Mais comme ils disent que le film de la semaine est tout de même Interstellar, voyage physique sans chanter des cantiques.
Mais tout ces soi-disant films ont été rayés de la carte, par la nouvelle affaire de la soi disant starlette Nabila, qui aurait poignardé son compagnon, qui ne souvient pas d'avoir été poignardé, ayant du tomber sur un couteau à beurre, en tous cas actuellement elle peut jouer dans la série de Netflix "Orange is New Black" pour quelques jours , Hollande lui a une fois de plus pas de bol, il fait une interview avec des français, et il y a cette bimbo, qui lui bouffe l'actualité, je pense qu'il va se faire passer pour un gardien, pour allez lui foutre une rouste, cela suffit, après la pluie, Nabila.
ATTENTION SPOLIERS pour les derniers poilus (11 novembre oblige) qui lise ma chronique.
Cette semaine est donc sorti le film au budget de 160 millions de $ et au coût total de 300 millions de $ , Interstellar de Christopher Nolan avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway et Jessica Chastain entre autres.
Nolan est l'un des réalisateurs qui sur son seul nom nous donne le plaisir de programmer une séance, quelque soit son sujet et ces acteurs.
Interstellar a été tout d'abord un projet de Steven Spielberg, qui nous l'aurait rendu plus populaire, moins compliqué et plus en numérique, je pense qu'on a rien perdu au change. C'est un sujet de l'astrophysicien du Caltech Kip Thorne, qui avait donné cette idée au studio Dreamworks,avec déjà au manette du scénario par Jonathan Nolan (frère de),quand Spielberg abandonna le projet pour raison d'emploi du temps,Christopher Nolan est arrivé aux manettes, tout en gardant son frangin.
Interstellar comme la plupart des films de Nolan est un Kaléidoscope en format Puzzle ou souvent il nous manque une pièce pour comprendre le tout,sauf pour Inception ou la il nous manquait carrément la moitié de la boîte. Oui donc Interstellar est plus disponible pour la partie de notre cerveau encore en marche. Je plains d'ailleurs les spectateurs qui vont y aller à la séance de 22 heures après le boulot.
Le synopsis dans la presse est très court : " Dans un futur proche sur une terre exsangue,un groupe d'explorateurs mené par Cooper utilise un vaisseau interstellaire pour franchir un trou de ver, récemment découvert, permettant de parcourir des distances jusque-là infranchissables afin de trouver une nouvelle planète habitable à coloniser pour l'humanité (pas le journal).
Le film de Nolan, peut se découper en plusieurs parties dont le principal axe est le temps, le temps sec qui règne sur la terre, qui fait que le mildiou et Gambo ont détruis les cultures de blés, ne laissant que le mais, et on s'est l'effet du mais sous la chaleur. Cette première partie qui parle de cultivateurs en proie aux difficultés et les maladies du à la poussière, on est dans les raisins de la colère de Steinbeck.
Puis notre héros, qui va abandonner sa famille (point important du film sur la culpabilité) va accepter une mission dans l'espace pour rejoindre des pionniers sur des terres inconnues, accompagné de 3 compagnons et un robot (quelle belle idée ce robot loin de R2D2).
Notre voyage dans l'espace est loin de Gravity, qui jouait sur le sensationnel des images de l'espace et de la terre, ici la caméra est souvent à hauteur du vaisseau , ce qui donne plus de sensations de terreurs et moins de vide il est vrai, sans toutefois qu'il y est un Alien quelque part caché.
Ce que j'adore dans ce film c'est le son (et le montage son) que le bruit des fusées envahissent vos oreilles, et surtout le bruit assourdissent du silence, comme si on était sourd d'une oreille.
Interstellar a aussi été tourné sans effets numériques (Nolan étant le dernier dinosaures qui veut pas y aller) jouant sur des effets visuels et spéciaux à l'ancienne, qui même s'il semble moins parfait, donne une plus grande réalité dans la façon de l'appréhender.
On y apprend aussi ce que c'est la physique quantique qui recouvre l'ensemble des domaines de la physique ou l'utilisation des lois , comme la relativité.
C'est donc pas un film de Science-Fiction, mais un film de Science, que je classerais dans la case "Anticipation".
Comme je disais le temps est important, à travers comme ici une montre,l'espace temps ou on peut rester coincer si on prend les mauvaises décisions, et le temps qui passe.... qui passe pas tout le monde pareil.
Au début on aurais put penser être dans Three Of Life, mais aucun côté mystique , mais plutôt un côté métaphysique,on est plus quand même dinosaures en moins, de 2001 l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick en nettement plus compréhensible,Interstellar pouvant à terme resté un film comme nostalgique que à notre époque ou l'humain se cherche.
Beaucoup de sans entendu biblique malgré tout (on est au States) mais sans que cela soit gonflant, comme le nom du projet Lazarus,comme Lazare qui a ressucité des morts. Ou quand Jésus , il n'est pas là pour sauver le monde, mais le quitter.
J'aime bien aussi l'accroche d'une affiche dis pas le héros, on né sur terre, mais on est pas obligé d'y mourir.
Ici on ne conquiert pas l'espace comme dans 2001 ou Appolo 13, on le colonise, comme des territoires libres et non occupés cette fois.
La vague géante qui ressemble à une montagne, aurait donner du fil à retordre à Kenny Slater et à Moïse,pas facile à écarter tout cela.
L'image de Saturne et ce Trou de ver (sorte de trou noir) sont très impressionnants.
Et nos acteurs Matthew est nouvelle fois habité par son rôle, (il marche sur l'eau lui) ,Anne Hattaway (qui ne chante pas les misérables est bof....) mais j'aime bien les rôles de Michael Caine et Jessica Chastain, toujours parfaits.
Et pour les amateurs de Gerry, un petit clin d'oeil.
En somme un film d'une grande beauté physique et quantique, intéressant tout du long ou le temps de 2h46 (on y revient) semble moins que des épisodes de séries françaises de 45 minutes. Comme dirait un ami, on en aurait pris bien pour une demi-heure de plus.
A l'arrivée je l'ai préféré à Gravity, car la fin est moins bête.
Note : 17.50
Avec "71" de Yann Demange, avec Sean Harris, Jack O'Connel, David Vilmot, Paul Anderson, qui raconte l'histoire du conflit irlandais en 1971, ou de jeunes recrues sont appelés en renfort à Belfast lieu très chaud et affrontement entre une ville coupée en deux, entre catholique et protestant.
Dès le début du film, on voit les hommes montés au front envoyant des adolescents et même des enfants soutenir leurs luttes et puis les femmes pensées les plaies, et puis il n'est pas bon de rester d'un côté de la lutte quand on est dans l'autre camp, ce qui arrive à Gary recrue britannique, qui devra survivre blessé dans le mauvais côté, avec toutes les trahisons qui soient dans les 2 camps.
C'est pas un film nouveau dans l'histoire du conflit, mais cela donne une bonne idée de la connerie de la situation au jour le jour, surtout quand des enfants sont mis en avant, c'est filmé aux forceps, caméra aux poings c'est le cas de le dire. Et puis on peut déplacer l'histoire partout dans le monde (Palestine, Ukraine, Kozovo) on aurait la même honte.
Dans la lignée des grands films sur le sujet comme Omagh, Bloody Sunday, mais cette fois on a le point de vue côté anglais.
Un vrai film coup de poing, et l'un des meilleurs dans l'année, je l'ai classé dans mon Top 30 cette année, et confirme le grand talent de son acteur principal Jack O'Donnel qui va faire parler de lui dans les années à venir,déjà dans le prochain film d'Angelina Jolie 'Unbroken) un des favoris des prochains Oscars.
Le titre du film "71" correspond à l'année du conflit.
Ce film a remporté le prix du Jury au Festival de Beaune et le Grand Prix au Festival Britannique de Dinard et a obtenu plusieurs nominations aux Indépendants British Awards.
Note :16.20
Paradise Lost d'André Di Stéfano avec Josh Hutcherson et Bénicio Del Toro, est une vrai déception, et ceux-ci à plusieurs niveaux.
Le film qui raconte l'histoire de Nick ( Josh Hutcherson) qui pense avoir trouvé son paradis en rejoignant son frère (Brady Corbet) en Colombie,un lagon turquoise, une plage d'ivoire et des vagues parfaites ; un rêve pour ce jeune surfeur canadien. Il y rencontre Maria, une magnifique Colombienne. Ils tombent follement amoureux. Tout semble parfait ..... jusqu'à ce que Maria le présente à son oncle : un certain Pablo Escobar.
Paradise Lost, malgré ce que la Pub veut nous faire avaler ou sniffer , n'est pas un film sur Pablo Escobar, mais un film avec des morceaux de Pablo Escobar, même si c'est lui qui éparpille des ennemis.
Et c'est là le défaut du film, car le personnage de Nick (l'acteur fait ce qu'il peut) est aussi inintéressante que une ligne de coke sans cola....... le personnage coupe tout effet sur la sanglante épopée d'Escobar, faisant passer ce dernier pour un bon père de famille et un bienfaiteur pour la population, même s'il tue (ou fait tuer à tout va) ce n'est que les ennemis du peuple, c'est cela qu'on aurait être développé, mais le réalisateur à part sur le dernier quart d'heure, nous sert une soupe qui doit bien faire rire la CIA et le FBI, ou même les gouvernements successifs.
Le réalisateur a du mal à trouvé son but, comme Falcao (Colombien aussi) avec Manchester United, et ne sais pas comment abordé ou développer son sujet, pas une ligne ne fait son effet dans le scénario.
Oui Escobar, n'est qu'un second rôle, et contrairement à ce que la presse peut en dire, Bénicio Del Toro ne fait acte de présence mais ne joue pas un personnage à la Brando comme dans le Parrain.
Josh Hutcherson (Hunger Games) dont on se demande ce qu'il vient faire, entre dans cette catégorie de jeunes acteurs rablés et physiques (Jack O'Connel ....) qui deviennent à la mode, comme l'était Michael J.Fox il y a 20 ans.
On notera la présence dans le rôle du frère Brady Corbet (Mystérious Corbet) qui promène sa nonchalance de film en film.
La jeune actrice Claudia Traisac joue très mal, et part d'être belle elle ne se tait pas.
A l'arrivée on apprend rien sur le Pablo Escobar, ou on attendait un portrait au vitriol, qui sous le couvert d'un bienfaiteur à tuer indépendamment des milliers de jeunes de tous pays.
Alors qu'on est en Colombie, le réalisateur nous sert des images d'un fade absolue comme un film à 3 balles dans les années 70.
On notera que le producteur du film Dimitri Rassam fils de Carole Bouquet.
Note : 10.20
David (Romain Duris) n'habite pas seul avec maman, dans un très vieil appartement rue Sarazate,il n'a pas pour lui tenir de compagnie une tortue , deux canaris et une chatte, car oui dans le nouveau film de François Ozon "Une nouvelle ami(e), David se travesti pour devenir une femme (Virginia) et dans l'assistance on peut entendre oui c'est un homme comme ils disent. Ce film provocateur tiré d'une nouvelle de Ruth Rendell (Une amie qui vous veut du bien), à ses bons côtés et ses côtés ennuyeux et mal fagotés.
L'histoire est celle de deux amies d'enfance (voir peut être amoureuse) qui ne se quittent jamais,sauf quand un homme les sépare, mais quand David arrive dans la vie de "Laura (Iisild Le Besco)" il ne refuse pas, et on a mélange de couple à quatre, elle étant également mariée (Raphael Personnaz) ,tout va bien jusqu'au jour ou la femme de David meurt subitement, laissant sa meilleure amie et son mari orphelin de leur bien aimée.
On pouvait penser qu'on allait parler du deuil comme dans "Sous le Sable", non pas ici, même si David va habiller sa femme avec sa robe de mariée.
Claire (Anaïs Desmoustiers) qui a promis de s'occuper de David, va un soir en allant chez David, avoir une grosse surprise, car David est habillé en femme,dans les habits de Laura. Le choc passé Claire va prendre fait et cause pour la nouvelle vie de David, d'ailleurs c'est elle qui va lui trouver son nouveau prénom "Virginia",d'un côté David qui vit en dehors en homme mais mal dans sa peau, de l'autre Virginia à la maison avec son bébé, dans la peau de Laura, très à l'aise et heureu(se).
Pendant ce temps là Gilles le mari de Claire, lui ne s'aperçoit de rien, il doit être aveugle, préférant qu'il soit homosexuelle, que de voir la vérité en face, même s'il ne s'est pas qu'il s'habille en femme.
Dans ce film, on retrouve un élément essentiel dans la filmographie d'Ozon, La robe, si vous vous rappelez de l'excellent court-métrage "Une robe d'été" ou un jeune homme s'habillait en femme et se faisait culbuter dans la cuisine par son copain, donc c'est pas une nouveauté dans le cinéma d'Ozon.
Pas de nouveautés dans l'exploration de la femme, par Romain Duris, si les gens n'ont pas la mémoire courte, il mimait dans l'excellent 17 fois Cécile Cassard de Christophe Honoré (le même clan) où il imitait Lola (Anouck Aimée) dans le film de Jacque Demy.
Il est vrai que Duris n'est pas très féminin, et avec son imposante pilosité, cela peut sembler bizarre, mais on peut le considérer qu'il ne fait que débuter dans sa nouvelle peau, avec toutes les imperfections de ce genre, mais dans la scène finale, après 7 ans d'expérience (non il est parti au Tibet) ,il(elle)plus une femme naturellement.
Est-ce que Une nouvelle amie est un film militant pour Le Mariage pour tous,honnêtement je le pense pas, car je pense qu'Ozon s'en fout totalement, je ne sens pas le militant de base,mais il est certain que son films, le plus incisif et provocateur depuis 10 ans, doit donner des boutons aux militants du Printemps Français.
Malgré tout l'homosexualité est simplement en fantasmes dans le film et notamment dans la tête de Claire, entre elle et Laura , et une scène de douche entre Gilles et David (et pas Virginia), car peut être considère -elle la situation comme une histoire homosexuelle, pour cacher son trouble, scène de douche habituelle chez Ozon, ici comme prétexte comme dans Elephant de Gus Van Sant.
Ce que j'aime bien dans ce film, c'est la façon de filmer (toujours clignant vers Almodovar) et les situations les plus ambigus les unes que les autres, mélange de stress et de provocation cher à Ozon, même s'il c'était calmé ces derniers temps, faisant des films plus populaires.
Ce que j'aime moins ce sont certaines situations qui sont à la limite de la débilité, comme quand Claire et Virginia font l'amour et qu'elle s'aperçoit qu'il a une b...e, et oui pétasse c'est David, je trouve cela d'une bêtise, et beaucoup de dialogue dont de niveau, et c'est pas ce qu'il y a de meilleur dans le film loin de là. La scène aussi ou Virginia et Claire vont au cinéma et la première se faisant draguer ouvertement par un pervers (Ozon himself) qui n'amène rien à l'histoire,mais on reconnaît la patte du réalisateur.
Côté comédien, Romain Duris est troublant dans ce rôle de travesti, mais est quand même maladroit avec ses poils sous la peau, son sourire de travers et ces cils rasés, Anais Desmoutiers est très bien dans le rôle manipulatrice qui ne c'est pas ce qu'il veut, et Raphael Personnaz plus féminin (et moins poilu que poilu) aurait fait un joli travesti.
Par contre la performance de Duris avec tous ses poils dans Grizzly est étonnante (lol).
Donc comme je l'ai dit plus haut, de bon côté et de mauvais côté (tous les deux dans les habitudes de Ozon) , Une nouvelle amie est en sorte d'une compile de tous ces films et courts-métrages, David étant à la fois Charlotte Rampling, Fanny Ardant ou Catherine Deneuve, le bébé nous faisant rappeler "Ricky" mais lui ne vole pas.
Un film gay ou queer, gay non malgré 2 scènes de fantasme de Claire, mais Queer oui , qui nous montre dans le cinéma français autre chose que de la caricature.
Mais on en profitera pour être plus tolérant sur ces personnages qui vivent leur vie comme ils veulent, et l'avantage ici, le petit bébé à un papa et une maman dans le même corps.
Note : 14.20
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