Le Arras Film Festival offre aussi un beau panorama sur le cinéma européen avec une douzaine de films présentés dont un focus sur le cinéma allemand et bien sûr une compétition européenne avec un jury présidé cette année par Christian Carion, enfant du pays et réalisateur de Mon garçon sorti en septembre.
Toujours dans le cinéma européen, on pourra découvrir la sélection annuelle Visions de l’est et avoir le bonheur de voir J’ai même rencontré des tziganes heureux qu’on avait manqué au Festival Lumière 2017.
Le cinéma du monde est aussi à l’honneur avec Les bienheureux de Sofia Djama, le film chilien Mariana de Marcela Said ou le film palestinien Wajid de Annemarie Jacir.
Cette édition rendra hommage à Noémie Llovsky autour de huit de ses films en tant que réalisatrice et actrice, ainsi qu’un hommage à l’immense Jean Douchet, critique et historien du cinéma mythique, avec un documentaire qui lui est consacré Jean Douchet, l’enfant agité.
Côté rétrospectives, le Festival se penche sur Les révolutions russes avec notamment un ciné-concert du chef d’oeuvre Octobre d’Eisentein et sur les films de crimes avec la rétrospective Whodunit ? (Qui a commis le crime ?) dans le cadre de laquelle sera diffusée Marie Octobre de Duvivier, L’assassin habite au 21 de Clouzot et Le crime de l’Orient express de Sydney Lumet. L’occasion de rendre hommage à Danielle Darrieux dans un de ses plus beaux rôles et à Clouzot dont on fête le centenaire et bientôt à l’honneur à la Cinémathèque française.
Egalement une carte blanche est donnée aux soeurs Noguera (Lio et Helena) dès demain avec La clinique de l’amour du regretté Artus de Penguern et Belgian disaster. Samedi soir aura lieu une rencontre animée par Jean Marc Lalane (des Inrocks) suivi d’un show case.
Enfin à l’occasion de l’exposition Napoléon au Château de Versailles d’Arras, le Arras Film Festivalprojettera plusieurs films sur Napoléon et la campagne de Russie dont l’hilarant Guerre et amour de Woody Allen.
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