétition au Festival de Sundance et dans ce cas le Grand Prix de Beaune du Film Policier.
Le réalisateur s'est inspiré de l'histoire vraie de la chanteuse libannaise Suzanne Tamim en 2008 assassiné pat un homme d'affaires égyptien et membre du Parlement ami proche de la famille Moubarak.
NOTE : 14.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Tarik Saleh
Scénario ; Tarik Saleh
Musique : Krister Linder
Production ; Kristina Aberg, Monica Hellstrom, Marcel Lenz, Signe Byrge Serensen et Guido Schwab
Bruitages : Marc Meusinger
Effets Visuels ; Peter Hjorth
Son : Frederik Jonsater
Scripte : Magdi Abdelhadi
Costumes : Louize Nissen
1er Assistant Réalisateur : Mike Lundin
Casting : Fabien Boitier et Marwa Gabriel
Décors ; Roger Rosenberg
Montage ; Theis Rosenberg
Photographie ; Pierre Aim
DISTRIBUTION
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