Synopsis : Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…
Allez regarder "Inferno" le jour même du résultat des élections américaines , cela un sens finalement, on entre dans l'Enfer, on espérant qu'il y ai des portes pour se sauver.
Si on pouvait facilement suivre les périples de Langdon dans Da Vinci Code et Anges et Démons, car on connaissait sur des faits plus ou moins justes le fond des événements que décriait Dan Brown, ici n'étant pas un érudit , honnêtement l'Enfer de Dante, m'est aussi étranger que les points de vues de l'électorat de Trump.
Toujours intéressant de voir Dan Brown, nous faire croire que ce qui est écrit dans "La Divine Comédie" de Dante, est vrai, pour alimenter ses fantasmes d'écrivains et dire que certains pensent que tout est vrai, et se mettront à la poursuite des indices du bouquin.
Dès le début du film, j'ai eu très mal à la tête, avec ses images apocalyptique , des flous même pas artistique, des flashs, et un peu d'histoire peu enclins à comprendre l'intrigue.
Ce qui est surprenant est de comprendre pourquoi, Ron Howard n'a pas suivi le livre de Dan Brown, même si ce dernier très touffu, pour en prendre que quelques brides pour ne garder que les personnages, mais sans leurs justifications.
Le scénario est du faiblesse abyssale, qui n'est pas compensé par la réalisation très stéréotypées de Ron Howard, qui nous donne une succession d'images à la testostérone , mais dont les acteurs eux sont plus sous anxiolétiques, le pauvre Tom Hanks a du mal à suivre le rythme.
Tout est à l'avenant, ici comme dans l'enfer et le film est pavé de bonnes intentions, mais on est plus proche du purgatoire que de l'enfer ou du Paradis, ces images flous et mal éclairées me donne des boutons, ses gros plans sur les visages des protagonistes, alors que le film est un film d'action ou le principale du film est le décor.
Heureusement il y a ses vrais décors de Florence, Venise ou Istambul , même si cela fait un peu carte postale.
Côté comédien, c'est une vrai purge, Tom Hanks est fatigué, Félicity Jones n'a aucun talent, le pauvre Omar Sy a un rôle et un anglais approximatif qui ne fera pas date dans sa carrière, avec Ben Foster j'ai un problème je ne vois plus qu'en lui Lance Amstrong à chaque fois qu'il apparaît.
Seule les jolies yeux de Sidse Babett Kundsen sauvent les apparences.
Dommage que le film n'exploite pas assez le personnage de Bertrand Zobrist qui est pourtant le centre des délires du livre.
Bon on va rester à découvrir les alentours du Louvre.
NOTE : 7.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Ron Howard
Scénario ; David Koepp
D'après l'oeuvre de : Dan Brown
Musique ; Hans Zimmer
Production ; Brian Grazer, Michael De Luca, Andréa Giannetti et Ron Howard
Maquillage Csilla Blake-Horvath
Effets Spéciaux ; David Watkins
Costumes ; Julian Day
Directeur de Production : Gianluca Passone et Krisztian Kertai
Casting : Nina Gold
Décors : Jillie Azis et Peter Wenham
Directeur Artistique , Phil Sims
Montage ; Daniel P.Hanley et Tom Elkins
Photographie ; Salvatore Totino
DISTRIBUTION
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